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Courrier International, le 14/10/2020
par
L’ORIENT-LE JOUR – BEYROUTH
Théâtre d’une guerre entre deux pays au sujet d’un territoire, le Caucase commence à ressembler au Moyen-Orient, du fait de l’interventionnisme d’Ankara, qui irrite l’Iran et Israël, et empiète sur la zone d’influence russe.
Prenez un conflit territorial vieux de trente ans, né sur les ruines de l’empire soviétique. Ajoutez-y une dimension religieuse, avec d’un côté un pays musulman à majorité chiite et de l’autre un pays chrétien.
Puis un narratif quasi sacré des deux côtés avec des protagonistes qui veulent prendre leur revanche sur l’histoire, l’un sur le génocide arménien perpétré par les Turcs, l’autre sur sa défaite dans les années 1990. On est encore dans le Caucase, mais on flirte déjà avec le Moyen-Orient. On y entre encore un peu plus quand interviennent les puissances extérieures.
Guerre par procuration
Le rôle croissant de la Turquie, principal allié de l’Azerbaïdjan, qu’il considère comme un peuple frère, est néanmoins en train de changer la nature de ce conflit. C’était une guerre territoriale et mémorielle, typique de l’ère post-soviétique ; c’est devenu un conflit qui sent la poudre du Moyen-Orient, susceptible de se transformer en une guerre par procuration entre des acteurs régionaux dont les calculs dépassent largement la question de ce petit territoire [le Haut-Karabakh] qui a proclamé son indépendance en 1991, mais que presque aucun État ne reconnaît dans le monde.
Ce n’est sûrement pas un hasard si Ankara se retrouve en première ligne de ce conflit à un moment où la Turquie est suractive dans son environnement régional, tentant de faire bouger les lignes partout et en même temps à la faveur d’une stratégie du fait accompli.
L’interventionnisme turc change la donne en ce qu’il contraint tous les acteurs à revoir leurs calculs. L’Iran ne peut accepter que la Turquie devienne trop influente dans cette région et qu’un nationalisme azéri trop assumé donne des idées aux 15 millions de personnes issues de cette minorité qui vivent de son côté de la frontière. Israël peut-il pour sa part continuer à fournir Bakou en armement si la Turquie, avec qui les relations sont tendues, s’impose comme le capitaine à bord ?
Entre coopération et rivalité
C’est toutefois pour la Russie que le nouveau jeu turc complique le plus la situation. La présence turque pourrait ainsi pousser la Russie à soutenir plus fermement l’Arménie, malgré la réserve de Moscou par rapport au plutôt libéral Premier ministre arménien Nikol Pachinian.
Ankara avance ses pions dans une zone d’influence russe. Moscou était devenu le véritable arbitre de ce conflit plus ou moins gelé, comme il les aime tant, reléguant les Occidentaux à un rôle de second couteau. Mais cette séquence pourrait permettre à la Turquie de devenir un acteur incontournable dans le Caucase, ce qui contraindrait Moscou à passer systématiquement par Ankara pour obtenir des avancées.
Et c’est là que le Moyen-Orient s’invite à nouveau. Les deux puissances sont déjà dans une logique de coopération-rivalité en Syrie et en Libye, où elles soutiennent à chaque fois des camps opposés.
Intérêts divergents
Le parrainage russo-turc a ses avantages : Recep Tayyip Erdogan et Vladimir Poutine parlent le même langage et partagent le même désir de mettre les Occidentaux à l’écart. Mais il a aussi ses limites : les deux puissances ont des intérêts fondamentalement divergents et le gain d’influence de l’un se fait le plus souvent au détriment de l’autre.
Le Caucase pourrait entrer dans l’équation et devenir une nouvelle carte de marchandage entre les deux puissances. Au point de lier le destin de la région, dans une certaine mesure, à celui du Moyen-Orient.
Anthony Samrani
L’Orient-Le Jour-Beyrouth
Liban
Quotidien
nd
français
www.lorientlejour.com
Longtemps le quotidien francophone de Beyrouth, né en 1970 d’une fusion entre L’Orient et Le Jour, a été la parfaite illustration du “Liban de papa” francophone et chrétien que la guerre civile allait tourner en dérision. Le départ des élites fuyant la violence de la guerre et le recul de la langue française au pays du Cèdre auraient dû donner le coup de massue à ce journal.
Ces funestes prédictions ne se sont heureusement pas accomplies. Pas seulement grâce au retour au pays dans les années 1990 des milliers de familles francophones fuyant une Afrique déchirée par les guerres ou une Europe en proie à la crise économique, mais grâce à un véritable dynamisme rédactionnel et à l’arrivée d’une nouvelle génération de journalistes qui manient un français vif et percutant sans préciosité, ni entourloupe, ni autocensure voyante… Et il n’est pas exagéré d’affirmer que L’Orient-Le Jour est aujourd’hui le plus intéressant quotidien libanais et l’un des meilleurs du monde arabe.
Le site du quotidien témoigne aussi de ce dynamisme, puisqu’il est l’un des rares de la région à renouveler ses informations plusieurs fois par jour. Certes les vieilles habitudes n’ont pas pour autant disparu et les articles “de complaisance” occupent encore un petit espace, mais cela reste tout à fait acceptable devant l’affligeant recul éditorial d’une certaine presse libanaise. Même les ragots mondains de L’Orient-Le Jour gardent un second degré qui peut nous arracher un sourire.
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