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Le Figaro, le 07/12/2016
Par Anne Cheyvialle, Delphine Minoui
L’autoritarisme aggravé du régime du président Erdogan depuis le coup d’État avorté de l’été a refroidi les investisseurs. Dans cet eldorado convoité il y a encore peu par les entreprises européennes, la croissance ralentit tandis que la devise nationale, la livre, dévisse.
EURASIE
Il y a peu, la Turquie faisait figure d’eldorado aux portes de l’Europe, forte d’un marché de 75 millions de personnes et de coûts de production très compétitifs. Les grandes entreprises européennes, françaises, italiennes, allemandes, s’y précipitaient, attirées par ce tigre émergent qui a bondi jusqu’à 9 % de croissance. Ces derniers mois, c’est à un net ralentissement qu’il doit faire face, plombé par l’insécurité et le climat politique délétère. Après une hausse du PIB de 4,7%, au premier trimestre en glissement annuel, et 3,1% au deuxième, l’activité pourrait tomber à 1% au troisième.
L’autoritarisme du président Recep Tayyip Erdogan, les mesures d’urgence prises, après le coup d’État avorté de juillet, ont mis un coup de frein à l’activité. « Les indicateurs avancés montrent qu’il y a une nette décélération », confirme Ludovic Subran, chef économiste de l’assureur crédit Euler Hermes. La production industrielle, qui s’était bien tenue en début d’année, plonge depuis l’été, tandis que le taux d’impayés et de faillites augmente. La consommation, moteur es- sentiel des dernières années, est en panne, liée à une montée du chômage. «Quand les ventes de détail se contractent, c’est un signal très négatif, insiste l’économiste d’Euler Hermes. Le choc de défiance est très fort dans le pays.» La désertion des touristes, vecteur clé de croissance, inquiets des risques d’attentat, participe au marasme ambiant.
Le doute se traduit aussi par des sorties de capitaux et une hémorragie de la livre turque, qui grignote un peu plus le pouvoir d’achat des Turcs et importe de l’inflation. La devise a perdu plus de 15% depuis le début de l’année et la dépréciation s’est encore accélérée depuis l’élection américaine, contraignant la banque centrale à intervenir. Ce qu’elle a fait récemment mais de manière cosmétique, au risque de pénaliser la croissance. La dégradation, fin septembre, de la note souveraine par Moody’s en catégorie spéculative – emboîtant le pas de Standard & Poor’s – a accentué l’affaiblissement de la livre.
«L’accélération des sorties de capitaux depuis un mois résulte de l’effet Trump sur l’ensemble des marchés émergents, combiné au stress lié aux développements politiques locaux », souligne Sylvain Bellefontaine, de BNP Paribas. L’économiste met en avant le renforcement de la répression au-delà des cercles gülenistes, dans l’opposition, les milieux d’affaires et les médias, ainsi que le projet de référendum destiné à renforcer le pouvoir présidentiel. « Le problème, complète l’expert de BNP Paribas, c’est que la Turquie est très dépendante des financements exté- rieurs. » Son déficit courant reste structurellement élevé, à 4,5% du PIB, en raison de la facture énergétique, même si le pays a bénéficié de la baisse du prix du pétrole. Autre faiblesse, sa dette est non seulement libellée en devise étrangère mais s’appuie aussi de plus en plus sur du financement de court terme, par nature volatile.
Dans le climat actuel, la bouée des investissements étrangers tend à se dégonfler. Ils ont quasiment diminué de moitié, totalisant 7,1 milliards de dollars sur les trois premiers trimestres, contre 13,3 milliards en 2015 sur la même période. Les entreprises déjà présentes font le gros dos, attendant des jours meilleurs. « La Turquie a fait montre d’adaptabilité dans le passé, se tournant vers les pays du Golfe quand l’Europe allait moins bien, souligne Ludovic Subran. Le pays est beaucoup plus agile qu’il n’y paraît, peut utiliser le levier fiscal et puiser dans l’épargne des Turcs. »
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