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Les Echos, le 27/08/2020
Gabriel Grésillon (Bureau de Bruxelles)
Les 27 ministres des Affaires étrangères se sont réunis, jeudi, à Berlin. Alors que la tension continue de monter en Méditerranée orientale, l’Union européenne peine à déployer une stratégie unifiée et efficace face aux explorations d’hydrocarbures d’Ankara.
L’Europe cherche la parade face à la Turquie. Alors que la tension continue de monter en Méditerranée orientale , les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne se sont réunis, jeudi à Berlin, pour un « conseil informel » consacré, notamment, à ce sujet. Conscients des divergences d’analyse qui traversent leurs rangs, ils devaient entamer une discussion visant à formaliser une approche commune et à mettre sur la table la question de possibles sanctions.
Fermeté ou dialogue
L’un des enjeux principaux, pour Paris et Berlin, était de tenter de convaincre que leurs approches en apparence différentes sont, en réalité, « complémentaires et concertées », selon une source diplomatique. Depuis le début des opérations de forage turques, la France a soutenu la Grèce et Chypre, leur apportant une aide militaire . Florence Parly, la ministre française des Armées, vient de le répéter sur Twitter : « Avec nos partenaires chypriotes, grecs et italiens nous entamons un exercice militaire dès aujourd’hui avec des moyens aériens et maritimes ».
Berlin, de son côté, a toujours appelé au dialogue. Son ministre des Affaires étrangères, Heiko Maas, a estimé jeudi que les manoeuvres militaires rivales « doivent cesser » avant toute chose. « Les parties ne vont pas s’asseoir à la même table alors que des bâtiments de guerre se font face », a-t-il mis en garde. Pour Eric Maurice, qui dirige le bureau bruxellois de la Fondation Schuman, cette attitude renvoie au fait que « l’Allemagne, historiquement, fait toujours preuve de retenue sur les dossiers qui ont une dimension militaire ». Mais, ajoute l’analyste, « une des marques de fabrique d’Angela Merkel est de privilégier la prudence sur tous les sujets, surtout quand ils sont si sensibles d’un point de vue géopolitique et comportent des ramifications politiques internes ».
Armes de dissuasion
Pour éviter d’apparaître trop cacophoniques, les Européens martèlent quelques principes clés : la solidarité avec la Grèce et Chypre, la souveraineté européenne, l’appel au dialogue et à la désescalade. La réunion de jeudi devait servir de première discussion, au niveau ministériel, en vue d’un sommet extraordinaire, prévu les 24 et 25 septembre prochains, entre chefs d’Etat et de gouvernement. Josep Borrell, le Haut représentant européen , devait notamment y faire quelques premières propositions d’actions à mettre en oeuvre. Carotte et bâton sont au menu car, tout en prônant le déploiement d’un « agenda positif » avec Ankara, les Européens savent qu’il leur faut manier des armes de dissuasion. C’est, aux yeux de Paris et Rome, la fonction que doivent remplir les pressions militaires française et italienne : elles visent à créer un rapport de force incitant la Turquie à s’asseoir à la table de négociations.
Caïds
Sur le terrain, l’évolution semble tout autre. Jeudi, le ministre turc de la Défense, Hulusi Akar, a vivement reproché à Paris son implication. « Le temps des caïds est révolu. Vous n’avez aucune chance d’obtenir quoi que ce soit de nous en agissant de la sorte », a-t-il mis en garde. La marine turque a annoncé que le navire d’exploration Oruç Reis allait prolonger ses opérations de recherche d’hydrocarbures. Et qu’elle allait procéder, début septembre, à des « exercices de tir » non loin de Chypre.
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