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France24, le 22/11/2019
Texte par :Tiffany Fillon
Douze anciens journalistes du quotidien Cumhuriyet ont été condamnés jeudi à des peines de prison par un tribunal turc. Loin d’être un cas isolé, ces condamnations et poursuites à l’encontre d’opposants politiques se poursuivent en Turquie, trois ans après le coup d’État manqué. Un constat fermement dénoncé par Milena Buyum, porte-parole pour l’ONG Amnesty International en Turquie.
Trois ans après les purges suivant la tentative de coup d’État de 2016 en Turquie, un tribunal turc a maintenu jeudi 21 novembre des peines de prison prononcées contre d’anciens journalistes du quotidien d’opposition Cumhuriyet, allant contre l’avis de la Cour de cassation qui avait invalidé une précédente condamnation.
L’instance a maintenu les condamnations de 12 ex-collaborateurs et dirigeants de Cumhuriyet à des peines allant jusqu’à plus de huit ans de prison pour avoir « aidé des groupes terroristes ». Un treizième accusé, l’éditorialiste francophone Kadri Gürsel, a en revanche été acquitté.
Le 1er novembre, l’ONG Amnesty International a publié un rapport sur les restrictions des libertés suite à l’intervention militaire turque en Syrie. Pour Milena Buyum, porte-parole de l’ONG en Turquie, ce verdict illustre une fois de plus l’érosion de la liberté d’expression sous la présidence de Recep Tayyip Erdogan, en particulier depuis un putsch manqué en 2016 qui a été suivi d’une répression massive.
L’intervention militaire turque en Syrie a-t-elle eu des conséquences sur la liberté d’expression en Turquie ?
Oui, ceux qui se sont exprimés au sujet de l’attaque militaire ont fait l’objet de poursuites et d’enquêtes, alors qu’ils ont simplement exprimé leur opposition ou appelé à la paix. Ces personnes ont été envoyées en détention. Si un certain nombre de journalistes ont été relâchés, les tribunaux leur ont interdit de voyager à l’étranger. Nurcan Baysal, journaliste et défenseure des droits humains kurde, a vu, les premiers jours après le début de l’opération militaire, une trentaine de policiers armés arriver chez elle pour tenter de l’arrêter. Ce n’était pas nécessaire, ils auraient pu lui demander de l’interroger avant de la menacer.
Dans ce contexte, les opposants osent-ils encore s’exprimer ?
Oui, mais les sanctions contre la liberté d’expression mènent à l’autocensure car les gens ont peur. L’expression critique s’est dramatiquement réduite dans les dernières années, en particulier depuis le coup d’État manqué de 2016. Les journalistes condamnés jeudi ne travaillent plus pour Cumhuriyet. Et cela envoie un message au reste de la population. Insulter le président est un crime selon le Code pénal, parler du président d’une manière négative, le critiquer peut faire l’objet de poursuites en justice. Même le moquer peut mener devant les tribunaux. Les restrictions prises pendant les deux années d’état d’urgence et qui étaient exceptionnelles sont devenues des mesures normalisées.
Rattaché à la branche sociale-démocrate du CHP (Parti républicain du peuple), Ekrem Imamoglu a été élu maire d’Istanbul, dimanche 23 juin, après 25 ans de règne de l’AKP, le parti islamo-conservateur de Recep Tayyip Erdogan. Suite à cette victoire, la liberté d’expression est-elle davantage préservée ?
Rien n’a réellement changé, car la police n’est pas sous le contrôle de la municipalité. Des familles de disparus, enlevés dans les années 90, se rejoignaient tous les samedis à Galatasaray pour se souvenir de leurs proches. Depuis août 2018, ils ne peuvent plus se réunir et sont forcés d’abandonner leurs réunions hebdomadaires. L’élection municipale n’a pas changé cette restriction. Par ailleurs, les droits LGBT sont toujours aussi bafoués. Depuis 2015, les marches des fiertés sont interdites alors qu’auparavant, chaque année, le nombre de participants augmentait. Les LGBT essayent toujours de se mobiliser mais ils doivent faire face à une présence policière inévitable. Leur droit de s’assembler est presque devenu impossible.
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