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La Croix, le 25/12/2018
Alexandre Billette, correspondant à Istanbul
En Turquie, ils sont de plus en plus nombreux à prendre le chemin de l’exil campagnard pour fuir le stress et les difficultés économiques. Une tendance qui pourrait bien continuer à s’amplifier.
ZOOM
Appuyé sur sa voiture, Dagli fume une cigarette en attendant l’arrivée du ferry qui doit l’emmener à Gökçeada, une île au large des côtes de la mer Égée à trois heures de route d’Istanbul. Son véhicule est plein à craquer : matériaux de construction, nourriture, réchaud, batteries… Ce trentenaire se rend sur le terrain qu’il a acheté, quelques hectares sur lesquels il a la ferme intention de construire une habitation pour s’y installer.
C’est une nouvelle tendance en Turquie. Difficile de connaître précisément le nombre de citadins qui font le choix de quitter la ville, mais le phénomène du « retour à la terre » est de plus en plus évoqué dans les médias. « La situation politique du pays y est pour beaucoup ; les gens sont stressés. Lorsque l’on regarde le mode de vie en ville, on voit qu’il est uniquement basé sur la consommation, et la seule solution, c’est de travailler », explique Yücel Sönmez, journaliste spécialiste de l’environnement au quotidien Hürriyet et auteur d’un guide pour permettre aux néoruraux de réussir leur transition.
Pollution, problèmes de circulation, difficultés pour trouver des produits alimentaires sains, dégradation de l’environnement… Une récente enquête du Guardian a révélé que huit des dix villes européennes les plus polluées se trouvent en Turquie. « Un jour, de retour de voyage, j’ai vu qu’Istanbul était devenue un immense chantier à cause des rénovations urbaines, raconte Dagli. C’est ce qui m’a définitivement convaincu de partir ». Pour l’instant, il effectue des allers-retours entre la ville et son terrain, mais il compte à terme y passer huit mois par an, et quelques mois ailleurs, peut-être à la récolte des olives, pour gagner sa vie.
« L’installation à la campagne, au village ou à la montagne est pour certains une autre forme de lutte politique, analyse Yücel Sönmez. Ce n’est pas si facile. Il y a des personnes qui n’arrivent pas à s’y faire et qui rentrent en ville. À la campagne il y a un autre rapport au temps, si vous apportez votre mode de vie urbain avec la vitesse, l’esprit de compétition, l’ego… Vous avez de fortes chances de vous tromper. »
Tugba et Birhan, eux, ont fait un choix encore plus radical. Ce couple s’est installé il y a treize ans dans une vallée isolée au nord d’Antalya, près de la mer Méditerranée, avec pour objectif de vivre sans argent et en consommant le moins possible. « On a commencé par une tente, puis nous avons monté notre yourte, puis la maison en terre et en paille », raconte Tugba.
Respect de l’environnement
L’engagement de Tugba et Birhan a inspiré de jeunes néoruraux, et le couple de trentenaires partage aujourd’hui son expérience sur les réseaux sociaux, où il jouit d’une certaine notoriété. Tous ne font pas un choix aussi drastique, mais dans un pays où l’atmosphère politique se fait toujours un peu plus pesante et où la crise économique s’installe, plusieurs font le pari aujourd’hui de quitter la ville et de tenter l’expérience à la campagne. « C’est un phénomène qui touche notamment les jeunes retraités et les actifs qui peuvent travailler à distance, explique Yücel Sönmez. Tout est question d’adaptation : ceux qui se lancent dans ce projet pas à pas, en réfléchissant au modèle économique et à la manière de maintenir une activité, ont davantage de chances de succès. »
Dagli, lui, a anticipé son installation. Il dit n’avoir pas rencontré de difficultés particulières, même si certains jours, il « maudit le vent et la pluie ! » Dans le jardin, à côté de sa future habitation, les premiers légumes et les premières herbes aromatiques sont déjà bien en route.
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