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Le Point avec AFP, le 26/06/2018
Vladimir Poutine a félicité lundi le président turc pour son nouveau mandat. Angela Merkel a appelé à une Turquie stable, après des mois de tensions politiques.
La Russie et la Bulgarie ont félicité Recep Tayyip Erdogan pour sa victoire tandis que la chef de la diplomatie européenne a remis en cause l’élection. © / AFP/ KAYHAN OZER
« La Turquie, avec un taux de participation de près de 90 %, a donné une leçon de démocratie au monde entier », a déclaré Recep Tayyip Erdogan tout juste après sa victoire à l’élection présidentielle turque, dimanche. L’actuel président a remporté l’élection présidentielle dès le premier tour avec 52,5 % des voix. Il maintient sa majorité au Parlement grâce à l’alliance de son parti avec les ultranationalistes du MHP. Réagissant à la réélection de Recep Tayyip Erdogan, les États-Unis ont appelé, par la voix de Sarah Sander, porte-parole de la Maison-Blanche, Ankara à « prendre des mesures afin de renforcer la démocratie ».
« Le Royaume-Uni a hâte de poursuivre ses rapports étroits avec la Turquie », a de son côté déclaré le porte-parole de la Première ministre britannique Theresa May. « Les deux pays ont un éventail large d’intérêts communs, notamment la sécurité de la région, la lutte contre le terrorisme, les investissements et le commerce bilatéraux. Nous coopérerons avec le président Erdogan et son gouvernement pour développer cette important relation bilatérale ». Il a déclaré attendre le rapport des observateurs de l’élection pour se prononcer sur son équité.
Vers une Turquie plus stable ?
Après de fortes turbulences ces derniers mois entre les deux pays, la chancelière Angela Merkel a de son côté félicité Recep Tayyip Erdogan et déclaré « se réjouir de poursuivre et renforcer la coopération de nos pays ». L’Allemagne, où vit une importante diaspora turque, souhaite « être le partenaire d’une Turquie stable et pluraliste, dans laquelle la participation démocratique et la préservation de l’État de droit sont renforcées », ajoute Mme Merkel dans un message de félicitations.
Une stabilité évoquée également par le Premier ministre hongrois. Viktor Orbán a ainsi félicité Recep Tayyip Erdogan, estimant que « la stabilité de la Turquie est une bonne nouvelle » pour l’Europe. Dans une lettre au président turc, M. Orbán affirme que « notre continent est confronté à de sérieux problèmes de sécurité et il est essentiel de les surmonter par une coopération prévisible et efficace avec la Turquie ».
Le soutien de Vladimir Poutine
Vladimir Poutine s’est montré pour sa part plus chaleureux. Dans un télégramme de félicitations, le président russe « a souligné que les résultats de l’élection attestent pleinement de la grande autorité politique de Recep Tayyip Erdogan ». Sa réélection témoigne « du large soutien accordé au cap fixé sous sa direction sur les questions sociales et économiques auxquelles la Turquie est confrontée, et au renforcement de la position du pays en termes de politique étrangère », selon le Kremlin.
Le Premier ministre bulgare Boïko Borissov a lui aussi félicité le chef de l’État turc. « Je suis convaincu que nous travaillerons ensemble pour la consolidation des relations entre nos deux pays dans le domaine de la migration, ainsi que pour la paix et la stabilité dans la région », a-t-il déclaré. Boïko Borissov a informé le président turc de ce qu’il avait appelé l’UE, lors du mini-sommet de Bruxelles dimanche, à verser tout le financement à la Turquie prévu par l’accord UE-Turquie pour contrôler l’immigration.
La Chine a salué le président turc et « respecte le choix du peuple turc », a déclaré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Geng Shuang. « La Chine accorde une grande importance à ses relations avec la Turquie. Ces dernières années, sous la direction de nos deux chefs d’État, nos relations bilatérales et notre coopération dans tous les domaines ont progressé et obtenu beaucoup de résultats positifs ». « La Chine désire coopérer plus avec la Turquie », a-t-il ajouté.
Des résultats aussi critiqués en Europe
Mais certains ont également remis en cause les résultats de l’élection présidentielle de dimanche. Ainsi, la chef de la diplomatie européenne a critiqué les conditions de la campagne électorale, qui n’ont pas été « équitables ». Dans un communiqué conjoint, Federica Mogherini et le commissaire européen à l’Élargissement Johannes Hahn ont pris acte de l’évaluation de l’OSCE et du Conseil de l’Europe qui ont dénoncé dans un rapport préliminaire l’absence « d’opportunités égales pour les candidats ».
La Suède a également émis quelques critiques vis-à -vis des résultats de l’élection. « La Turquie n’est pas en position de donner aux autres pays des leçons de démocratie, lorsque le chef de l’opposition (kurde Selahattin Demirtas, NDLR) est en prison depuis longtemps », a déclaré la ministre suédoise des Affaires étrangères Margot Wallstrom. « La question kurde et les développements économiques de la Turquie sont des défis graves. Nous sommes inquiets de la façon dont a évolué la Turquie récemment », a indiqué Mme Wallstrom.
Interrogé par la presse, le ministre grec des Affaires étrangères s’est lui aussi montré plutôt froid. Déclarant tout simplement : « J’espère qu’après cette victoire électorale, il (Erdogan) sera moins nerveux. » La semaine dernière, Nikos Kotzias avait déclaré que Recep Erdogan « devait faire preuve de plus de flexibilité et d’intention de résoudre les problèmes », faisant surtout allusion à la détention depuis mars de deux soldats grecs à Edirne, ville près de la frontière des deux pays.
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