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M le magazine du Monde, le 22/06/2018
Par Marie Jégo (Istanbul, correspondante)
Le businessman laïque et républicain Ali Koç a été élu président du club de football de Fenerbahçe, le 3 juin, après vingt ans de règne d’Aziz Yildirim. L’opposition y voit une métaphore des élections anticipées du 24 juin.
Aux manettes de la Turquie depuis 2003, Recep Tayyip Erdogan peut-il perdre les élections, législatives et présidentielle, anticipées par lui au dimanche 24 juin ? C’est ce que semble croire l’opposition, les kémalistes du Parti républicain du peuple (CHP), les nationalistes du Bon Parti et les islamistes du Parti de la félicité, unis contre lui – c’est une première – en vue du scrutin. Les anti-Erdogan misent d’autant plus sur la victoire qu’ils ont cru en déceler les prémices lorsque le club de Fenerbahçe, l’un des trois « géants » du football stambouliote avec Galatasaray et Besiktas, a changé de président de façon inattendue, à l’issue d’un vote, dimanche 3 juin.
Ancien d’Harvard et entrepreneur
Ce jour-là , l’homme d’affaires Ali Koç, 51 ans, ancien d’Harvard, issu d’une prestigieuse dynastie turque d’entrepreneurs, a été élu président du club en remplacement d’Aziz Yildirim, 65 ans, qui régnait sur Fenerbahçe depuis vingt ans. En cause, la mauvaise gestion du club et l’organisation de matchs truqués, onze pendant la saison 2010-2011, ce qui lui a valu une condamnation à six ans et trois mois de prison en 2011. Comme Aziz Yildirim est une personnalité connue, il n’a passé qu’un an à la prison de Metris, à Istanbul, avant d’en être libéré en juillet 2012. Il a alors retrouvé son poste de président du club, comme si de rien n’était, jusqu’au scrutin du 3 juin. « Sa gestion très personnifiée, sa volonté de tout contrôler lui auront finalement coûté son poste », a estimé la journaliste Barçin Yinanç dans les colonnes du quotidien Hurriyet (édition du 5 juin).
Tout s’est joué sur l’image. Face à un Aziz Yildirim au discours éculé, cherchant encore et toujours à « laver son nom et celui du club », Ali Koç n’a pas eu de mal à briller. L’assistance, 20 000 membres du club qui avaient fait le déplacement au stade pour attribuer leurs votes ce jour-là , a été conquise lorsqu’il a présenté son équipe, composée pour beaucoup de jeunes femmes. Car ce fils de famille, représentant de la Turquie laïque et républicaine en col blanc, veut voir davantage de femmes aux postes de gestion, y compris dans le football. Elles seraient, dit-on, meilleures gestionnaires que leurs homologues masculins.
Les matchs truqués sont loin d’être la seule épine dans le pied des clubs de foot, lourdement endettés auprès des banques. Dès lors, les électeurs ont sans doute été sensibles aux attraits de la fortune des Koç, l’une des familles les plus riches du pays. Finalement, Aziz Yildirim, « l’indéboulonnable », dont la silhouette dominait les terrains de jeu depuis 1998, a été battu à plate couture, avec 4 644 voix seulement, contre 16 092 à Ali Koç. Il n’en fallait pas plus pour que l’opposition interprète ce vote comme une métaphore de celui du 24 juin.
Erdogan une vocation de footballeur
En Turquie, football et politique marchent main dans la main. Chaque club a sa coloration : Besiktas est à gauche, Galatasaray et Fenerbahçe sont plus conservateurs, plus à droite. Fenerbahçe jouit des faveurs du gouvernement islamo-conservateur. Le club ne compte-t-il pas le président Erdogan parmi ses fans ? Passionné de football dans sa jeunesse, le numéro un turc, surnommé « l’imam Becken-bauer » par ses camarades de jeu, a été approché à la fin des années 1970 par un entraîneur de Fenerbahçe. Il a toutefois dû renoncer à sa vocation, son père y étant opposé. Pieuse et conservatrice, la famille souhaitait faire de lui un « hafiz », capable d’apprendre et de réciter le Coran par cœur. Le chef de l’Etat turc en a gardé une solide passion pour les sermons et pour le ballon rond.
Dans ses meetings, Recep Erdogan a beau tacler tant qu’il le peut Muharrem Ince, le candidat du Parti républicain du peuple (CHP, centre gauche) à la présidentielle, son principal rival sur le terrain, sa popularité est en déclin. D’après les sondages, il arriverait en tête du scrutin pour la présidentielle, sans parvenir pour autant à recueillir les 51 % nécessaires pour l’emporter dès le premier tour.
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