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La Croix, le 06/04/2020
Albane Thirouard
Enquête
À plusieurs reprises ces derniers mois, la Turquie et ses alliés ont entravé l’approvisionnement en eau dans des zones tenues par les forces kurdes, dans le nord-est de la Syrie. L’OMS et les organisations humanitaires s’inquiètent d’une propagation du coronavirus dans la région.
Transformer l’eau en arme de guerre. C’est la stratégie menée par la Turquie dans la « zone de sécurité » qu’elle a conquise en octobre dernier dans le nord de la Syrie. Cette étroite bande de territoire d’une trentaine de kilomètres de profondeur, lui a servi à couper en deux la zone d’influence kurde. Elle lui a également permis de mettre la main sur la station d’approvisionnement en eau d’Allouk, toute proche de la ville de Ras al-Aïn (en arabe), ou Serekanye (en kurde).
460 000 personnes en dépendent dans la zone contrôlée par les Kurdes pour leur accès à l’eau, que ce soit dans la ville-même d’Hassaké ou dans les camps de déplacés qui l’environnent. Or, le 29 mars, les autorités turques ont interrompu le pompage, alerte l’ONG Human Rights Watch (HRW).
Il a « depuis été rétabli », informe Ahmed Benchemsi, porte-parole pour le Moyen-Orient chez HRW. Mais cette situation s’est déjà produite « plusieurs fois depuis le début de l’année, et le problème est récurrent ». Le 23 mars, le Fonds de l’ONU pour l’enfance (Unicef) avait d’ailleurs déjà alerté sur la situation.
Moyen de pression
Selon, l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), ces interruptions seraient provoquées volontairement par la Turquie. Les autorités turques utiliseraient l’eau comme moyen de pression pour forcer les forces kurdes, qui contrôlent de leur côté la station électrique d’al-Mabroukeh (au nord de Ras-al-Aïn) et le barrage de Tishreen (en amont du barrage de Tabqa sur l’Euphrate), à apporter de l’électricité dans la « zone de sécurité » turque.
Les autorités turques, elles, invoquent un défaut d’alimentation en électricité de la station d’Allouk provenant des barrages en zones kurdes. Ce que démentent fortement les groupes humanitaires sur place. « C’est une tactique de guerre. Les autorités turques transforment l’eau en arme », affirme Ahmed Benchemsi, qui qualifie le procédé de « violation des lois de la guerre » : « Toutes les parties d’un conflit armé ont pour obligation, selon le droit international humanitaire, de fournir aux populations de quoi survivre, y compris l’accès à l’eau. »
Alors que la Syrie recense officiellement deux morts causés par la pandémie de coronavirus, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a alerté sur la situation sanitaire dans le pays. Nima Saeed, représentante de l’OMS en Syrie a confié son inquiétude au média kurde Rojava Information Center : « Après neuf ans de conflit, le système de santé syrien a beaucoup souffert. On estime aujourd’hui sa capacité de réponse à la pandémie à 40 %. »
Risque accru face à la pandémie de Covid-19
Dans ce contexte déjà critique, ces coupures d’eau récurrentes inquiètent. Plusieurs milliers de Syriens et Irakiens ayant fui des régions contrôlées par l’État Islamique vivent entassés dans des camps de déplacés, où les conditions sanitaires ne permettent pas de lutter efficacement contre la pandémie.
Les organisations humanitaires locales doivent aussi faire face à une pénurie de médicaments et d’autres denrées. À la demande de la Syrie, le Conseil de sécurité de l’ONU a décidé en janvier la fermeture du passage d’al-Yarubiyah, à la frontière avec l’Irak, pourtant fréquemment utilisé par l’OMS pour ravitailler le nord de la Syrie.
Alors que le Secrétaire Général des Nations Unies, Antonio Guterres, a appelé la semaine dernière à un cessez-le-feu mondial, plusieurs organisations, dont HRW et l’Unicef, demandent une coopération plus forte entre les Nations unies, la Turquie, le gouvernement syrien et les autorités kurdes pour garantir l’approvisionnement en eau de la population civile.
« L’eau et les infrastructures liées à l’eau ne devraient pas être utilisées à des fins militaires ou politiques, rappelle Fran Equiza, représentant de l’Unicef en Syrie. L’interruption de la distribution d’eau, en plein effort face à la propagation du nouveau coronavirus, fait courir des risques inacceptables aux enfants et aux familles. »
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