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Courrier International, le 02/11/2021
Une série de vidéos réalisées par des réfugiés syriens, tournant en dérision leurs conditions de vie en Turquie et diffusées sur les réseaux sociaux, pourraient valoir à leurs auteurs l’expulsion vers la Syrie. Une affaire qui divise la presse turque.
En Turquie, alors que s’aggrave la crise économique, une vague anti-réfugiés monte dans l’opinion publique. Premiers visés, les Syriens, au nombre de 3,5 millions dans le pays. Un contexte dans lequel une simple vidéo diffusée sur les réseaux sociaux peut suffire à mettre le feu aux poudres.
Une interview dans les rues d’Istanbul menée par une chaîne YouTube a ainsi dégénéré lorsque des habitants ont pris à partie la réfugiée syrienne interrogée, l’accusant de bénéficier de plus d’avantages sociaux qu’eux. “Tu vis mieux que moi, moi je ne peux pas acheter de bananes, vous, vous en achetez par kilos !” lui lance un badaud. Dans les jours suivants, des réfugiés syriens se filment par dérision en train de manger des bananes et diffusent les vidéos sur Internet.
La réponse du gouvernement ne s’est pas fait attendre : le ministre de l’Intérieur a ordonné l’arrestation de 31 personnes identifiées sur ces vidéos. Onze personnes ont été arrêtées à Istanbul, rapporte le média en ligne Gazete Duvar, et huit autres à Izmir, pour atteinte à l’ordre et à la sécurité publics, annonce le quotidien d’opposition nationaliste Yeniçag, qui se félicite en titrant :
Ces Syriens qui ont rabaissé la Turquie vont maintenant être renvoyés en Syrie.”
L’occasion, pour la presse d’opposition de droite de s’en prendre au gouvernement, accusé de laxisme : “On en arrive au point où des migrants font des vidéos pour se moquer des difficultés économiques des enfants de ce pays, ils vont même jusqu’à manquer de respect au drapeau turc, en remplaçant le croissant par une banane !” s’étouffe un chroniqueur influent du quotidien Habertürk. “Pourtant, les vrais coupables ne sont pas ces bandes de migrants mais le pouvoir qui les protège, les recueille sans conditions et sans raison, alors qu’ils sont capables de tant d’hostilité et de manque de respect envers ce pays et qu’ils représentent un danger pour l’avenir de la Turquie.”
La presse progouvernementale, elle, est plus mitigée, à l’image du quotidien Sabah : “Ces jeunes ont peut-être voulu utiliser les réseaux sociaux pour protester contre les discriminations et la stigmatisation dont ils sont l’objet, mais ils n’ont réussi qu’à se rendre antipathiques, à énerver même les gens qui sont sensibles aux droits des réfugiés, et à donner des munitions aux politiciens et aux journaux qui prospèrent sur la haine des étrangers.”
Birgün est moins timide dans sa critique : “La république bananière” titre le quotidien proche de l’opposition de gauche. Birgün demande à un avocat : “Selon quelle loi manger une banane est-il devenu un crime ?” “Prendre au sérieux des vidéos absurdes est encore plus absurde”, critique l’avocat Abdulhalim Yilmaz, qui conteste la légalité de la décision de renvoi en Syrie. “Si des étrangers sont indésirables dans un pays, l’État peut procéder à leur expulsion, mais il s’agit ici de Syriens qui sont sous le statut de protection temporaire et qui ne peuvent donc pas être légalement déportés en Syrie tant que la guerre y fait rage. Je pense donc que la décision d’expulsion devrait être annulée par le tribunal.”
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