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Le Monde, le 07/02/2018
ar Cécile Ducourtieux (Strasbourg, Envoyée spéciale) et Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, bureau européen)
La Turquie plaide pour la relance de son processus d’adhésion, commencé en 2004 et totalement arrêté, plusieurs pays s’étant prononcés contre.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan et le président du Conseil européen Donald Tusk, en mai 2017 à Bruxelles. POOL / REUTERS
Donald Tusk, le président du Conseil européen, a confirmé, mardi 6 février, la tenue d’un prochain sommet réunissant les responsables des institutions européennes et le président turc Recep Tayyip Erdogan. La rencontre aura lieu le 26 mars à Varna, en Bulgarie, en présence de Boïko Borissov, premier ministre de ce pays qui exerce actuellement la présidence tournante de l’Union.
Cette réunion, jugée impossible il y a quelques semaines encore, ne fait pas l’unanimité au sein des Etats membres. Elle était toutefois devenue inévitable compte tenu des pressions exercées par la diplomatie turque à Bruxelles. Faruk Kaymakci, le représentant permanent de la Turquie auprès de l’UE, plaidait ainsi récemment, devant des journalistes, pour la relance du processus d’adhésion de son pays, commencé en 2005 – et totalement arrêté à ce jour -, même si la dérive du pouvoir à Ankara le rend plus impossible que jamais, et même si la chancelière allemande Angela Merkel et une série de pays (l’Autriche, le Danemark, les Pays-Bas, mais aussi la France) s’y opposent. « L’adhésion n’est pas envisageable, nous devons interrompre le processus d’élargissement. Ce pays s’écarte de nos valeurs européennes, il est sur la mauvaise voie, même s’il y a eu des signaux contradictoires ces dernières semaines », explique Manfred Weber, le président du principal groupe politique à Strasbourg, le PPE.
« Pleine adhésion »
« Nous désirons une pleine adhésion à l’Europe », a répliqué récemment M. Erdogan dans une interview à  La Stampa. Au passage, il rejetait le « partenariat » que lui a proposé récemment Emmanuel Macron.« L’UE bloque l’accès à la négociation et laisse entendre que l’absence de progrès dépend de nous. C’est injuste. Tout comme le fait que certains pays de l’UE avancent pour nous d’autres options que l’adhésion », expliquait M. Erdogan.
À Bruxelles, M. Kaymakci enchaîne : « La Turquie est un pays européen d’un point de vue géographique, elle apporterait un marché considérable à l’Union, qui est en train de perdre un membre avec le Brexit. L’UE parle d’une relance de l’élargissement aux pays des Balkans occidentaux et la Turquie en est un », déclare le diplomate, jugeant « indécente » l’idée d’un simple partenariat.
Et les droits de l’homme, l’Etat de droit ? La Turquie entend « évidemment » les améliorer, affirme le représentant permanent, même s’il reste vague, par exemple, sur le sort des nombreux journalistes incarcérés – dont le correspondant du journal allemand Die Welt. « Nous ne voulons pas rejoindre l’UE pour créer des problèmes, mais pour en respecter les obligations », assure-t-il.
Campagne de répression
Soucieux de ne pas créer de tensions supplémentaires, le Conseil et la Commission restent évasifs sur les thèmes du futur « sommet » – en fait une rencontre de deux ou trois heures. « Ce sera l’occasion d’évoquer nos relations et le moyen de les faire progresser, les questions régionales et internationales, les points d’intérêt mutuel, l’Etat de droit et les libertés », a indiqué le porte-parole de la Commission, mercredi. Les « questions régionales » incluant apparemment l’actuelle offensive de l’armée turque contre les milices kurdes en Syrie, qui inquiète tant Bruxelles que Washington, seront également au programme.
Aux yeux de nombreux diplomates à Bruxelles, il n’est toutefois pas certain qu’une telle rencontre apaisera les tensions nées après la campagne de répression lancée par le gouvernement turc à l’issue du putsch manqué de juillet 2016 et des attaques verbales de M. Erdogan contre l’Allemagne, les Pays-Bas ou la Belgique lors de la campagne pour le référendum d’avril 2017 sur le renforcement de ses pouvoirs. Il reste que l’Union doit afficher un minimum d’ouverture en raison de sa dépendance à Ankara pour la gestion des flux migratoires, la lutte antiterroriste et l’identification des « revenants » chassés des zones contrôlées par l’organisation Etat islamique.
Ankara veut donc en profiter pour évoquer la réduction de 105 millions d’euros d’une partie des fonds de pré-adhésion qui lui étaient promis (4,5 milliards d’euros entre 2014 et 2020). Et obtenir une décision sur la libéralisation des visas pour les Turcs se rendant dans l’Union. Cette mesure avait été promise par Bruxelles dans le cadre de l’accord sur la migration, en mars 2017, mais se heurte au refus du gouvernement turc de réviser notamment certaines de ses lois antiterroristes, jugées trop liberticides.
« Pause »
La Turquie exige, enfin, que débutent des discussions en vue de moderniser un accord douanier datant de 1996 et concernant essentiellement les échanges de biens. La Commission devait étudier son renouvellement, afin de l’étendre aux échanges de services notamment, mais la Grèce et les Pays-Bas affichaient leurs réticences. Ensuite, ce sont les tensions entre Ankara et Berlin, au printemps 2017, qui ont bloqué le processus. La diplomatie turque dit cependant espérer une relance des relations bilatérales, même si l’Allemagne n’a pas oublié les propos de M. Erdogan sur les pratiques « nazies » de M. Merkel, suite à l’interdiction faite à des ministres turcs d’organiser des meetings de soutien au président dans des villes allemandes.
Les Pays-Bas, confrontés aux mêmes difficultés ont, eux, refusé de présenter les excuses qu’exigeait d’eux le gouvernement d’Ankara, pour avoir interdit au ministre turc des affaires étrangères d’atterrir pour se rendre à un meeting, en mars 2017. Les relations diplomatiques entre les deux pays sont désormais gelées et l’ambassadeur néerlandais ne retournera pas dans la capitale turque, a confirmé le ministre des affaires étrangères, Halbe Zijlstra, au début de la semaine. Il évoque « une pause » qui ne s’arrêtera que si la Turquie fait « un pas » afin de renouer le dialogue.
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