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Le Monde, le 15/07/2015
Par Intérim (Istanbul, correspondante)
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan (septième à gauche) le 3 juillet, dans le nouveau palais présidentiel, à Ankara.
Après sa victoire à la Pyrrhus lors des législatives de juin, nouveau coup dur pour le tout-puissant chef de l’Etat turc. Lundi 13 juillet, la Cour constitutionnelle de Turquie a déclaré nulle et non avenue une loi promulguée par le gouvernement du Parti de la justice et du développement (AKP, islamo-conservateurs) visant à éliminer le système d’écoles préparatoires privées dans le pays. Une décision qui affaiblit le président Recep Tayyip Erdogan, qui avait personnellement initié cette loi au plus fort de sa lutte contre le prédicateur Fethullah Gülen, ancien allié devenu ennemi intime, dont le mouvement compte nombre de ces écoles.
Appelés à se pencher sur ce texte par le Parti républicain du peuple (CHP, opposition kémaliste), les juges de la Cour se sont prononcés, par 12 voix contre cinq, pour l’abolition de la loi votée par le Parlement le 7 mars 2014, qui stipulait que les écoles préparatoires devaient fermer leurs portes à la rentrée scolaire, le 1er septembre.
Ce réseau d’écoles préparatoires, les « dershane », est extrêmement populaire en Turquie, et offre aux élèves des cours supplémentaires en vue de préparer l’examen national d’entrée aux universités. Un million de jeunes Turcs bénéficient de cette formation additionnelle dans l’un des 4 000 établissements privés que est extrêmement populaire en Turquie, et offre aux élèves des cours supplémentaires en vue de préparer l’examen national d’entrée aux universités. Ils y étudient afin d’obtenir une place dans les meilleurs lycées et universités.
Grave crise politique
Les opposants à la loi estimaient que celle-ci exclura les lycéens les plus défavorisés des universités qu’ils convoitent, et qu’elle accentuera l’impact des différences socio-économiques sur les résultats des examens d’entrée. Près du quart des établissements appartient à la nébuleuse de l’imam Gülen, qui en tire un profit considérable.
Ce prédicateur, installé aux Etats-Unis depuis 1999, a contribué à faire élire et réélire l’AKP depuis son arrivée au pouvoir en 2002. Mais M. Erdogan soupçonne l’imam d’avoir mis en place un « Etat parallèle » au sein de l’administration turque. Une influence qui s’apparente à de la haute trahison pour le président, qui mène depuis deux ans une vaste purge contre les sympathisants de M. Gülen au sein de la fonction publique, notamment dans la police et la justice.
La décision de la haute cour, pour qui cette loi viole le droit à l’éducation et la liberté d’entreprise, intervient alors que la Turquie est plongée dans une grave crise politique après les élections législatives du 7 juin. Pour la première fois depuis treize ans, l’AKP a perdu sa majorité au sein du Meclis, le Parlement turc.
Réagissant à l’annonce de la Cour, le premier ministre sortant, Ahmet Davutoglu, s’est d’ailleurs interrogé sur le « moment choisi » par les juges pour annoncer leur décision, alors que des discussions difficiles ont débuté avec les partis représentés à l’assemblée, en vue de former un gouvernement de coalition.
Décisions défavorables au gouvernement
Malgré les purges menées ces dernières années dans le secteur de la justice et la nomination de proches de Recep Tayyip Erdogan, les magistrats auraient-ils senti le vent tourner au lendemain de l’élection qui a vu l’AKP perdre 10 % de son électorat ?
Depuis un mois, plusieurs décisions défavorables au gouvernement islamo-conservateur ont été rendues par la justice. Elles ont notamment souligné des irrégularités dans la conduite des méga-projets d’infrastructures en cours à Istanbul (troisième pont sur le Bosphore, troisième aéroport), et lors de la construction du gigantesque – et controversé – palais présidentiel à Ankara. Un édifice que M. Erdogan a fait sortir de terre sur un espace protégé par une loi sur le patrimoine national.
Il y a quelques mois pourtant, la Cour constitutionnelle, réputée plus indépendante face au pouvoir exécutif en Turquie, semblait avoir été reprise en main. En février, Hasim Kiliç, son président, avait symboliquement quitté ses fonctions un mois avant le terme de son mandat pour protester contre « une justice dont l’absence d’indépendance cause un tort immense au pays ». Il a été remplacé depuis par Zühtü Arslan, considéré comme le candidat de Recep Tayyip Erdogan et réputé proche de celui-ci. Mauvaise nouvelle pour le chef de l’Etat : le juge Arslan a fait partie des douze magistrats qui se sont prononcés pour l’abrogation de la loi sur les écoles privées.
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