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La Croix, le 17/08/2018
Audrey Parmentier
Les États-Unis et la Turquie connaissent une grave crise diplomatique qui pourrait fragiliser l’alliance historique entre les deux pays.
« Nos relations avec la Turquie ne sont pas bonnes en ce moment. » Vendredi 10 août, le président américain, Donald Trump, s’est fendu d’un tweet pour faire état des relations diplomatiques tendues entre Ankara et Washington. Au cœur de cette crise, il y a l’affaire Brunson, ce pasteur évangélique américain incarcéré depuis bientôt deux ans en Turquie (lire ci-dessous). De part et d’autre, chacun campe fermement sur ses positions, sans craindre la surenchère, au risque de remettre en cause une alliance historique.
« L’affaire du pasteur est devenue symbolique pour Donald Trump.Les élections de mi-mandat approchent etle président américain a besoin du soutien des évangéliques », estime Jean Marcou, professeur à Sciences-Po Grenoble, titulaire de la chaire Méditerranée–Moyen-Orient. De son côté, le président turc Recep Tayyip Erdogan s’offusque d’une telle ingérence et enchaîne les discours véhéments à l’égard de Washington. « Le chef de l’État turc pensait tabler sur ce sentiment de fierté nationale, mais il ne s’attendait pas à ce que les Américains soient aussi durs », reprend le chercheur.
Ce n’est pourtant pas la première fois que la Turquie, membre de l’Otan depuis 1952, est sanctionnée par son allié américain. Entre 1973 et 1978, l’intervention militaire turque sur l’île de Chypre avait entraîné la mise en œuvre d’un embargo américain sur les livraisons d’armes à destination de la Turquie. En 2003, c’est Ankara qui avait dit non à son allié « enrefusant de voir débarquer les troupes américaines sur son sol pour attaquer l’Irak », continue Jean Marcou. Très froides sous le président George W. Bush, les relations se sont apaisées sous son successeur Barack Obama.Jusqu’à la crise syrienne. Depuis 2013, Ankara critique le manque de fermeté des Américains en Syrie ainsi que leur soutien apporté aux Kurdes de Syrie.
Mais ces divergences ne suffisent pas à faire oublier leurs intérêts communs. « En cas de rupture, c’est la Turquie qui aurait le plus à perdre sur le plan économique et militaire », estimeJean-François Pérouse, ancien directeur de l’Institut français d’études anatoliennes (IFEA), avant de reprendre : « L’Organisation du traité de l’AtlanÂtiÂque nord (Otan) a permis à Ankara de modifier son armée notamment à travers le transfert de haute technologie. » Deuxième armée de l’Otan en nombre, la Turquie abrite la principale base aérienne de l’Alliance atlantique. Située dans le sud-est du pays, la base d’Incirlik soutient des opérations de la coalition anti-Âdjihadiste en Syrie. À plusieurs reprises, le président turc Recep Tayyip Erdogan avait agité l’idée de fermer la base, laissant planer la menace de quitter l’Otan. « L’idée d’une sortie reste marginale », tempère cependant Jean-François Pérouse.
En pleine crise avec les États-Unis, Ankara lâche du lest du côté européen. Mercredi, la Turquie a libéré le responsable local d’Amnesty International, Taner Kilic, vingt-quatre heures après avoir libéré deux soldats grecs détenus depuis près de cinq mois. S’il compte réchauffer ses relations avec l’Europe, le président turc regarde surtout vers l’Est. En avril dernier, la Turquie a signé avec la Russie un contrat d’achat du système de défense antiaérien S-400, une acquisition contestée par l’Otan qui a conduit les États-Unis à geler la fourniture des avions de combat F35. « Après la parenthèse de la guerre froide, la Turquie est de plus en plus attirée par son berceau à l’est », estime Yves Boyer, chercheur associé à la Fondation pour la recherche stratégique.
Recep Tayyip Erdogan tente ainsi de définir une stratégie d’alliances solides avec ses voisins. Preuve de son rôle croissant dans les crises régionales, Ankara fait partie du processus d’Astana qui vise à trouver une solution au conflit syrien. « La Turquie est un allié particulier qui vise à rééquilibrer la relation bilatérale longtemps favorable aux États-Unis », analyse Annick Cizel, spécialiste de politique étrangère américaine à l’université Sorbonne nouvelle-Paris 3, avant d’ajouter : « Pour les États-Unis, on peut dire que la Turquie a désormais le statut d’ami-ennemi. »
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