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Le Journal du Dimanche, le 08/02/2021
Par Sarah Paillou
Sur fond de tensions diplomatiques, députés et sénateurs louvoient pour maintenir les liens entre la France et la Turquie.
Le député LREM Stéphane Testé, président du groupe d’amitié France-Turquie à l’Assemblée, lors d’une rencontre avec le président turc Erdogan à Paris en janvier 2018. (Présidence turque/AFP)
Ce sont les instances parmi les plus méconnues du Parlement : à l’Assemblée nationale et au Sénat se nichent des groupes d’amitié internationale, un dans chaque chambre, un pour chaque pays - ou presque. Y compris avec la Turquie. Qu’importe les vives tensions entre les présidents Macron et Erdogan, assurent les parlementaires, qui organisent débats et rencontres avec des élus, ambassadeurs, intellectuels locaux, experts français. « Les gouvernements et chefs d’État passent, soutient l’ex-sénatrice radicale Josiane Costes, qui fut présidente du groupe d’amitié jusqu’en septembre 2020. Nous avons vocation à maintenir nos liens d’amitié sur le long terme. » « La Turquie n’est pas Erdogan et la France n’est pas Macron », abonde son collègue, le socialiste Jean-Yves Leconte.
Reste que la tumultueuse relation franco-turque condamne ces élus à l’équilibrisme. « Peu de pays ont vu leur image changer autant en France que la Turquie, estime Leconte. Ça pèse énormément : quand je suis arrivé dans le groupe en 2011, on était plus d’une vingtaine. Aujourd’hui, on n’est même pas dix. »
Une visite en 2019 « dans un contexte complexe et difficile »
En octobre 2019, Costes, accompagnée de deux autres sénateurs, s’était rendue en Turquie, « dans un contexte complexe et difficile », écrivent les élus dans leur compte-rendu. « Je ne vais pas vous le cacher : c’était compliqué, reconnaît l’ancienne parlementaire. Quand j’ai rencontré le président de la Grande Assemblée [parlement turc], il m’a dit clairement les choses. »
Quand je suis arrivé dans le groupe en 2011, on était plus d’une vingtaine. Aujourd’hui, on n’est même pas dix
Lorsque les trois sénateurs décident de rencontrer à cette occasion des intellectuels passés par la prison pour cause de divergences politiques avec le régime, « on l’a fait au consulat français, il valait mieux », confie Costes. Se rendre à l’université Galatasaray, à Istanbul, après avoir célébré ses 150 ans lors d’un colloque au Sénat en septembre 2018, est plus qu’une « visite de courtoisie », estime Leconte. Qui explique : « Durant un voyage où on pose la question de la liberté académique en Turquie, aller dans cet établissement, où la France met des billes, c’est utile. Ce type de coopération historique ne correspond probablement pas au projet de certains à l’AKP », le parti présidentiel.
Un ambassadeur « très actif » à l’Assemblée
Les tentatives turques pour influencer les parlementaires se font en réalité plutôt en France. « Début 2012, quand nous débattions de la loi réprimant la négation du génocide arménien, l’ambassadeur turc était très actif, se souvient Leconte. Il voulait convaincre les parlementaires de signer le recours au Conseil constitutionnel. La manière dépassait un peu les bornes… »
Le sujet est revenu sur la table en 2018 : « Au moment de la révision constitutionnelle, certains voulaient une reconnaissance beaucoup plus appuyée du génocide, raconte le député La République en marche Stéphane Testé, président du groupe d’amitié à l’Assemblée. Les officiels turcs s’étaient mobilisés. » Mais cette diplomatie parlementaire demeure limitée. « On essaie de faire avancer certains sujets, mais c’est compliqué car ce n’est pas notre rôle, concède un député macroniste. Le travail d’un groupe d’amitié n’est pas stakhanoviste non plus. »
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