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20 Minutes,  le 15/03/2016
L’auteure présumée de l’attentat suicide à la voiture piégée qui a tué 35 personnes dimanche à Ankara était une rebelle du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) liée aux combattants kurdes de Syrie. L’information a été confirmée ce mardi par le ministère turc de l’Intérieur.
Une jeune recrue entraînée en Syrie
« Il a été établi formellement qu’il s’agit de Seher Cagla Demir, née en 1992 (…) entraînée en Syrie par l’organisation terroriste YPG », les Unités de protection du peuple, le bras armé de la principale formation kurde en Syrie, a indiqué le ministère dans un communiqué.
Selon le ministère, cette femme de 24 ans identifié grâce à ses empreintes digitales, a rejoint les rangs du PKK en 2013.
En réponse à cet attentat, la Turquie a mené de frappes lundi. Menées par 11 avions de combat, elles ont visé notamment la zone de Kandil, dans les montagnes de l’extrême nord de l’Irak, où sont retranchés les chefs rebelles du PKK, a précisé l’état-major dans un communiqué.
Un deuxième kamikaze ?
Les autorités d’Ankara pensent que la jeune femme a été aidée par un deuxième « kamikaze », un homme dont l’identité n’a pas été révélée.
L’attentat n’a pas été revendiqué mais le Premier ministre Ahmet Davutoglu s’est déclaré dès lundi « quasi-certain » qu’il était l’œuvre du PKK.
Depuis l’attentat de dimanche, la police a procédé à 233 interpellations à travers la Turquie dans les milieux kurdes, a par ailleurs rapporté l’agence de presse progouvernementale Anatolie.
Le mode opératoire de cet attentat se rapproche d’une autre attaque à la voiture piégée, qui a visé le 17 février à Ankara des cars transportant du personnel militaire et fait 29 morts. Un groupe radical et dissident du PKK, les Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK), en avait assumé la responsabilité.
Ahmet Davutoglu et le président turc Recep Tayyip Erdogan avaient pour leur part attribué cette précédente attaque aux Kurdes syriens des YPG avec le soutien du PKK. Ces deux mouvements avaient catégoriquement rejeté ces accusations.
La guerre entre le PKK et l’armée turque s’est « déplacée » en ville
Dans une interview au Times, réalisée avant l’attentat-suicide de dimanche, l’un des responsables du PKK, Cemil Bayik, avait prévenu que les combats entre les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et l’armée turque auraient désormais lieu « partout ».
« Jusqu’à récemment la guerre avec l’armée turque avait seulement lieu dans les montagnes. Puis elle s’est déplacée dans les villes. Maintenant, il y aura des combats partout », a assuré Cemil Bayik au quotidien britannique quatre jours avant l’attentat.
« A ce stade de la lutte, tout ce que nos combattants ont l’ordre de faire sera légitime », a ajouté l’homme de 65 ans lors de cette interview réalisée dans les monts Kandil, bases arrière du PKK dans le nord de l’Irak.
« Les Turcs ont pillé et brûlé tout ce qu’ils pouvaient dans les villes kurdes où des couvre-feux ont été imposés », a-t-il dit. « Alors maintenant, notre peuple a soif de vengeance (…). C’est une nouvelle ère de la lutte du peuple ».
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Minutes, le 15.03.2016Â
L’auteure présumée de l’attentat suicide à la voiture piégée qui a tué 35 personnes dimanche à Ankara était une rebelle du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) liée aux combattants kurdes de Syrie. L’information a été confirmée ce mardi par le ministère turc de l’Intérieur.
Une jeune recrue entraînée en Syrie
« Il a été établi formellement qu’il s’agit de Seher Cagla Demir, née en 1992 (…) entraînée en Syrie par l’organisation terroriste YPG », les Unités de protection du peuple, le bras armé de la principale formation kurde en Syrie, a indiqué le ministère dans un communiqué.
Selon le ministère, cette femme de 24 ans identifié grâce à ses empreintes digitales, a rejoint les rangs du PKK en 2013.
En réponse à cet attentat, la Turquie a mené de frappes lundi. Menées par 11 avions de combat, elles ont visé notamment la zone de Kandil, dans les montagnes de l’extrême nord de l’Irak, où sont retranchés les chefs rebelles du PKK, a précisé l’état-major dans un communiqué.
Un deuxième kamikaze ?
Les autorités d’Ankara pensent que la jeune femme a été aidée par un deuxième « kamikaze », un homme dont l’identité n’a pas été révélée.
L’attentat n’a pas été revendiqué mais le Premier ministre Ahmet Davutoglu s’est déclaré dès lundi « quasi-certain » qu’il était l’œuvre du PKK.
Depuis l’attentat de dimanche, la police a procédé à 233 interpellations à travers la Turquie dans les milieux kurdes, a par ailleurs rapporté l’agence de presse progouvernementale Anatolie.
Le mode opératoire de cet attentat se rapproche d’une autre attaque à la voiture piégée, qui a visé le 17 février à Ankara des cars transportant du personnel militaire et fait 29 morts. Un groupe radical et dissident du PKK, les Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK), en avait assumé la responsabilité.
Ahmet Davutoglu et le président turc Recep Tayyip Erdogan avaient pour leur part attribué cette précédente attaque aux Kurdes syriens des YPG avec le soutien du PKK. Ces deux mouvements avaient catégoriquement rejeté ces accusations.
La guerre entre le PKK et l’armée turque s’est « déplacée » en ville
Dans une interview au Times, réalisée avant l’attentat-suicide de dimanche, l’un des responsables du PKK, Cemil Bayik, avait prévenu que les combats entre les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et l’armée turque auraient désormais lieu « partout ».
« Jusqu’à récemment la guerre avec l’armée turque avait seulement lieu dans les montagnes. Puis elle s’est déplacée dans les villes. Maintenant, il y aura des combats partout », a assuré Cemil Bayik au quotidien britannique quatre jours avant l’attentat.
« A ce stade de la lutte, tout ce que nos combattants ont l’ordre de faire sera légitime », a ajouté l’homme de 65 ans lors de cette interview réalisée dans les monts Kandil, bases arrière du PKK dans le nord de l’Irak.
« Les Turcs ont pillé et brûlé tout ce qu’ils pouvaient dans les villes kurdes où des couvre-feux ont été imposés », a-t-il dit. « Alors maintenant, notre peuple a soif de vengeance (…). C’est une nouvelle ère de la lutte du peuple ».
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