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Le Monde, le 27/03/2018
Par Cécile Ducourtieux (Bruxelles, bureau européen) et Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, bureau européen)
Les dirigeants de l’UE ont fait part à M. Erdogan de leurs « sujets de préoccupation » à Afrin et à Chypre, tout en voulant préserver l’accord sur les migrations de 2016
C’est Donald Tusk, avec son sens du parler vrai, qui a le mieux résumé cette délicate réunion entre les dirigeants de l’Union européenne et Recep Tayyip Erdogan, le président turc : « Nous ne sommes parvenus à aucune avancée concrète ce soir », a regretté le président du Conseil européen à l’issue d’échanges visiblement tendus dans la ville bulgare de Varna, lundi 26 mars.
C’était la première fois depuis près d’un an que les Européens tentaient de renouer le dialogue au plus haut niveau avec un pouvoir turc jugé indispensable pour limiter les arrivées de migrants, mais dont les dérives autoritaires ont rendu très illusoire le processus d’adhésion à l’Union.
La relation avec Bruxelles s’est brutalement détériorée après le coup d’Etat manqué du 15 juillet 2016, les purges de dizaines de milliers de fonctionnaires turcs qui ont suivi, ainsi que les condamnations de centaines de journalistes – la Turquie est devenue « la plus vaste prison pour journalistes » du monde selon l’ONG Reporters sans frontières. Sans compter les violentes accusations de M. Erdogan qui, en pleine campagne pour le référendum sur le renforcement de ses pouvoirs en 2017, est allé jusqu’à accuser la chancelière allemande, Angela Merkel, de « pratiques nazies ».
« J’ai soulevé [lors de la rencontre] tous nos sujets de préoccupation, de l’Etat de droit à la liberté de la presse et à la question syrienne, c’était une longue liste », a ajouté M. Tusk. L’ex-premier ministre polonais a souligné, à propos de l’intervention d’Ankara à Afrin et dans le nord de la Syrie visant à déloger la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG), que « l’escalade de la violence et des déplacements [de population], alors que la situation est déjà dramatique et volatile, doit être évitée ».
Donald Tusk, président du Conseil européen, à varna, le 26 mars. DIMITAR DILKOFF / AFP
Donald Tusk et Jean-Claude Juncker, le président de la Commission, qui l’accompagnait, ont en outre réitéré, lundi, le ferme soutien à Chypre et à la Grèce exprimé lors du Conseil européen du 23 mars. Nicosie estime que la Turquie a enfreint le droit international en faisant barrage, en février, à un navire italien qui se rendait dans les eaux territoriales chypriotes pour y prélever du méthane.
Deux militaires grecs ont été emprisonnés, le 1er mars, pour avoir franchi la frontière – illégalement, selon Ankara. Athènes juge qu’il s’agit d’une mesure de rétorsion pour son refus de livrer huit officiers turcs ayant fui leur pays après le coup d’Etat manqué. « Nous faisons confiance à nos amis turcs pour résoudre ce problème avant la Pâque grecque [le 8 avril] », a déclaré M. Juncker. « Rien de concret n’a été obtenu non plus sur ce plan », confiait un diplomate, lundi soir.
Si Bruxelles tenait à honorer ce rendez-vous de Varna, c’était surtout pour maintenir à flot l’accord sur la migration signé il y a tout juste deux ans, qui a permis d’arrêter les arrivées d’exilés sur les côtes grecques. « Il a été très efficace avec une diminution de 97 % des arrivées en Grèce », s’est félicité M. Juncker.
Les dirigeants de l’UE ont réitéré leur promesse de verser, dans le cadre de cet accord, une nouvelle tranche de 3 milliards d’euros pour l’aide aux quelque 3 millions de réfugiés syriens installés en Turquie. Une première tranche de 3 milliards a fini d’être versée, assure-t-on du côté européen, même si M. Erdogan a dénoncé des « retards » lundi : 1,8 milliard d’euros ont déjà été décaissés, le reste, 1,2 milliard, attend que les projets auxquels cet argent est destiné soient définitivement validés.
Lors de la conférence de presse conjointe des dirigeants européens et turc, à Varna en Bulgarie, le 26 mars. De g. à dr., le premier ministre bulgare Boyko Borissov, Donald Tusk, président du Conseil européen, le président turc Recep Tayyip Erdogan et Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne. DIMITAR DILKOFF / AFP
En revanche, pas question pour MM. Tusk et Juncker de lâcher du lest sur la libéralisation des visas pour les ressortissants turcs vers l’Europe, bien que cette mesure fasse elle aussi partie de l’accord de mars 2016. Les Européens exigent du pouvoir turc, avant tout assouplissement, qu’il modifie sa loi antiterroriste et ses règles de protection des données privées. Impossible tant que dure l’état d’urgence, répète-t-on à Ankara.
Les Européens refusent également de remettre à l’ordre du jour la modernisation de l’union douanière entre l’UE et la Turquie, autre priorité d’Ankara. Il en avait été question, fin 2016, la Commission allant jusqu’à réfléchir à une extension aux services de cet accord concernant avant tout les échanges de marchandises. Les Allemands, entre autres, ne veulent plus en entendre parler.
Pas question, enfin, de sortir du congélateur le processus d’adhésion de la Turquie à l’UE, même si M. Tusk ne l’a pas dit explicitement lundi. Et même si M. Juncker a, de son côté, fustigé « cette idée (…) parfois démagogique et populiste qui voudrait que nous rompions les négociations d’adhésion avec la Turquie ».
En vérité, plus aucune capitale européenne ne considère comme réaliste à moyen terme un arrimage du pays aux valeurs démocratiques de l’Union. Vienne réclame même l’arrêt pur et simple des discussions sur ce sujet, et Emmanuel Macron avait proposé, en janvier, de lui substituer un « partenariat stratégique ». Cette suggestion est sèchement repoussée par Ankara. Car M. Erdogan réclame, de son côté, une relance de ce processus. Il l’a redit à Varna : « Nous restons candidats (…), l’UE est un partenaire stratégique pour la Turquie, ce serait une erreur d’isoler notre pays. » « Notre rencontre d’aujourd’hui a montré que, si nos relations traversent une période difficile, dans les domaines où nous coopérons, nous coopérons bien », a conclu Donald Tusk, comme pour ne pas finir sur une mauvaise note.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/europe/article/2018/03/27/a-varna-reprise-du-dialogue-a-minima-entre-bruxelles-et-ankara_5276831_3214.html#K3cbZTpXbCMgEtOt.99
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