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Courrier International – Paris, le 21/04/2015
Quiconque exhorte Ankara à reconnaître le génocide arménien doit s’attendre à des réactions furieuses. Mais la presse turque pousse le pays à affronter le passé, pour enfin pouvoir tourner la page.
Un siècle après son déclenchement, la question du génocide arménien reste litigieuse. La Turquie rejette toujours le terme de génocide pour désigner le massacre qui a coûté la vie à 1,5 millions de personnes.
L’éditorialiste et historien Murat Bardakçi dans le quotidien Habertürk écrit que “plus la date du 24 avril approche et plus la Turquie est exposée à des offensives extérieures pour que cette date soit reconnue en tant que ‘jour du génocide’. Les déclarations du pape et le vote du Parlement européen ont provoqué un branle-bas de combat diplomatique chez nous. Cet affolement qui dure déjà depuis plus de trente ans n’a pas de raison d’être. En effet, savez-vous ce qui se passera si Obama utilise le mot ‘génocide’ ? Rien du tout !”.
Selon Murat Bardakçi, la Turquie ne risque pas de devoir payer des dédommagements car “jamais un Etat accusé de génocide n’a dû verser d’argent aux victimes de ce génocide. L’Allemagne a certes versé des compensations financières aux victimes juives de l’époque nazie, mais elle l’a fait non pas à cause du génocide qu’elle a commis à leur encontre, mais bien parce qu’elle a utilisé à cette époque les Juifs comme de véritables esclaves”.
Sortir de ce discours ultrapolitisé
Et Bardakçi de s’en prendre à la méthode utilisée par la Turquie pour se défendre : “Ce n’est pas en déclarant, essentiellement à notre opinion publique d’ailleurs, que ‘nous n’avons jamais tué d’Arméniens, ce sont eux qui nous ont massacrés’, que nous pourrons être convaincants. Tant que nous n’imiterons pas la diaspora arménienne en réalisant un travail d’information sérieux au niveau international, nous serons condamnés à subir les votes et les déclarations dirigés contre nous”.
Grand froid sur les relations bilatérales
Medaim Yanik dans le quotidien Star estime que “la politisation de la tragédie, bien réelle, des Arméniens de l’Empire ottoman est un frein à l’empathie vis-à-vis des souffrances du passé. L’attitude anticompromis de la diaspora arménienne provoque du côté turc un réflexe de défense. Le seul moyen pour que la société turque puisse ressentir de la compassion vis-à-vis des Arméniens est donc de sortir de ce discours ultrapolitisé qui fait en sorte que chacun campe sur ses positions.”
Le débat sur le génocide n’a pas de sens
Selon Ali Bayramoglu dans Yeni Safak, “cela n’a pas de sens de s’enfermer dans un débat pour savoir si en 1915 il y a eu – et selon moi c’est le cas – génocide, ou pas. Il y a sept ans, une pétition, qui avait recueilli trente milles signatures était lancée, demandant pardon aux Arméniens pour la grande tragédie qu’ils ont subie en 1915.”
Le 24 avril dernier, explique le journal, la chancellerie du Premier ministre a présenté ses condoléances aux familles des victimes arméniennes de 1915. “Même si cela n’était pas suffisant, il s’agissait là après bien des années d’un geste important, et par ailleurs profitable pour le renforcement de la démocratie en Turquie.”
“Toutefois, déplore Ali Bayramoglu, alors qu’entre 2007 et 2009, cette question fut largement débattue sur la place publique en Turquie, aujourd’hui c’est le silence. Le centenaire de 1915 se déroule dans une ambiance atone qui ne reflète pas les transformations par lesquelles passe actuellement la Turquie. Or, la confrontation avec l’histoire ne peut que nous apporter la liberté”.
Le problème d’image de la Turquie
Selon Sami Kohen dans Milliyet, la Turquie n’a pas été très efficace sur le plan diplomatique. “L’organisation de cérémonies pour le centenaire de la bataille des Dardanelles, se déroulant le 24 avril [ayant habituellement lieu le 25 avril] et auxquelles ont été invités les chefs d’État étrangers ne semble pas donner grand-chose. En effet ce jour-là, la plupart des chefs d’État se rendront à Erevan”.
En fait, poursuit Sami Kohen, “la Turquie souffre d’un problème d’image liée à des questions intérieures et aux fluctuations de sa politique extérieure. Face aux attaques arméniennes, la Turquie se défendait toujours en mettant en avant son importance stratégique ainsi que ses relations privilégiées avec les Etats-Unis et l’Europe. Or, dans un contexte où la fiabilité de la Turquie fait désormais débat en Occident, Ankara ne peut plus utiliser cette carte stratégique aussi aisément.”
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