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Le Figaro, le 09/12/2019
Par Jean Chichizola
Ces djihadistes, ou proches de djihadistes «judiciarisés» par Ankara, n’ont a priori pas vocation à rejoindre immédiatement la France. Ils le feront, le cas échéant, après avoir purgé leur peine.
C’est un dossier franco-turc des plus discrets, loin de l’effervescence et des polémiques qui président habituellement aux débats sur les djihadistes français. De source officielle, des Français sont actuellement «judiciarisés» en Turquie pour terrorisme. Derrière ce jargon, une situation des plus simples: ces individus ont été condamnés, ou sont poursuivis, par des tribunaux turcs en vertu des lois antiterroristes turques. Ils ne relèvent donc pas du «protocole Cazeneuve» dans le cadre duquel, depuis 2014, quelque 250 personnes, dont les onze arrivées lundi, ont été renvoyées en France après avoir été bloquées en Turquie sur la route de la zone syro-irakienne ou après avoir quitté cette zone.
Ces djihadistes, ou proches de djihadistes «judiciarisés» par Ankara, n’ont a priori pas vocation à rejoindre immédiatement la France. Ils le feront, le cas échéant, après avoir purgé leur peine. Preuve de la sensibilité de la question, leur nombre même est incertain. De dix à quinze selon une source officielle, ce que refuse de confirmer un spécialiste de l’antiterrorisme préférant parler de «quelques-uns». Le flou demeure sur les charges pesant contre eux, ce spécialiste évoquant des poursuites «ponctuelles» contre certains individus alors qu’une autre source parle de personnes poursuivies «pour participation à une organisation terroriste sur le sol turc».
Climat diplomatique tendu
De source policière, leur cas ne représente pas un risque pour les services antiterroristes car ils sont «judiciarisés» par un pays membre de l’Otan, engagé dans la coalition contre Daech et dont les services de police et de renseignement sont en contact régulier avec leurs homologues français. Leur sort ne pose donc a priori pas les problèmes humanitaires, sécuritaires ou diplomatiques des autres djihadistes français emprisonnés dans la région: une vingtaine d’individus détenus en Irak, où ils encourent la peine de mort, ou en Syrie, avec laquelle Paris n’a pas de relations diplomatiques ; et 200 à 300 Français aux mains des Kurdes syriens.
Les relations judiciaires entre les deux pays posent des problèmes dans des dossiers humanitaires ou de droit communMais le dossier des Français en Turquie demeure très délicat, dans un climat diplomatique tendu. Pas tant en raison des noms d’oiseaux («parrain du terrorisme», «état de mort cérébrale») que Recep Tayyip Erdogan réserve à Emmanuel Macron. Plus sérieusement, le chef de l’État français a, lors du dernier sommet de l’Otan, indiqué qu’Ankara travaille «parfois avec des intermédiaires de l’État islamique» et souligné qu’il était hors de question, comme la Turquie le souhaite, de «classer comme groupe terroriste les Unités de protection du peuple (YPG, Kurdes syriens) et leur bras politique, le PYD». De son côté, le président turc, au cours d’une réunion de l’Organisation de la coopération islamique, a déclaré: «Lors d’un récent sommet de l’Otan, le président français a de nouveau évoqué le terrorisme islamique. Combien de fois lui ai-je dit que l’islam signifie la paix. Comment pouvez-vous combiner la paix et le terrorisme en une phrase?»
Au-delà de ces passes d’armes, les relations judiciaires entre les deux pays posent des problèmes dans des dossiers humanitaires ou de droit commun. Un journaliste français, Loup Bureau, a ainsi été emprisonné pendant deux mois en 2017. Séjournant au Kurdistan irakien, ce journaliste indépendant, âgé à l’époque de 27 ans, avait voulu passer par le territoire turc pour gagner la Syrie et couvrir l’offensive des YPG contre Daech. La police turque avait saisi des photos de lui avec des combattants kurdes syriens qu’il avait interviewés. Poursuivi pour «appartenance à une formation armée» terroriste, encourant une lourde peine et incarcéré dans une prison de haute sécurité dans le Sud-Est anatolien (Kurdistan turc), Loup Bureau avait finalement été remis en liberté le 17 septembre 2017.
Ces dernières années, d’autres Français ont aussi été condamnés à de lourdes peines dans des affaires de mœurs ou de stupéfiants en dénonçant des procès inéquitables et de dures conditions de détention.
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