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Le Point, le 02/07/2021
Par Guerric Poncet
Ankara profite d’un exercice avec le Qatar pour peaufiner ses tactiques face aux avions de Dassault achetés par les Grecs. Le Pakistan est aussi présent.
Du 21 juin au 3 juillet 2021, la base aérienne turque de Konya accueille, comme chaque année depuis 2001, l’exercice « Aigle d’Anatolie ». Pour cette édition 2021, Ankara a pris soin d’inviter le Qatar, qui déploie sur place quatre Rafale. La manœuvre n’est pas innocente : les appareils fabriqués par Dassault sont mal connus des pilotes turcs, et la Grèce vient d’en acheter dix-huit, dont les premiers (ceux d’occasion) doivent être livrés sous peu. Il est donc urgent de les étudier sous toutes leurs coutures. L’occasion est si belle que l’armée de l’air pakistanaise, confrontée de son côté aux Rafale indiens, a aussi fait le déplacement avec cinq chasseurs JF-17.
« L’intérêt de ce genre d’exercice est d’interagir, et plus tu interagis, plus tu montres les capacités à l’autre », nous explique un pilote militaire français, selon lequel les Qataris n’ont toutefois « pas intérêt à montrer toutes leurs capacités, ou leurs éventuelles vulnérabilités, même à un pays qu’ils considèrent comme allié ». Lors des exercices interalliés, notamment au sein de l’Otan, les armées de l’air des différents pays jouent les scénarios sans dévoiler tous leurs talents aux adversaires de circonstance… et aux observateurs étrangers, jamais loin, qu’ils soient invités comme observateurs ou installés à bord d’une frégate ou d’un avion-radar situé à quelques centaines de kilomètres. Difficile de savoir ce que les Qataris, partenaires d’Ankara – qui dispose d’une importante base militaire sur leur territoire –, ont montré aux Turcs, au sol comme dans les airs.
Trente-huit F-16 et deux frégates
Les forces turques ont mis le paquet pour cet exercice, avec la participation de trente-huit F-16, un avion-radar, six équipes « Stinger » de protection antiaérienne, un drone, deux frégates et deux navires d’attaque rapide. Une partie de ces forces seront évaluées pour participer ensuite à la force de réaction rapide de l’Otan. D’ailleurs, l’Otan participe aussi à l’exercice avec l’un de ses avions-radars Awacs, dont une partie de la flotte est justement hébergée sur la base aérienne de Konya. À noter aussi, la participation pour la première fois de l’armée de l’air d’Azerbaïdjan avec deux MiG-29 et deux Soukhoi-25, quelques mois après la victoire du pays sur les forces arméniennes dans le conflit du Haut-Karabagh.
Si la marine et l’armée de terre turques sont indiscutablement supérieures à leurs équivalents grecs, il n’en est pas forcément de même dans les cieux. Les avions turcs sont vieux : d’antiques chasseurs bombardiers F-4 de la guerre du Vietnam côtoient des chasseurs F-16 certes modernisés, mais qui gardent les limites d’un avion développé dans les années 1970. Pour ne rien arranger, l’armée de l’air turque ne s’est toujours pas remise des purges massives dans ses rangs, qui ont suivi la tentative de coup d’État ratée en 2016 : les pilotes aguerris ne sont plus légion.
Le Rafale rééquilibre la position grecque
Pour moderniser son aviation, la Turquie comptait sur le nouveau chasseur furtif américain F-35. Mais après des mois de tergiversations, le Pentagone a finalement mis son veto au déploiement de l’appareil dans une armée qui utilise aussi le système antiaérien russe S-400. Donald Trump a donc bloqué le contrat à l’été 2019, et Ankara s’est tourné vers Moscou pour négocier l’achat de chasseurs de cinquième génération.
En face, la Grèce aligne aussi des F-4 et des F-16, en moins grande quantité. Mais elle dispose de quelques dizaines de Mirage 2000, dont 24 au standard 2000-5, capables d’abattre des adversaires à plus grande distance. Avec l’ajout des Rafale, qui vont remplacer les plus vieux Mirage 2000, Athènes s’offre une capacité air-air dernier cri, et renforce sa capacité de frappe en profondeur contre des cibles terrestres ou navales.
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