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Le Figaro, le 03/03/2023
Par Delphine Minoui
De notre correspondante à Istanbul
Meral Aksener au quartier général de son parti, à Ankara. ADEM ALTAN / AFP
Meral Aksener, la cheffe du Bon Parti, a claqué vendredi la porte de la coalition anti-Erdogan.
L’alliance de l’opposition turque est-elle en train d’imploser ? Ce vendredi 3 mars, à quelques jours de l’annonce officielle, prévue lundi, d’un candidat commun à la présidence, Meral Aksener, la cheffe du Bon Parti, a claqué la porte de cette coalition anti-Erdogan. A l’origine du coup de théâtre : son refus d’endosser le choix, privilégié par tous, de Kemal Kilicdaroglu, chef du CHP, principal parti d’opposition, pour affronter le chef d’État sortant le 14 mai dans les urnes.
Dans une allocution télévisée, l’ex-nationaliste, qui avait fondé sa propre mouvance politique, a estimé que le choix de cet opposant résultait de « petits calculs » contraires à l’intérêt général de la Turquie. « Depuis hier, la Table des six (ndlr : surnom de cette coalition) a perdu sa capacité à refléter la volonté de la nation », a-t-elle lancé. Avant d’ajouter : « Cette alliance n’est plus une plateforme de bon sens où l’on peut discuter des candidats potentiels : elle est devenue un bureau de notaires travaillant à l’approbation d’un seul candidat ».
Le désaccord n’était un secret pour personne. Depuis plusieurs semaines, Meral Aksener soutenait ouvertement un autre candidat, Ekrem Imamoglu, le très remarqué maire d’Istanbul, et n’excluait pas, non plus, d’apporter son appui à Siavash Mansour, celui d’Ankara. « Notre nation vous aime, notre nation vous réclame », a-t-elle d’ailleurs lancé à leur intention à l’issue d’une réunion avec les cadres de son parti.
La fracture éclate
La date de l’annonce d’un candidat unique, préalablement fixée au 14 février, avait dans un premier temps été ajournée à cause du tremblement de terre du 6 février, qui a coûté la vie à au moins 50 000 personnes. Son report à lundi prochain avait finalement été annoncé ce jeudi 2 mars par une déclaration commune. « Nous sommes parvenus à un accord en ce qui concerne notre candidat présidentiel commun pour les 13èmes élections présidentielles et en ce qui concerne la feuille de route pour le processus de transition », pouvait-on lire dans le communiqué signé par les représentants des six formations politiques – une déclaration désormais caduque.
La fracture, qui éclate deux jours après la confirmation par Recep Tayyip Erdogan de la tenue, le 14 mai, du double scrutin, présidentiel et législatif, ne présage rien de bon pour une opposition qui, déjà , manquait de temps pour s’organiser. Elle risque, ironiquement, de servir les intérêts du président Erdogan au moment où sa cote de popularité n’a jamais été aussi faible, sur fond de crise économique et de colère liée à sa gestion hasardeuse du tremblement de terre. « La plus grande aubaine d’Erdogan a toujours été de faire face à une opposition faible. Au moment où l’opposition au pouvoir d’Erdogan est la plus forte au sein de la population, l’Alliance de l’opposition se fracture autour du candidat à l’élection », déplore sur Twitter Gönül Tol, directrice du Centre des Études Turques au sein du Middle East Institute.
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