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Le Figaro, le 09/10/2019
Par Delphine Minoui
Deux jours après l’annonce du retrait américain, des blindés turcs ont passé la frontière.
La ville de Ras al-Ain bombardée ce mercredi. DELIL SOULEIMAN/AFP
La Turquie a tenu sa parole. Deux jours après l’annonce soudaine du retrait américain, et malgré les nouvelles menaces de Donald Trump, Ankara a fini par lancer son offensive en Syrie. Mercredi soir, des militaires turcs et leurs supplétifs syriens ont traversé la frontière en direction de Tal Abyad, selon une déclaration du Ministère de la Défense turc. L’opération militaire terrestre, qui a été précédée dans l’après-midi par une série de raids aériens aussitôt confirmés par Recep Tayyip Erdogan. «Les forces armées turques et l’Armée syrienne nationale (composée de rebelles syriens soutenus par Ankara) viennent de lancer l’opération Source de paix contre les terroristes du PKK/YPG et de Daech au nord de la Syrie. Notre mission est d’empêcher la création d’un corridor terroriste sur notre frontière, et d’apporter la paix dans ce secteur», avait déclaré en fin d’après-midi le président turc via son compte Twitter. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme, au moins quinze personnes ont perdu la vie, dont huit civils, dans des bombardements turcs. Tard dans la soirée, les forces kurdes déclaraient avoir repoussé l’offensive, sans donner plus de précision.
Double objectif
L’objectif, affiché depuis longtemps par Ankara, est double: éviter la création en Syrie d’une région autonome kurde contrôlée par un parti frère des rebelles armés du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan, considéré comme terroriste) et mettre en place une «zone de sécurité» pour encourager le retour des réfugiés syriens dans leur pays.
Voilà plusieurs années, déjà , qu’Erdogan demandait l’établissement d’une «zone tampon» pour contenir les forces armées kurdes à sa frontière. Une proposition longtemps rejetée par Washington. C’est en effet sur cette même portion de territoire contrôlée par les Forces démocratiques syriennes (FDS, dont font partie les YPG), acteurs incontournables du combat anti-Daech appuyés par les États-Unis, que les soldats américains avaient maintenu une présence après la chute des derniers bastions djihadistes.
Impatient, Erdogan avait menacé à maintes reprises d’envahir la région. Après une série d’échanges musclés sur fond de laborieuses négociations avec son homologue américain, les deux hommes avaient récemment tranché en faveur de la création d’une poche de sécurité de 5 kilomètres de profondeur le long de la frontière. Mais le président turc en demandait plus: pour lui, seul un périmètre de 30 kilomètres, entièrement sous contrôle turc, permettrait de satisfaire ses demandes. Dans la nuit de dimanche à lundi, le revirement américain lui a enfin donné la possibilité de mettre son plan à exécution. Pressé de passer à l’acte, Erdogan s’est d’ailleurs gardé de prendre en compte la nouvelle sortie, ce lundi, de Donald Trump qui, via son compte Twitter, se disait prêt à anéantir «complètement l’économie de la Turquie» si elle «dépasse les bornes».
C’est qu’à ces préoccupations sécuritaires s’ajoutent, pour le chef de l’État turc, des considérations de politique intérieure. Confronté à une crise économique, doublée d’une vague de ressentiment antisyriens – qui, selon les experts, auraient fait perdre à son parti la majorité des grandes villes au dernier scrutin -, Erdogan entend réinstaller au plus vite une partie des 3,6 millions de réfugiés dans leur pays.
L’offensive s’annonce néanmoins risquée. L’attentat-suicide, ce mercredi, à Raqqa, au nord de la Syrie, confirme la crainte que les djihadistes de Daech ne profitent de ce contexte volatil pour refaire surface. Si le président russe s’est contenté d’appeler son homologue turc à «bien réfléchir», la France a aussitôt affiché une position plus ferme en saisissant le Conseil de sécurité. Londres a pour sa part exprimé sa «sérieuse préoccupation».
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