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Le Monde avec AFP et Reuters, le 23/10/2021
Les diplomates concernés, notamment français, allemand et américain, avaient apporté, lundi, dans un communiqué, leur soutien à l’opposant Osman Kavala, emprisonné par le régime.
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a annoncé, samedi 23 octobre, avoir ordonné l’expulsion, « au plus vite », des dix ambassadeurs, dont ceux de la France, de l’Allemagne et des Etats-Unis, qui ont réclamé la libération de l’opposant Osman Kavala.
« J’ai ordonné à notre ministre des affaires étrangères de déclarer au plus vite ces dix ambassadeurs persona non grata », a affirmé le chef de l’Etat lors d’un déplacement dans le centre de la Turquie, sans préciser la date à laquelle les diplomates devront partir. Ces diplomates « doivent connaître et comprendre la Turquie », a poursuivi M. Erdogan en les taxant d’« indécence ». « Ils devront quitter » le pays « s’ils ne le connaissent plus », a-t-il ajouté.
Ces ambassadeurs avaient appelé cette semaine à la libération immédiate de l’opposant. Cet homme d’affaires et mécène turc, devenu la bête noire du régime turc, est emprisonné depuis quatre ans sans jugement. Dans un communiqué publié lundi soir, le Canada, la France, la Finlande, le Danemark, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, la Suède et les Etats-Unis avaient appelé à un « règlement juste et rapide de l’affaire » Osman Kavala.
Dès le lendemain, les ambassadeurs de ces dix pays avaient été convoqués par le ministre des affaires étrangères turc, Mevlüt Çavusoglu, qui jugeait « inacceptable » leur appel en faveur de M. Kavala. Le chef de l’Etat turc avait menacé jeudi d’expulser ces ambassadeurs.
« Du matin au soir, [les diplomates] répètent “Kavala, Kavala”… Mais celui dont vous parlez, Kavala, c’est l’agent de Soros en Turquie », a affirmé le président durant une réunion publique, faisant une nouvelle fois référence au milliardaire américain d’origine hongroise George Soros, auquel il compare régulièrement l’opposant.
« Rien qui puisse justifier l’expulsion »
Mesure rare dans les relations internationales, déclarer « persona non grata » un diplomate ouvre la voie à son expulsion ou son rappel par son propre pays. L’article 9 de la convention de Vienne sur les relations diplomatiques de 1961, complétée en 1963 par celle sur les relations consulaires, prévoit qu’un membre du corps diplomatique en mission peut être déclaré, sans motivation et instamment, « persona non grata », amenant son rappel par le pays accréditant ou mettant fin à ses fonctions auprès de la mission.
Parmi les premiers pays à réagir, samedi soir, la Suède, la Norvège, le Danemark et les Pays-Bas ainsi que l’Allemagne ont fait savoir qu’ils n’avaient reçu aucune notification officielle concernant leurs ambassadeurs respectifs à ce stade. Un peu plus tard, les Etats-Unis ont fait de même. « Nous sommes au courant de ces informations et cherchons à en savoir plus auprès du ministère des affaires étrangères turc », a fait savoir samedi un porte-parole du département d’Etat américain.
« Notre ambassadeur n’a rien fait qui puisse justifier l’expulsion », a affirmé une porte-parole du ministère des affaires étrangères norvégien, Trude Maseide, citée par l’agence de presse NTB, ajoutant que son pays « continuera d’exhorter la Turquie à adhérer aux normes démocratiques ». « Nous sommes actuellement en consultation intensive avec les neuf autres pays concernés », a de son côté annoncé le ministère allemand des affaires étrangères. Plusieurs parlementaires néerlandais ont également réagi sur les réseaux sociaux. « A juste titre, l’ambassadrice néerlandaise en Turquie a entre autres appelé à mettre en œuvre les arrêts de la Cour européenne des droits de l’homme. Désormais, les vingt-sept pays de l’UE doivent se rallier à cela », a tweeté la parlementaire travailliste Kati Piri.
Ankara sous le coup de menaces de sanctions
En décembre 2019, la Cour européenne des droits de l’homme avait ordonné la « libération immédiate » de M. Kavala – en vain. Osman Kavala, opposant de 64 ans, figure majeure de la société civile, est accusé depuis 2013 par le régime du président Erdogan de chercher à déstabiliser la Turquie. Il est notamment dans sa ligne de mire pour avoir soutenu en 2013 les manifestations antigouvernementales connues sous le nom de « mouvement de Gezi ». Puis il a été accusé d’avoir cherché à « renverser le gouvernement » dans le cadre de la tentative de coup d’Etat de 2016.
M. Kavala, qui a toujours nié les charges pesant contre lui, risque la prison à vie. Il comparaîtra de nouveau le 26 novembre, malgré les menaces européennes de sanctions contre Ankara. Le Conseil de l’Europe a récemment menacé la Turquie de sanctions, qui pourraient être adoptées lors de sa prochaine session (du 30 novembre au 2 décembre) si l’opposant n’est pas libéré d’ici là.
La décision d’Ankara coïncide avec l’annonce, quelques jours auparavant, du placement sous surveillance de l’Etat turc par le GAFI, le Groupe d’action financière, un organisme international. Le pays a rejoint la liste grise de ce dernier pour ses manquements dans la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Elle y retrouve des pays comme le Panama, la Syrie, le Pakistan ou le Zimbabwe. Malgré « un certain nombre de progrès » dans ces domaines depuis 2019, a souligné l’organisation, « de sérieux problèmes demeurent ». La décision a été qualifiée d’« injuste » par le ministère des finances turc. La mise sur liste grise du GAFI peut avoir des conséquences sur les investissements étrangers et aggraver la situation économique dans le pays.
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