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Libération avec AFP, le 31/07/2015
Turquie: le jeune leader prokurde Selahattin Demirtas, a la tête du Parti démocratique du peuple (HDP), le 28 juillet 2015 à Ankara Turquie (Photo ADEM ALTAN. AFP)
Surnommé le «Obama kurde» par ses partisans en Turquie, le jeune leader prokurde Selahattin Demirtas est depuis son récent succès électoral une cible prioritaire du pouvoir islamo-conservateur, qui exploite sa relation parfois ambiguë avec la guérilla meurtrière du PKK.
A la tête du Parti démocratique du peuple (HDP), M. Demirtas est devenu à 42 ans l’opposant numéro un de l’autoritaire président Recep Tayyip Erdogan, qu’il n’hésite pas à provoquer publiquement et frontalement en s’interrogeant par exemple sur sa santé mentale.
Avocat de formation, ses dons d’orateur sont unaniment reconnus et lui assurent une large couverture médiatique face à d’autres leaders de l’opposition nettement plus effacés. M. Erdogan l’a traité avec un mépris non dissimulé d’«infidèle», ainsi que de «beau gosse» et de «pop star»…
Demirtas est désormais visé par une enquête judiciaire pour «troubles à l’ordre public» et «incitation à la violence». Les faits remontent à octobre 2014, mais la procédure n’a été lancée que jeudi, en pleine offensive du pouvoir contre la rébellion du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).
Au moins 35 personnes avaient été tuées cet automne dans des manifestations, soutenues par le HDP, pour protester contre le refus du pouvoir turc d’aider les Kurdes de Syrie menacés par l’avancée des jihadistes du groupe Etat islamique (EI).
Pour M. Demirtas, le président turc n’a de cesse de vouloir «punir» son parti pour son score inattendu aux législatives du 7 juin. Avec 13% des voix et 80 députés, sa progression spectaculaire explique largement la contre-performance du parti au pouvoir AKP, privé de la majorité absolue pour la première fois depuis 2002.
Un affront dont M. Erdogan ne se serait pas remis et qui expliquerait à lui seul la stratégie actuelle du pouvoir et sa «guerre contre le terrorisme» lancée simultanément contre le PKK et le groupe Etat islamique (EI).
«Cette guerre n’est pas destinée à protéger notre pays mais à protéger le palais», a dit jeudi M. Demirtas à l’AFP, accusant le président turc de faire de «l’esbroufe» à l’intention des Occidentaux en prétendant s’en prendre à l’EI.
– Lettre ouverte –
Selon lui, l’unique objectif du président est de «déstabiliser» le pays dans l’espoir de créer un réflexe légitimiste favorable à l’AKP en cas de législatives anticipées.
Car la Turquie est toujours en quête d’un gouvernement, l’AKP étant chargé d’expédier les affaires courantes en attendant un hypothétique accord de coalition. Mais les discussions entamées avec le parti social-démocrate CHP piétinent, et la presse table déjà sur un nouveau scrutin en novembre.
Reconnu comme un adversaire de premier plan, M. Demirtas reste malgré tout sur la défensive au sujet du PKK, classé comme organisation terrroriste par les Etats-Unis et l’Union européenne.
Il s’est montré réticent à condamner les dernières attaques de la guérilla kurde en assurant qu’il était impossible de mettre sur le même plan le PKK et l’EI comme le fait Ankara.
Il est aussi régulièrement mis en cause pour l’engagement de son frère Nurettin qui a rejoint l’état-major de la rébellion dans les montagnes du nord de l’Irak. Le leader kurde répond qu’il n’a pas de nouvelles de ce frère depuis des années et que «le HDP n’est pas la branche politique du PKK», comme l’en accuse le pouvoir.
Vendredi, le journal à grand tirage Hurriyet, considéré comme modéré, adressait une «lettre ouverte» à M. Demirtas lui enjoignant de lever tout ambiguïté.
«Cher Demirtas, écrit le journal, sois celui qui a le courage de faire le premier pas. Tourne-toi vers la montagne et crie. Dis-leur: +vous ne pouvez pas défendre mes droits en versant le sang+ (…) Tant que n’auras pas montré autant de détermination avec ceux de la montagne qu’avec Erdogan, ton étoile pâlira».
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