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Le Monde, le 14/02/2019
Par Isabelle Mandraud (Sotchi / Russie, envoyée spéciale)
Ankara veut instaurer une zone tampon dans le nord de la Syrie et chasser les forces kurdes près de ses frontières, alors que Moscou et Téhéran souhaitent que les forces syriennes garantissent la sécurité de cette zone.
Le départ proclamé des troupes américaines de Syrie a perturbé le sommet organisé entre Vladimir Poutine, Recep Tayyip Erdogan et Hassan Rohani, à nouveau réunis, jeudi 14 février, à Sotchi, dans le sud de la Russie, pour la quatrième fois depuis 2017. Salué comme un « pas positif » par le chef du Kremlin, le retrait de quelque 20 000 soldats américains annoncé par Donald Trump, sans précision de calendrier encore à ce jour, pourrait modifier l’équilibre des forces sur le terrain. « Nous ne savons pas ce qui va arriver », a prudemment commenté le dirigeant turc.
Allié sur le terrain en Syrie, le trio formé par la Russie, la Turquie et l’Iran, qui se retrouvait pour la première fois depuis la décision prise par Washington, a éprouvé des difficultés dans ce contexte, malgré les sourires et les poignées de main, à surmonter ses divergences de vue sur le contrôle de régions-clés du pays déchiré par huit années de guerre.
D’un côté, le Kremlin piaffe d’impatience et fait pression sur Ankara pour lancer une offensive sur la province d’Idlib, où les rebelles du groupe Hayat Tahrir Al-Cham, lié à Al-Qaida, ont renforcé leur emprise, jusqu’à dominer « 90 % du territoire », selon la diplomatie russe ; de l’autre, Ankara, qui a positionné ses troupes près de la ville de Manbij, veut instaurer une zone tampon dans le nord de la Syrie et chasser les forces kurdes près de ses frontières, alors que Moscou, tout comme Téhéran, souhaite que les forces syriennes garantissent la sécurité de cette zone.
Dans la province d’Idlib, a insisté M. Poutine, « le cessez-le-feu ne signifie pas que nous devons accepter la présence de groupes terroristes. Par conséquent, je suggère d’examiner les mesures concrètes que la Russie, la Turquie et l’Iran pourraient prendre pour détruire complètement le foyer terroriste. » La veille, déjà , le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, avait laissé libre cours à l’agacement de la Russie, en fustigeant « l’existence interminable de ce nid terroriste ». L’accord pour la création d’une zone de désescalade à Idlib, conclu en septembre, a manifestement fait long feu aux yeux du Kremlin.
« Nous avons déjà parcouru un long chemin, je suis convaincu que nous pourrons donner un nouvel élan à la normalisation de la situation en Syrie, a exhorté jeudi M. Poutine en s’entretenant au préalable en tête-à -tête avec son homologue turc. Si nous cherchons un compromis, nous réussirons sans aucun doute. » Le retrait américain est « un des plus grands défis à venir », lui a répondu M. Erdogan, ajoutant : « L’intégrité territoriale de la Syrie ne sera préservée que si Manbij et l’est de l’Euphrate sont débarrassés des YPD [Unités de protection du peuple, une milice kurde soutenue par les Etats-Unis mais considérée comme un groupe terroriste par Ankara]. »
Un territoire d’à peine plus d’un kilomètre carré
Ces unités, avec l’appui des combattants arabes des Forces démocratiques syriennes (FDS) et de la coalition américaine, participent aux combats contre les djihadistes de l’organisation Etat islamique, acculés dans la dernière poche de résistance dans la région de Deir ez-Zor, sur un territoire d’à peine plus d’un kilomètre carré, désormais sur le point de tomber.
Le dirigeant turc a bien évoqué la formation « de patrouilles communes », chargées de contenir « les groupes radicaux » dans la province d’Idlib. Mais cette idée, évoquée depuis septembre, n’a donné lieu à aucun détail. Pour M. Erdogan, qui n’en a pas démordu, la coopération à Idlib doit être également valable à Afrin, à l’est de l’Euphrate. Il a surtout mis en garde contre une nouvelle crise humanitaire que provoquerait, selon lui, une offensive à Idlib.
En réponse, Vladimir Poutine a réitéré son idée de rétablir le traité de sécurité de 1998 entre la Turquie et la Syrie, exhortant ainsi le chef de l’Etat turc à renouer les liens avec le régime de Bachar Al-Assad, auquel Ankara s’oppose. Ce traité oblige la Syrie à empêcher toute activité sur son territoire qui mettrait en péril la sécurité de la Turquie en permettant à son armée, le cas échéant, de franchir la frontière. La sécurité, oui, mais la Syrie forme un seul peuple et les Kurdes en font partie, a appuyé le président iranien, Hassan Rohani.
A Sotchi, le chef du Kremlin a, enfin, tenté de relancer la création d’un Comité constitutionnel sur la Syrie, en estimant « important qu’il commence à travailler dès que possible ». Ce point figure parmi seize autres dans la plate-forme commune adoptée à l’issue du sommet, sans grande avancée. Pour Moscou, la priorité repose clairement sur « l’élimination » des groupes armés d’Idlib, tout en profitant du vide que laisse entrevoir le départ des troupes américaines pour faire monter la pression sur Ankara afin que la partie turque se rapproche du régime de Damas.
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