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Marianne, le 28/09/2018
Par Thomas Schnee
Le président turc passe trois jours en Allemagne. Il a impérativement besoin de retrouver la confiance des investisseurs allemands et européens pour éviter le naufrage de son économie.
Recep Tayip Erdogan a atterri ce jeudi 27 septembre à Berlin pour une visite d’Etat de trois jours, primordiale pour une économie turque très mal en point. Dans la capitale allemande, un dispositif de sécurité hors norme, alignant pas moins de 6.000 policiers, a été déployé pour protéger l’autocrate. Celui-ci est peu aimé par les Allemands, à la suite de ses nombreuses insultes et ingérences dans les affaires du pays. Ses méthodes dictatoriales et répressives divisent aussi profondément les 3 millions de Turcs d’Allemagne.
Deux rencontres de travail avec la chancelière Angela Merkel sont prévues. De même qu’un grand banquet offert, ce vendredi soir, par le président de la République fédérale Frank-Walter Steinmeier au château berlinois de Bellevue. Enfin, samedi, Erdogan ira inaugurer une nouvelle mosquée à Cologne. En guise de protestation feutrée, de nombreux invités, dont la chancelière elle-même, ont décliné leur participation au banquet.
« L’économie turque est dans un état désastreux »
Erdogan, qui s’est exprimé dans une pleine page publiée dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung, n’a pas l’air d’avoir modifié ses positions de politique intérieure. En revanche, il cherche clairement l’apaisement avec l’Allemagne et l’Europe, d’abord pour des raisons économiques. En effet, l’imprévisibilité politique, les sanctions infligées par les Etats-Unis à la Turquie, ou encore l’interventionnisme d’Ankara dans l’économie, par exemple avec l’obligation faite aux entreprises étrangères de conserver 80 % de leurs bénéfices en monnaire turque, a conduit une bonne partie des 7.000 entreprises allemandes présentes en Turquie à suspendre leurs investissements ou à les réorienter vers d’autres pays.
«Aujourd’hui, il doit vite rétablir la confiance. L’Allemagne est le premier investisseur étranger en Turquie. Cette dernière réalise aussi 40% de ses importations et exportations avec l’Union européenne », explique Erdal Yalcin, professeur d’économie à l’université de Constance : « Sur le plan purement économique, il veut convaincre les industriels allemands d’investir dans les secteurs primordiaux que sont les transports et l’énergie », détaille l’universitaire.
« L’économie turque est dans un état désastreux. Erdogan a besoin de l’argent de l’Allemagne. Nous devrions utiliser cette situation pour attirer l’attention sur le destin de nombreuses personnes qui croupissent dans les geôles turques pour la seule raison qu’elles ne sont pas de son avis », expliquait mercredi le député écologiste d’origine turque Cem Özdemir, lui-même régulièrement accusé par l’autocrate du Bosphore d’être un « traitre à la nation turque ».
« Erdogan a grand besoin des savoir-faire allemands »
La Turquie a notamment besoin de moderniser son réseau ferré. Elle discute ainsi depuis trois mois avec un consortium dirigé par l’équipementier Siemens pour la rénovation du réseau et le développement de lignes de train à grande vitesse, le tout pour un volume de 35 milliards d’euros. Par ailleurs, le pays ne couvrant que 25% de ses besoins énergétiques, « Erdogan a grand besoin des savoir-faire allemands dans le domaine des énergies renouvelables », souligne Erdal Yalcin.
A plus long terme, le président turc aimerait remettre en chantier la modernisation de l’union douanière entre la Turquie et l’UE. Celle-ci est bancale et peu avantageuse pour Ankara, entre autres parce qu’elle a été négociée comme une étape intermédiaire à une intégration européenne qui n’a toujours pas eu lieu. « Pour la Turquie qui s’y prépare depuis 40 ans, l’intégration dans l’UE reste somme toute un objectif primaire. Mais le sujet de l’union douanière est bien trop politique. Je doute qu’Erdogan fasse bouger la chancelière sur ce point », conclut le professeur Yalcin. Fin octobre, le ministre allemand de l’Aconomie Peter Altmeier se rendra avec de nombreux industriels en Turquie. C’est alors que l’on verra si Erdogan a réussi à briser la glace.
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