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Le Figaro, le 20/01/2018
Par Alexis Feertchak et AFP, Reuters Agences
Un nuage de fumée dans le canton syrien d’Afrin vu de la frontière turque. – Crédits photo : Lefteris Pitarakis/AP
INFOGRAPHIE –
L’aviation et l’artillerie turques ont bombardé des positions kurdes dans le canton d’Afrin au nord de la Syrie tandis que des «escarmouches» ont eu lieu au sol entre les combattants kurdes, alliés des Etats-Unis, et des rebelles syriens pro-turcs. Inquiète, la Russie pourrait saisir le conseil de sécurité de l’ONU.
Un nouveau front est ouvert dans la guerre en Syrie. L’armée de l’air et l’artillerie turques ont frappé ce samedi plusieurs positions tenues par les forces kurdes dans le secteur d’Afrine, dans le nord de la Syrie, selon un responsable turc qui évoque une opération destinée à sécuriser la frontière séparant la Turquie de la Syrie.
Baptisée «Rameau d’olivier», cette opération, dont le commencement a été officialisé ce samedi par le président turc Recep Tayyip Erdogan, dont le pays est membre de l’OTAN, oppose les Kurdes des «Unités de protection du peuple» (YPG), soutenues notamment par les États-Unis, à une armée turque qui bénéficie au sol de l’appui de l’Armée syrienne libre (ASL), des rebelles opposés au régime de Bachar al-Assad. Le porte-parole des YPG a évoqué des «escarmouches» sur le terrain.
La poche kurde d’Afrine est enclavée par rapport aux autres territoires kurdes, plus à l’Est (situation à la mi-décembre). – Crédits photo : Infographie – Le Figaro
Dans un communiqué, l’état-major turc annonçait samedi matin avoir visé des abris et des caches utilisés par les miliciens kurdes. Ankara accuse le Parti kurde de l’Union démocratique (PYD), qui contrôle de facto les territoires kurdes en Syrie, et son bras armé, les YPG, d’être la branche syrienne du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), formation séparatiste kurde de Turquie. Les YPG ont dit ce samedi déplorer un certain nombre de blessés sans plus de précisions.
Le canton d’Afrine est l’un des trois territoires du nord de la Syrie contrôlés par les Kurdes, mais, contrairement aux deux autres – Kobané et Djézhiré – qui forment une continuité territoriale, il est enclavé entre la Turquie, le régime de Bachar al-Assad et les rebelles syriens.
● Les Kurdes, fer de lance de la coalition antidjihadiste
L’intervention turque contre les Kurdes risque de creuser le fossé entre Ankara et Washington. Les groupes de combattants kurdes des YPG constituent en effet le fer de lance des Forces démocratiques syriennes (FDS), une coalition arabo-kurde soutenue par les États-Unis qui a enregistré de nombreux succès dans la guerre contre les djihadistes de l’État islamique, notamment la reprise de Raqqa.
Annoncée depuis des jours, l’opération a débuté dans la nuit de jeudi à vendredi. «L’opération Afrine a commencé de facto sur le terrain», a déclaré le président turc, Recep Erdogan, dans un discours télévisé ce samedi. «Ensuite, ce sera Manbij», a-t-il ajouté, en référence à une autre ville syrienne, plus à l’Est, elle aussi sous contrôle kurde. «Plus tard, étape par étape, nous débarrasserons notre pays jusqu’à la frontière irakienne de cette croûte de terreur qui essaie de nous assiéger», a-t-il promis.
● La Russie pourrait saisir le conseil de sécurité de l’ONU
Présente militairement en Syrie depuis 2015, la Russie, qui soutient l’armée gouvernementale syrienne, s’est dite quant à elle préoccupée par l’opération turque. Le ministère russe des Affaires étrangères a lancé un appel à la retenue. Plusieurs militaires russes et des membres de la police militaires ont été évacués de la zone, a-t-il encore annoncé. Franz Klintsevich, un député russe cité par l’agence RIA a ensuite annoncé que la Russie allait saisir les Nations unies pour obtenir la cessation de l’opération militaire conduite par Ankara. «Il n’y a pas que la Syrie qui demande la fin de cette opération. La Russie soutiendra cette demande et apportera appuiera la Syrie diplomatiquement», a ajouté l’élu de la Douma. Le ministre adjoint des Affaires étrangères syrien, Fayçal Mekdad, avait affirmé jeudi que l’aviation syrienne abattrait tout appareil militaire turc s’aventurant dans son espace aérien.
Les analystes estiment qu’aucune offensive majeure ne peut être lancée en Syrie sans l’aval de la Russie, présente militairement dans la région et qui entretient de bonnes relations avec les YPG tout en s’étant rapprochée du régime turc depuis la mise en place du processus de paix d’Astana au Kazakhstan. Le chef de l’armée turque, le général Hulusi Akar, et celui des services de renseignement Hakan Fridan se sont rendus à Moscou jeudi pour des entretiens. «La Turquie ne lancera pas une offensive terrestre et aérienne totale sans la bénédiction de Moscou», a pronostiqué Anthony Skinner, analyste du cabinet de consultants en risques Verisk Maplecroft.
● Offensive parallèle de l’Armée syrienne à Idleb
«Nous ne pensons pas qu’une opération militaire (…) aille dans le sens de la stabilité régionale, de la stabilité de la Syrie, ou de l’apaisement des craintes de la Turquie pour la sécurité de sa frontière», avait quant à lui averti vendredi un haut responsable du Département d’État américain. Le président Erdogan a réagi avec colère, cette semaine, à l’annonce d’un plan pour constituer une force de 30.000 hommes, provenant en partie des YPG, sous l’égide des États-Unis pour protéger la frontière nord de la Syrie. Il a qualifié ce projet de force d’«armée de la terreur». Un projet qui déplaît également à Moscou et Damas, qui ne souhaitent pas voir Washington occuper davantage de terrain en Syrie. Le secrétaire d’État américain Rex Tillerson a répondu que «la totalité de la situation a été mal rapportée, mal décrite», tout en admettant «devoir des explications» à la Turquie.
Dans le même temps, l’armée du gouvernement syrien de Damas, avec l’appui de l’aviation russe et de milices chiites paraînées par l’Iran, continue sa progression au sud d’Afrine dans le gouvernorat d’Idlib, dernière grande zone contrôlée par les rebelles, largement dominés par des groupes djihadistes. Damas a ainsi repris ce samedi le contrôle de la base aérienne Abu al-Duhur, qu’elle avait perdue en 2015.
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