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Le Figaro, le 08/01/2020
Par Delphine Minoui
Moscou et Ankara, qui ont surmonté la crise de 2015, coopèrent dans le domaine de l’armement et de l’énergie.
Vladimir Poutine (à gauche) et Recep Tayyip Erdogan, mardi à Istanbul, lors de l’inauguration du nouveau gazoduc TurkStream. OZAN KOSE/AFP
À Istanbul
Après Damas, Istanbul. Au lendemain de sa visite surprise dans la capitale syrienne, le président russe, Vladimir Poutine, était ce mercredi en Turquie pour rencontrer son homologue Recep Tayyip Erdogan. Un déplacement prévu de longue date, cette fois-ci, pour inaugurer en grande pompe le gazoduc TurkStream, dernier né des projets de la compagnie russe Gazprom, qui passe sous la Mer noire et qui permet à la Russie de contourner l’Ukraine, considérée comme instable et hostile, pour exporter son gaz vers la Turquie et l’Europe. «C’est un événement historique pour les relations turco-russes et la carte énergétique régionale», s’est félicité, dans son discours, le chef de l’État turc.
La cérémonie, qui s’est déroulée sous très haute surveillance – 7200 policiers et 300 démineurs de bombe avaient été mobilisés pour l’occasion -, illustre, pour beaucoup, un rapprochement spectaculaire entre la Turquie et la Russie. En 2015, les deux pays avaient connu une crise grave après la destruction, par Ankara, d’un avion russe à la frontière turco-syrienne. Après une période particulièrement tendue, sur fond de sanctions économiques, la crise s’était progressivement dissipée à la suite du putsch raté de 2016 contre Erdogan. Aujourd’hui, les deux pays travaillent main dans la main dans le secteur de l’armement, avec l’achat par Ankara de systèmes de défense russes S-400. Outre le gazoduc, Ankara et Moscou ont aussi élargi leur coopération énergétique avec la construction, par la Russie, de la première centrale nucléaire de Turquie. «Mais c’est un rapprochement par défaut», tempère le politologue Emre Ersen, professeur associé à l’Université de Marmara et spécialiste des relations turco-russes. «La Turquie, poursuit-il, entretient une bonne entente avec la Russie, non par parce qu’elle le souhaite, mais parce qu’elle en a besoin. Si elle était en meilleurs termes avec l’Europe et l’Amérique, ses relations avec la Russie ne seraient pas aussi importantes». Et si la Turquie en tire un certain gain stratégique, «cette nouvelle interdépendance énergétique est, dit-il, plus profitable à la Russie qu’à la Turquie».
En Syrie, ni Poutine, ni Erdogan n’ont intérêt à l’escalade.Contexte régional oblige, l’inauguration a été néanmoins éclipsée par la situation volatile qui prévaut en Libye et en Syrie, où leurs intérêts divergent, mais aussi par la crise irano-américaine. Symbole des priorités du jour, le programme de ce mercredi a démarré par un tête-à -tête à huis clos d’une heure et demie entre Recep Tayyip Erdogan et Vladimir Poutine, à l’issue duquel le président russe s’est vu remettre un document intitulé «Le deal turco-libyen» par son homologue turc, selon l’agence Anadolu. Cette semaine, la Turquie a commencé à déployer ses soldats à Tripoli pour soutenir le gouvernement d’union nationale, reconnu par l’ONU, face à l’offensive de son puissant rival, le maréchal Khalifa Haftar. Même si Moscou continue à démentir, le président Erdogan affirme que «2500 mercenaires du groupe Wagner», une compagnie militaire privée russe, se battent aux côtés des forces de l’homme fort de l’Est du pays, également soutenu par l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l’Égypte.
Différents sur la Syrie
Quant à la Syrie, c’est un dossier d’autant plus brûlant à l’heure de l’intensification des bombardements de l’aviation syrienne, soutenue par la Russie, sur la province d’Idlib (Nord-Ouest), ultime bastion des rebelles anti-Assad, dont certains sont appuyés par Ankara. Préoccupé par un nouvel afflux de déplacés à sa frontière, la Turquie a appelé, ce mardi, la Russie à «stopper les attaques du régime» et a réclamé le respect d’une trêve conclue en août dernier.
Mais ni Poutine, ni Erdogan n’ont intérêt à l’escalade. Si Ankara a sciemment avancé, la semaine dernière, la date du vote parlementaire en faveur d’un déploiement turc en Libye, c’est pour tenir cette carte en main lors de la visite de Poutine. Le vice-président turc a d’ailleurs fait savoir que les opérations n’auraient plus de raison d’être si Haftar suspendait son offensive. En dépit de leurs sérieux différents sur la Syrie, Ankara et Moscou n’ont jamais cessé de discuter dans le cadre des accords d’Astana qui font des deux pays, les vrais maîtres du jeu syrien, avec la République islamique d’Iran. «Malgré leurs désaccords, la Turquie et la Russie sont toujours parvenus à désamorcer les crises et à maintenir un dialogue. Il est fort probable qu’in fine, Moscou propose à la Turquie un mécanisme de pourparlers sur la Libye en suivant le même modèle qu’Astana. Une façon de donner l’impression d’une meilleure relation, même si, en réalité, ce n’est pas le cas», conclut le chercheur Emre Ersen.
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