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RFI, le 02/02/2021
Anne Andlauer
De notre correspondante à Istanbul
Il y a tout juste un mois, le président turc Recep Tayyip Erdogan nommait un proche de son parti au poste de recteur de l’une des plus prestigieuses universités du pays, l’université du Bosphore à Istanbul. Depuis ce jour, la colère d’une large partie des étudiants et des enseignants ne s’est pas apaisée, au contraire. Ce mouvement de protestation est désormais la cible d’attaques homophobes au sommet de l’État.
La semaine dernière, comme ils le font chaque jour depuis début janvier, des étudiants de l’université du Bosphore se sont rassemblés sur le campus sous les fenêtres de leur nouveau recteur, Melih Bulu. De nouveau, ils ont protesté contre sa nomination qu’ils jugent politique et contraire aux traditions de leur établissement.
Les tensions sont montées d’un cran le 29 janvier, lorsque certains manifestants ont accroché un tableau représentant la grande mosquée de la Mecque, premier lieu saint de l’islam, orné de drapeaux arc-en-ciel, un symbole associé à la communauté LGBT.
Quatre étudiants ont été arrêtés et accusés « d’incitation à la haine ». Deux d’entre eux ont été assignés à résidence et deux autres incarcérés. Les autorités turques ont aussitôt saisi l’occasion pour fustiger l’homosexualité en invoquant la religion. Le ministre de l’Intérieur Süleyman Soylu s’est félicité sur Twitter que « quatre détraqués LGBT » aient été arrêtés. Et dans un discours ce lundi 1er février, le président Erdogan a accusé la « jeunesse LGBT » dans son ensemble de « vandalisme ».
Homosexualité légale, homophobie répandue
Ces propos n’ont fait qu’attiser la colère des étudiants protestataires, dans un pays où l’homosexualité n’est pas illégale mais où l’homophobie reste répandue. Sur les réseaux sociaux en Turquie et à travers le monde, des milliers de personnes ont affiché leur solidarité avec les étudiants de l’université du Bosphore et la communauté LGBT, régulièrement victime de discriminations et de discours de haine.
Ce lundi, des dizaines d’étudiants ont manifesté devant le campus. La police, en surnombre, est intervenue, et plusieurs personnes ont été placées en garde à vue. Les étudiants ont promis de ne pas renoncer tant que leurs camarades n’auront pas été libérés et tant qu’une élection pour désigner un nouveau recteur n’aura pas été organisée.
Criminaliser la protestation étudiante
Après un mois de protestation, les autorités semblent décidées à criminaliser le mouvement dans l’espoir de le faire cesser. C’était déjà le cas le mois dernier quand Recep Tayyip Erdogan avait comparé les étudiants derrière la fronde à des « terroristes ». C’est toujours le cas aujourd’hui, avec cette tentative de lier la protestation contre le nouveau recteur à la communauté LGBT, et la communauté LGBT au « vandalisme ».
Le président veut en finir au plus vite avec ce mouvement de contestation sur le campus d’une prestigieuse université publique, qui commence à faire beaucoup de bruit en Turquie et à l’étranger. Il est d’autant moins enclin à reculer que ce que ces étudiants dénoncent – la nomination des recteurs par le président de la République, alors qu’ils étaient autrefois élus par les enseignants – est devenu un symbole du changement de régime instauré en 2018. Un régime hyperprésidentiel dans lequel le chef de l’État décide d’absolument tout.
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