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Le Figaro, le 06/04/2021
Par Anne Andlauer
De notre correspondante à Istanbul
Ursula von der Leyen et Charles Michel ont rencontré le président turc après une pénible année 2020.
Recep Tayyip Erdogan a reçu, mardi, au palais présidentiel, à Ankara, le président du Conseil européen, Charles Michel (à gauche) et la présidente de la Commission, Ursula Von der Leyen. -/AFP
Si l’année 2021 devait confirmer le redoux dans les rapports turco-européens, la rencontre de mardi marquera, a posteriori, une étape importante. Le président du Conseil européen Charles Michel et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ont voyagé jusqu’à Ankara pour échanger de vive voix avec Recep Tayyip Erdogan, qui sait toute la symbolique d’un tel déplacement et y tenait particulièrement.
Le chef de l’État turc avait préparé le terrain. Depuis novembre, il n’a pas eu un mot de travers pour ses homologues européens, qu’il accusait de tous les maux quelques semaines auparavant. «L’année 2020 n’a pas été facile pour les relations Turquie-UE. Nous avons dû gérer des questions déplaisantes créées, pour la plupart, de manière artificielle», affirmait-il en janvier aux ambassadeurs européens dans son pays, maniant l’euphémisme avec aplomb. Recep Tayyip Erdogan s’était dit prêt à «remettre nos relations sur les rails», à «ouvrir une nouvelle page». Charles Michel et Ursula von der Leyen sont donc venus lui exposer les conditions de ce possible réchauffement.
«L’Union européenne a un intérêt stratégique à développer une relation mutuellement bénéfique avec la Turquie. Nous tendons la main en proposant un agenda positif, et c’est à la Turquie de saisir cette opportunité», a insisté le président du Conseil européen au cours d’une conférence de presse à l’issue de la rencontre. «Nous ne sommes qu’au début de ce chemin. Les mois et semaines à venir montreront jusqu’où nous pouvons aller», a renchéri la présidente de la Commission.
«Désescalade»
Les dirigeants de l’UE ont laissé entrevoir à Recep Tayyip Erdogan les bénéfices qu’il pourrait tirer d’un climat durablement apaisé – des bénéfices essentiellement économiques. Il s’agit d’une corde sensible pour le président turc, à l’heure où son économie est empêtrée dans l’inflation, le chômage, les difficultés monétaires et l’extrême méfiance des investisseurs étrangers. L’UE se dit prête à moderniser l’union douanière avec Ankara, alors que cette réforme était jugée «inenvisageable» à l’automne 2020. À l’époque, Erdogan envoyait des navires de recherche d’hydrocarbures dans des zones maritimes revendiquées par la Grèce et multipliait les affronts, notamment à l’égard d’Emmanuel Macron. Depuis, ses bateaux sont rentrés au port, le ton est nettement plus cordial, et les discussions ont repris avec Athènes. «Cette désescalade est un développement positif. Elle doit être soutenue et renforcée», a résumé Charles Michel, rappelant l’approche «progressive, conditionnelle et réversible» vis-à -vis d’Ankara.
L’UE propose aussi de reprendre le dialogue à haut niveau suspendu en 2019 sur certains sujets comme l’environnement ou la santé, et de poursuivre son soutien financier aux quatre millions de réfugiés installés en Turquie. Les dirigeants européens n’ont en revanche fait aucune mention publique de la question des visas Schengen, si importante pour Ankara, qui souhaite les voir facilités, voire supprimés pour ses citoyens.
La Turquie de Recep Tayyip Erdogan est donc sous observation, et cela vaut aussi dans le domaine des droits de l’homme. Ursula von der Leyen et Charles Michel, qui se savaient attendus sur ce point, ont lourdement insisté. Le président du Conseil a assuré avoir transmis au chef de l’État turc «les profondes inquiétudes» de l’UE, citant notamment le retrait récent de la convention d’Istanbul contre les violences faites aux femmes. La présidente de la Commission a qualifié le sujet de «priorité absolue». «Sans améliorations dans ces domaines, les États membres et leurs opinions publiques n’accepteront pas un agenda positif avec la Turquie», fait valoir une source européenne.
Le Conseil européen des 24 et 25 juin permettra de juger des éventuels progrès, et donc de la sincérité du chef de l’État turc.
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