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Le Monde, le 21/02/2018
Par Marie Jégo (Istanbul, correspondante) et Allan Kaval
Des forces fidèles à Bachar Al-Assad s’opposent à l’offensive turque sur l’enclave.
Un convoi de combattants pro-Assad passe devant un portrait du leader du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) Abdullah Öcalan, à son arrivée dans la région d’Afrin, dans le nord de la Syrie. GEORGE OURFALIAN / AFP
Le signal d’un accord entre les forces kurdes et le régime syrien était attendu depuis près de quarante-huit heures. C’est finalement dans l’après-midi de mardi 20 février que les milices loyales à Damas ont annoncé leur déploiement dans l’enclave d’Afrin, en soutien aux combattants kurdes des Unités de protection du peuple (YPG), en proie à une offensive de l’armée turque et de ses supplétifs issus de la rébellion syrienne depuis le 20 janvier.
Les YPG sont les alliés de la coalition internationale menée par les Etats-Unis. Mais à Afrin, attaquées par Ankara, elles n’ont pas bénéficié du soutien de leurs alliés occidentaux. Il serait inconcevable, en effet, pour une alliance militaire dirigée par Washington, de s’opposer à l’offensive d’une puissance majeure de l’OTAN.
« La coalition internationale ne fait rien pour nous à Afrin. Alors, mieux vaut le régime que les Turcs… », confiait lundi, au Monde, Ilham Ahmed, une cadre dirigeante kurde de Syrie. Le soutien de Damas aux forces kurdes s’est finalement matérialisé mardi après-midi par une colonne de pick-up ornés de drapeaux syriens faisant route vers le territoire tenu par les Kurdes, où les couleurs du régime ne flottent plus depuis 2012. Ces renforts de plusieurs centaines d’hommes, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, n’appartiennent pas à l’armée syrienne, mais pour l’essentiel à des forces irrégulières locales de la province d’Alep.
« Force symbolique »
Malgré leur déploiement médiatisé, elles n’ont pas vocation à apporter un appui militaire significatif sur les lignes de front d’Afrin, où les forces turques et leurs alliés ont accéléré leur avancée depuis lundi. « Ces forces sont venues pour que l’aviation turque mette fin à ses frappes sur Afrin », indique au Monde Aldar Khalil, un haut responsable kurde syrien, à défaut d’une décision de la part de Moscou d’interdire à l’aviation turque d’accéder au ciel syrien.
« Le régime syrien et la Russie ont des positions différentes sur Afrin : la Russie a empêché à plusieurs reprises que des forces du régime viennent à Afrin, explique Aldar Khalil. Et si les frappes turques continuent, c’est parce que la Russie le permet. » Du point de vue d’Ankara, le déploiement de mardi n’a donc pas de quoi inquiéter. « Les YPG ont pu surévaluer la capacité d’une force symbolique à dissuader la Turquie »,estime Noah Bonsey, de l’International Crisis Group. De fait, à peine entrées dans la zone d’Afrin, les milices prorégime ont été ciblées par des « tirs d’avertissement » de l’artillerie turque.
« Une dizaine de véhicules tout-terrain faisant route vers Afrin ont été repérés ce soir, mais à l’issue de tirs d’artillerie [turcs], ils ont dû rebrousser chemin. (…) Nous avons contacté hier le très respecté Poutine et le très respecté Rohani, nous avons des ententes sur le sujet. Malheureusement, certains groupes terroristes prennent des décisions erronées, et ils devront en assumer la responsabilité », a expliqué le président Recep Tayyip Erdogan, mardi à Ankara. Les autorités turques considèrent comme « terroristes » les milices YPG, du fait de leurs liens avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), en guerre contre Ankara depuis plus de trente ans.
D’emblée, les autorités turques ont mis en doute le soutien des forces prorégime aux YPG. « Ces informations sont fausses, elles n’ont d’ailleurs pas été confirmées par Damas », a déclaré mardi le porte-parole du gouvernement turc. Si tel était le cas, « ce serait un désastre pour la région », a-t-il ajouté. Ibrahim Kalin, le porte-parole de la présidence, n’a pas exclu pour sa part l’existence de « négociations secrètes et sales »entre Damas et les YPG. Les engagements pris par Vladimir Poutine à l’égard du président turc ont malgré tout été jugés assez solides pour accomplir l’objectif annoncé des forces turques : encercler et assiéger la ville d’Afrin. Environ 1 200 hommes ont été envoyés en renfort par la Turquie mardi.
« Nous couperons l’aide extérieure à la région et à la ville, et cette organisation terroriste n’aura pas les moyens de négocier avec qui que ce soit », a promis M. Erdogan lors d’un discours prononcé mardi devant le Parlement. Une chose est sûre, le déploiement des forces prorégime à Afrin n’a pas eu lieu avec l’aval de Moscou. Voilà pourquoi le président Erdogan est ressorti lundi rasséréné de son entretien par téléphone avec Vladimir Poutine, estimant qu’il avait le plein soutien de ce dernier pour mener ses opérations dans le nord de la Syrie. « La Russie comprend la détermination de la Turquie dans le cadre de l’opération “Rameau d’olivier” [le nom de l’offensive turque]. Si le régime s’y aventure, cela ne sera pas sans conséquences. »
Le Kremlin n’a pas perdu l’espoir d’une réconciliation à venir entre le président syrien, Bachar Al-Assad, et son homologue turc. « Je suis convaincu que les intérêts légitimes de garantie de la sécurité de la Turquie peuvent être pleinement réalisés et satisfaits par un dialogue direct avec le gouvernement syrien », a assuré mardi Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe.
Maîtresse de l’espace aérien au nord de la Syrie, la Russie dispose d’un puissant levier de pression sur Ankara. Le ciel d’Afrin a ainsi été fermé aux avions turcs pendant plusieurs jours après la destruction d’un chasseur SU-25 russe par la rébellion anti-Assad dans la région d’Idlib.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/syrie/article/2018/02/21/a-afrin-les-kurdes-recoivent-le-soutien-de-milices-proregime_5260209_1618247.html#y5v2q2XJLOk3G2rv.99
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