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Les Echos, le 07/03/2016
Dorothée Schmid : « Rien pire Turquie que des effets d’annonce résultat » Dorothée Schmid : « Rien ne serait pire avec la Turquie que des effets d’annonce sans résultat »
Dorothée Schmid (Spécialiste des politiques européennes en Méditerranée et au Moyen-Orient, à l’Ifri.)
Les Européens comptent sur la Turquie pour qu’elle enraye le flux des migrants qui entrent en Grèce. Pensez-vous que ce soit lucide de leur part ?
Je ne le crois pas. D’abord, les Turcs ne sont pas en mesure de gérer l’afflux massif de réfugiés auquel ils sont eux-mêmes confrontés. Il y a sur le territoire turc officiellement presque 3 millions de Syriens, officieusement bien davantage alors qu’une nouvelle migration syrienne est en train de se matérialiser après l’offensive russe sur Alep. Ensuite la Turquie est quasiment en guerre civile avec les Kurdes, ce qui a déjà coûté des centaines de pertes civiles. On assiste aujourd’hui à une migration massive de Kurdes de l’est à l’ouest du pays et ce flux pourrait bientôt rejoindre la migration vers l’Europe.
Quel serait l’intérêt du gouvernement turc de coopérer avec l’Union Âeuropéenne ?
La vague d’attentats qui a frappé Ankara ces derniers mois a beaucoup affaibli le pouvoir, qui a subi de nombreux revers en politique extérieure. Il a donc besoin de se refaire politiquement. Le président Erdogan cherche des victoires réelles ou symboliques vis-à -vis de l’Union européenne. L’accord de novembre dernier a été vendu à l’opinion publique comme une victoire alors que les différents points de cet accord n’ont pas produit de résultat. Erdogan ne se fait pas beaucoup d’illusions sur l’entrée de son pays dans l’Union européenne. Il est plutôt dans un bras de fer et veut montrer qu’il peut en imposer aux Européens. S’agissant des réfugiés, les dirigeants turcs n’ont pas très envie de régler cette question des réfugiés syriens, qui fait partie de la crise syrienne, avec l’Union européenne. Ils veulent avoir une influence propre sur le règlement politique à terme en Syrie.
On a l’impression que la confiance est totalement absente dans cette relation entre l’Europe et la Turquie.
Le régime turc est en voie de personnalisation extrême autour du président Tayyip Erdogan, et même de dérive autoritaire. Le fait que les autorités aient mis sous tutelle vendredi soir le quotidien « Zaman » est un signal très négatif et la fin de toute presse libre en Turquie. Je ne vois pas dans quel esprit on peut travailler avec eux. La chancelière Angela Merkel mise beaucoup sur Ankara pour l’aider à régler la crise des réfugiés. Ce calcul est très risqué. Je crains qu’elle fasse fausse route et que, au-delà des effets d’annonce, ces accords ne débouchent sur rien de très probant. Ce serait dramatique pour la crédibilité des deux parties. L’affaire de la mission de surveillance de l’Otan dans la mer Egée me semble très bien illustrer cette fausse coopération. Elle n’est pas à la hauteur de la situation sur le terrain, qui est catastrophique. L’opération a été annoncée il y a trois semaines et les Turcs ont déjà formulé des restrictions sur son mandat. Etant donné le niveau de tension bilatérale entre la Grèce et la Turquie, et leur passif diplomatique, la coopération me semble impossible, d’autant que les eaux sont disputées entre les deux pays. Impliquer l’Otan dans une mission civile qui a à voir avec la crise syrienne me paraît très dangereux.
par Catherine Chatignoux, Les Echos
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