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Le Monde, le 27/01/2021
Marie Jégo et Marina Rafenberg
Istanbul, Athènes correspondantes
En parallèle à la reprise des discussions interrompues depuis 2016 avec Ankara, Athènes gonfle ses dépenses militaires et acquiert 18 Rafale
La reprise des « pourparlers exploratoires » sur les frontières maritimes entre la Grèce et la Turquie a bien eu lieu, lundi 25 janvier à Istanbul, mais n’a débouché sur rien de tangible sinon la promesse de « maintenir le dialogue », interrompu depuis 2016. Les attentes étaient faibles, les deux pays ne parvenant même pas à se mettre d’accord sur les sujets à aborder : les diplomates grecs estimaient que les négociations devaient porter uniquement sur les frontières maritimes et le partage des ressources énergétiques; leurs homologues turcs voulaient mettre tous les problèmes sur la table, notamment celui de la démilitarisation des îles grecques ou du statut de la minorité turque en Grèce.
Après l’épisode tendu de cet été, au cours duquel Ankara et Athènes ont traversé une crise diplomatique inédite depuis 1996, année où les deux pays ont frôlé la guerre, ces discussions étaient cependant les bienvenues pour apaiser les tensions. Depuis le mois d’août 2020, les relations entre les deux voisins étaient au plus mal, après le déploiement par la Turquie du navire de recherches sismiques Oruç-Reis dans des zones disputées, notamment près de l’île grecque de Kastellorizo. Mais, ces dernières semaines, consciente qu’un regain de tension pourrait potentiellement déclencher des sanctions de la part de l’Union européenne, en particulier lors du Conseil européen prévu au mois de mars, la Turquie a opté pour une attitude plus conciliante.
« Régler tous les problèmes, y compris en mer Egée, est possible et notre volonté pour y parvenir est entière », a tweeté lundi Ibrahim Kalin, le porte-parole de la présidence turque, à l’issue de la réunion. Une deuxième rencontre, cette fois à Athènes, est prévue au mois de février. Pour un diplomate grec, ce « calme apparent » s’explique par trois raisons : « Le pré sident turc doit actuellement se concentrer, comme tous les dirigeants, sur la pandémie due au coronavirus et les problèmes économiques importants que rencontre son pays. Il doit éviter les sanctions européennes et il veut, enfin, prendre le temps d’observer le positionnement du nouveau président américain Joe Biden, qui devrait être moins favorable à la Turquie que Donald Trump. »
« Cette dynamique se renforcera »
La Grèce affirme ne pas être dupe pour autant et « reste prudente . Face au comportement belliqueux de la Turquie avec ses voisins durant toute l’année passée, le gouvernement grec n’a eu de cesse de renforcer ses capacités de défense, et va multiplier par cinq ses dépenses d’équipements militaires en 2021. Lundi, la ministre française des armées, Florence Parly, était d’ailleurs à Athènes pour signer avec son homologue grec un contrat très attendu, celui de l’achat de 18 avions de combat Rafale (12 d’occasion et 6 neufs), pour un coût évalué à environ 2,5 milliards d’euros. Ces derniers mois, le gouvernement grec avait accéléré les négociations avec la France pour renforcer l’alliance militaire des deux pays. Il y a un an déjà , un accord prévoyant la mise en place d’opérations navales, aériennes et terrestres conjointes avait été signé. En août 2020, un exercice quadripartite avec également eu lieu avec l’Italie et Chypre, alors qu’en décembre 2020, la France et la Grèce se positionnaient aux côtés de partenaires émiriens et chypriotes pour des manoeuvres communes en mer et dans les airs.
« Cette dynamique se renforcera encore en 2021 », a assuré, lundi, Florence Parly depuis Athènes. « Cette coopération que nous construisons, notamment en Méditerranée, est essentielle pour assurer la sécurité du continent européen, pour faire respecter le droit et la liberté de circulation », a-t-elle ajouté. La France doit notamment transmettre prochainement à la Grèce des propositions pour renouveler son parc de frégates. Les Etats-Unis sont également sur les rangs. En visite en septembre, le secrétaire d’Etat américain sortant, Mike Pompeo, avait démarré avec le gouvernement conservateur de Kyriakos Mitsotakis des discussions sur un programme de 5 milliards d’euros pour la marine afin de fournir de nouvelles frégates et de moderniser celles qui existent déjà . L’achat de 20 avions furtifs F-35 de dernière génération produits par la firme Lockheed Martin avait été également au coeur des discussions.
La Turquie, qui était à l’origine un client prioritaire pour l’achat du F-35, a été exclue du programme de livraison et de fabrication par les Etats-Unis en raison de son insistance à acheter et à déployer le système russe S-400 de défense antiaérienne, jugé incompatible avec les systèmes de défense de l’OTAN, dont elle est membre. Et tandis que les autorités turques multipliaient les provocations (survol intempestif des îles grecques de la mer Egée, forages dans les eaux grecques, migrants envoyés, au printemps 2020, à la frontière gréco-turque), les responsables grecs ont cherché à renforcer leurs alliances et à tisser en particulier des liens étroits avec les Etats-Unis.
« Rôle stratégique important »
Le rapprochement avec Washington a été amorcé avec la signature, en janvier 2020, d’un accord de coopération militaire qui prévoit un élargissement des activités au sein des bases et des ins tallations militaires grecques à Larissa (centre), où des drones américains sont basés, ainsi qu’à Stefanovikeio (est) et à Alexandroupolis (nord). Un renfor cement des installations navales américaines à Souda, sur l’île de Crète, est également prévu.
L’évacuation de la base turco-américaine d’Incirlik, en Turquie, évoquée par des analystes, est-elle en jeu ? En décuplant les provocations envers ses voisins, ces derniers mois, la Turquie, située sur les détroits reliant la Méditerranée et la mer Noire et à proximité du Moyen-Orient, a suscité un intérêt grandissant des Américains et des Européens pour un autre point géostratégique : la Grèce, parfait avant-poste pour surveiller les opérations en Syrie, la situation en Libye ou les activités militaires russes en Méditerranée orientale et en mer Noire. Lors de sa visite à Athènes, en septembre 2020, Mike Pompeo l’avait souligné : « La Grèce peut jouer un rôle stratégique important dans la région » et « être un pilier de stabilité .
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