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TRT Français, le 28/02/2019
Etats-Unis, Israël, Chine, Myanmar, Syrie…aucun pays n’effraie la Turquie ! Elle est aujourd’hui le pays qui élève le plus la voix quand il s’agit de dénoncer les injustices des oppresseurs et ce, parfois au prix de ses propres intérêts.
Öznur Küçüker Sirene, 27/02/2019
La Turquie n’est peut-être pas encore le pays le plus riche du monde mais c’est le pays qui agit et qu’on entend le plus quand il s’agit de dénoncer les injustices mondiales et ce, quel que soit le prix à payer pour cela.
Sa zone d’influence dépasse aujourd’hui largement ses frontières : du Moyen-Orient aux Balkans, de l’Afrique à l’Asie, la Turquie représente par excellence la voix des « sans voix », la main tendue vers les opprimés et démunis du monde.
Si beaucoup de pays -dont notamment les pays développés- préfèrent faire l’autruche devant tant de conflits, inégalités, guerres et misères dans le monde, la Turquie n’hésite pas à prendre des risques pour défendre coûte que coûte la justice avec pour devise « le monde est plus grand que cinq ».
Les exemples qui illustrent ses prises de position exemplaires dans le monde sont nombreux et font aujourd’hui de la Turquie un pays phare sur la scène internationale.
La Turquie : le pays le plus généreux du monde en termes d’aide humanitaire et premier pays d’accueil des réfugiés
L’un des critères principaux qui distinguent la Turquie des autres pays du monde est sans aucun doute sa générosité et son approche bienveillante envers les réfugiés, ce qui rend le pays une véritable « terre d’accueil ».
Selon le rapport 2018 des Aides humanitaires mondiales, publié par l’Organisation des initiatives de développement, implantée en Angleterre, la Turquie est devenue en 2017, le pays réalisant le plus d’aides humanitaires au monde par rapport à son revenu national avec un montant de 8,07 milliards de dollars.
En dehors de l’aide financière, la Turquie et les organismes de bienfaisance turcs tels que Kızılay (Croissant rouge turc), la Fondation turque pour l’Aide Humanitaire (IHH), la présidence de la Gestion des catastrophes et urgences (AFAD), l’Agence de coopération et de développement (TIKA) ou encore la Fondation de Diyanet, fournissent de la nourriture ainsi que des services de santé et d’éducation aux populations de plusieurs pays, dont la Somalie, la Syrie, le Bangladesh, le Yémen et l’Ouganda.
La Turquie est également le pays du monde qui accueille le plus grand nombre de réfugiés. Elle accueille plus de 4 millions de réfugiés, dont 3,5 millions de Syriens. Le pays a dépensé jusqu’à présent près de 33 milliards de dollars pour aider et abriter des réfugiés depuis le début de la guerre civile syrienne.
Par ailleurs, le gouvernement développe de nombreux projets et programmes d’insertion, d’aides sociales et d’accès à l’emploi tout en fournissant des services gratuits d’éducation et de santé aux réfugiés syriens.
La cause palestinienne : un combat de longue date de la Turquie pour la justice mondiale
Le président Recep Tayyip Erdoğan affiche une grande sensibilité au sujet de la question palestinienne depuis sa prise de pouvoir en Turquie en 2002 en se positionnant souvent en tant que protecteur des Palestiniens persécutés par les forces israéliennes.
Son engagement sur la question s’est plus particulièrement concrétisé avec l’affaire médiatique « One minute ». « Une minute », a déclaré le Premier ministre turc de l’époque Recep Tayyip Erdoğan, en répétant cette phrase au modérateur du Forum économique mondial de Davos en Suisse en 2009 pour prendre la parole.
Alors qu’il continuait à parler, Erdoğan critiquait le président israélien de l’époque, Shimon Peres : « Monsieur Peres, vous êtes plus âgé que moi. Le son de votre voix est très fort. Je sais que si une voix est aussi forte, cela traduit un sentiment de culpabilité. (…) Quand il s’agit de tuer, vous savez très bien comment faire. Je sais très bien comment vous avez frappé et tué des enfants sur les plages ».
Aujourd’hui, après de longues années de tension diplomatique avec Israël, la Turquie est le pays qui élève le plus la voix face aux nombreuses injustices et persécutions d’Israël envers les Palestiniens – alors que la passivité et le silence de la communauté internationale sur la question sont lamentables -.
Que ce soit pour protéger la mosquée Al-Aqsa après l’installation de détecteurs de métaux par Israël aux abords du lieu saint, que pour condamner la décision du président américain Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël, la Turquie a réagi avec détermination pour devenir la voix des Palestiniens dans le monde en précisant que « la Turquie veillera sur Jérusalem comme sur Istanbul ou Ankara ».
La défense des Rohingyas persécutés au Myanmar
Une autre injustice majeure devant laquelle la communauté internationale est longtemps restée silencieuse est la tragédie des Rohingyas fuyant une répression sanglante de l’armée birmane contre la minorité musulmane au Myanmar. Les Nations Unies ont qualifié les persécutions de « nettoyage ethnique », tandis que plusieurs groupes de défense des droits de l’homme ont déclaré que les actions de l’armée pouvaient être considérées comme un « génocide ».
Encore une fois, le président Recep Tayyip Erdoğan a été le premier dirigeant à venir en aide aux musulmans de l’Etat d’Arakan et à attirer l’attention du monde sur la tragédie.
Tout en invitant les organisations et pays musulmans à résoudre cette crise humanitaire, le président Erdogan n’a pas non plus hésité à avertir la dirigeante birmane Aung San Suu Kyi, – Prix Nobel de la paix en 1991 – qu’il « condamnait aussi bien le terrorisme que les opérations (militaires) contre des civils innocents ».
Lorsque la frontière entre le Myanmar et le Bangladesh a été officiellement fermée après la fuite de dizaine de milliers de Rohingyas vers le Bangladesh voisin, le ministre turc des Affaires étrangères Mevlüt Çavuşoğlu est également intervenu pour exhorter le Bangladesh à « ouvrir ses portes », ajoutant que la Turquie supporterait les frais d’hébergement des réfugiés.
Les organisations humanitaires et de coopération turques dont notamment l’Agence turque de coopération et de coordination (TIKA) ont été mobilisées pour envoyer de l’aide d’urgence aux populations déplacées.
La dénonciation du traitement inhumain des Ouïghours par la Chine
L’exemple le plus récent qui illustre à quel point la Turquie tient à défendre la justice mondiale au prix de ses propres intérêts, est sa condamnation du traitement inhumain envers les Ouïghours par la Chine. C’est la première fois qu’un grand pays musulman affiche une telle position concernant cette minorité persécutée.
Alors que la Turquie et la Chine se sont engagées à développer leurs relations économiques et commerciales, notamment à travers l’initiative de la « Nouvelle Route de la Soie », la Turquie n’a pas pu rester silencieuse devant le sort tragique des Ouïghours dans le pays, ce qui a tendu les relations turco-chinoises.
Dans son dernier rapport publié en septembre dernier, Human Rights Watch a condamné le gouvernement chinois pour une « campagne systématique de violations des droits de l’homme » contre les musulmans ouïghours du nord-ouest du Xinjiang, une région autonome du pays.
Selon un rapport de 117 pages, le gouvernement chinois aurait procédé à « des détentions arbitraires massives, des tortures et des mauvais traitements » à l’encontre de Turcs ouïghours de la région.
Des experts de l’ONU soulignent que jusqu’à un million de personnes, soit environ 7% de la population musulmane du Xinjiang, auraient été incarcérées dans des camps de « rééducation politique ».
Devant ces persécutions, le ministère turc des Affaires étrangères a déclaré dans un communiqué que « la politique d’assimilation systématique de la Chine à l’égard des Turcs ouïghours est une honte pour l’humanité », tout en appelant la communauté internationale et le secrétaire général de l’ONU à prendre des mesures efficaces pour mettre fin à la tragédie humaine dans la région du Xinjiang.
Lors de la 40e session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies à Genève en Suisse le 25 février, le ministre turc des Affaires étrangères Mevlüt Çavuşoğlu a une nouvelle fois exhorté la Chine à « respecter la liberté de religion » et à « protéger l’identité culturelle des Ouïghours et des autres musulmans ».
En conclusion, dans un monde où des valeurs telles que le partage, la solidarité et la fraternité sont en disparition, nous observons que la Turquie place « l’humain » au cÅ“ur de sa politique étrangère sans craindre les menaces et chantages des oppresseurs -qui sont parfois parmi les plus grandes puissances économiques du monde-. Aujourd’hui, torturées, exilées, déportées, forcées à s’assimiler et rejeter leur religion, de nombreuses populations et minorités dans le monde passent inaperçues et n’attendent qu’une main compatissante qui leur offre un peu d’espoir : la Turquie qui s’inspire des valeurs humaines et islamiques les plus nobles, est ainsi devenue leur voix, espoir et leur seconde chance pour construire un meilleur avenir.
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