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Le Figaro, le 24/11/2015
Par Blandine Le Cain
La police turque devant le Consulat de Russie à Istanbul, ce mardi.
La Turquie a indiqué avoir abattu, mardi, un avion de combat Su-24 appartenant à l’armée russe. Ankara affirme que l’appareil a violé son espace aérien, ce dont se défend Moscou. Cet épisode constitue un cap supplémentaire dans l’hostilité grandissante entre les deux pays.
Le ministère turc des Affaires étrangères annonce, le 5 octobre, que des chasseurs F-16 turcs ont intercepté, deux jours plus tôt, un avion de combat russe violant l’espace aérien turc à la frontière syrienne, le contraignant à rebrousser chemin. Selon une source diplomatique à Bruxelles, le pilote aurait même «accroché son radar» sur les F-16 turcs, une manoeuvre indiquant qu’«on se prépare à tirer un missile» vers l’appareil ciblé. Le ministère russe de la Défense affirme que «cet incident est le résultat de mauvaises conditions météorologiques».
L’ambassadeur de Russie à Ankara est convoqué et les autorités turques lui font part de leur «vive protestation». Ankara demande aussi à la Russie d’«éviter une répétition de cet incident» et fait savoir que le cas échéant, «la Fédération de Russie serait considérée responsable de tout événement non voulu» qui pourrait avoir lieu.
Deux chasseurs F-16 «faisant partie d’une patrouille de 10 avions ont été harcelés (..) pendant 5 minutes 40 secondes» par un MIG-29 non identifié à la hauteur de la frontière syrienne, annonce l’armée turque sur son site internet le 5 octobre. Ce communiqué ne précise pas si les avions étaient russes ou syriens.
«Nous sommes très préoccupés par cela car c’est précisément ce genre de choses pour lesquelles la Turquie défend ses droits et cela aurait pu aboutir à ce que ces avions soient abattus», déclare le secrétaire d’État américain John Kerry au sujet des deux incursions.
Une réunion d’urgence de l’Otan est organisée après les deux événements liés à l’espace aérien turc. Le 28 États membres de l’Alliance atlantique jugent alors «extrêmement dangereuses» ces deux incursions aériennes. Dénonçant un «comportement irresponsable», les Alliés «appellent la Fédération de Russie à cesser» les incursions et «à immédiatement expliquer ces violations».
Des chasseurs turcs abattent un drone non identifié près de la frontière syrienne. L’appareil s’est écrasé à «trois kilomètres» à l’intérieur du territoire turc et a été abattu après avoir ignoré les mises en garde qui lui avaient été adressées «à trois reprises», selon le chef de la diplomatie turque. Moscou affirme ne pas être impliqué, mais «tout indique que oui, il s’agit d’un drone russe», affirme un responsable américain.
Le gouvernement turc indique avoir saisi un tribunal d’arbitrage pour trancher son différend sur le prix du gaz russe avec Moscou, son principal fournisseur d’hydrocarbures. Le géant du gaz russe Gazprom et la compagnie d’État turque Botas avaient annoncé en décembre un contrat prévoyant une baisse de 6% du prix du mètre cube de gaz naturel acheté par la Turquie. Ankara avait toutefois demandé une baisse supplémentaire de l’ordre de 15%. Gazprom avait accepté une réduction de 10,25% mais aucun accord n’avait été signé.
Cette procédure est «normale», selon un porte-parole de Gazprom. Elle intervient toutefois sur fond de gel des discussions entre Ankara et Moscou autour de l’ambitieux projet de gazoduc Turkstream, censé permettre à la Russie de livrer du gaz à l’Union européenne sans passer par l’Ukraine. La Turquie, deuxième client étranger de Gazprom derrière l’Allemagne, achète plus de 50% de sa consommation de gaz en Russie, ce qui en fait un important partenaire commercial.
Ankara annonce avoir convoqué l’ambassadeur de Russie après des frappes de l’aviation russe près de sa frontière avec la Syrie. La Turquie dénonce des bombardements qui «visent des villages de civils turkmènes», une minorité turcophone en Syrie, et demande «l’arrêt immédiat de cette opération». Le pays met aussi en garde Moscou contre «les sérieuses conséquences de l’opération».
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov devait se rendre, ce mercredi, à Ankara pour rencontrer les responsables turcs. Il a finalement annoncé, ce mardi, l’annulation de sa visite après qu’un avion russe a été abattu par l’armée turque.
Depuis 2011, date de commencement du conflit, les deux pays s’opposent sur la Syrie. Mais les incidents de frontière se sont multipliés entre Ankara et Moscou depuis le début de l’intervention militaire russe en soutien au président Bachar el-Assad, fin septembre. La Turquie a dénoncé à plusieurs reprises cette intervention. Ankara exige, au sein de la coalition américaine, le départ de Bachar el-Assad, tandis que Moscou, avec l’Iran, soutient le président syrien.
Début octobre, l’analyste Vassili Kachine, chercheur au Centre d’analyse de stratégie et de technologies de Moscou, estimait auprès de l’AFP que la «conséquence inévitable» de la campagne syrienne de la Russie est la détérioration de ses relations avec la Turquie, l’Arabie saoudite et le Qatar, tous impliqués dans la coalition américaine qui mène ses propres raids aériens en Syrie.
La Turquie a confirmé avoir bombardé, à deux reprises, les forces kurdes en Syrie, en raison de leur proximité avec la rébellion du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), préoccupation actuelle du gouvernement islamo-conservateur de Recep Tayyip Erdogan. Ces rebelles kurdes sont pourtant soutenus par Moscou et Washington, et particulièrement courtisés par la Russie. Vladimir Poutine a notamment fait part de sa volonté de les inclure dans une alliance anti-terroriste.
Tout comme Moscou soutient la minorité kurde, opposé au gouvernement turc, Ankara soutient en Crimée les Tatars, des musulmans turcophones, comme le rappelle RFI. Plus globalement, la Turquie n’a pas caché son opposition à l’annexion de cette région en Ukraine par les Russes.
L’opposition n’est pas neuve sur ce sujet. La Russie considère que la mort d’1,5 million d’Arméniens face aux forces ottomanes au début du XXe siècle constitue un génocide, une appellation refusée par Ankara. En mars, la présence de Vladimir Poutine aux commémorations du centenaire du génocide a ainsi été remarquée.
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