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RFI, le 20/03/2021
En Turquie, les féministes ne se laissent pas faire : plusieurs milliers de personnes ont manifesté ce samedi 20 mars dans tout le pays contre la décision du président Erdogan de se retirer de la Convention d’Istanbul, un traité international permettant de lutter contre les violences faites aux femmes. Un retrait qui se fait alors que ces agressions sont en hausse. Elif Ege fait partie de l’association Morcati qui, depuis les années 90, lutte contre ces violences.
Propos recueillis par Paola Guzzo
RFI : Quelles est la situation en Turquie concernant les violences faites aux femmes ?
Elif Ege : La violence à l’égard des femmes est un problème très courant en Turquie. La raison, c’est bien sûr cet état d’esprit patriarcal, et puis toutes les attaques contre la notion d’égalité de genre. Il faut y ajouter un problème d’application des lois. Avant, les lois nationales n’étaient pas correctement appliquées : il y a donc un véritable phénomène de résistance à ces textes de la part de la police, des procureurs, des juges, ce qui fait qu’il y a une véritable impunité.
Mais grâce aux conventions internationales, le mouvement des femmes en Turquie fait des véritables avancées : par exemple, nous avons utilisé les décisions de la Cour internationale des droits de l’homme. Une des décisions les plus importantes sur la lutte contre les violences faites aux femmes a été prise dans ce cadre, et par une femme turque. Et nous avons utilisé tout cela, y compris la Convention d’Istanbul pour changer et améliorer nos propres lois nationales. C’est pour cela que c’est aussi important pour nous.
Est-il véritablement possible pour le gouvernement de se retirer aussi facilement de ce traité d’Istanbul ?
Nous sommes encore en train d’en discuter. Ce qui est sûr, c’est que la méthode employée pour ce retrait n’est vraiment pas démocratique, parce que c’est un ordre direct du président, comme ça peut aussi être le cas aux États-Unis : c’est vraiment la décision d’un seul homme. Il y a donc un débat sur sa légalité. Alors bien sûr, comme le président a tous les pouvoirs, je pense que c’est quelque chose qu’il peut faire. Mais d’habitude, le gouvernement choisit de ne pas procéder de cette manière, parce que cela donnerait l’impression d’être antidémocratique. De fait, c’est l’impression qu’on a aujourd’hui ! Mais nous sommes encore en train de débattre sur la manière de réagir à cette décision sur le terrain légal.
Ce n’est qu’un aspect de notre résistance : nous continuerons aussi à descendre dans la rue – avec deux manifestations ce samedi à Istanbul, et ailleurs en Turquie, même dans des petites villes. Je pense que cela va continuer : nous allons avoir beaucoup de manifestations, les féministes seront dans la rue. Et nous poursuivrons notre surveillance et nous agirons en fonction de l’évolution de la situation.
Comment a évolué la société turque sur ces questions ces dernières années ?
D’un côté, nous avons ce gouvernement qui en fait va dans le mauvais sens, qui essaie de nous retirer les droits que nous avons acquis ; et de l’autre, nous avons cette société, ces femmes qui sont conscientes du problème de l’inégalité des genres, qui deviennent féministes, qui se battent contre la domination masculine… Leur nombre augmente chaque année. Prenez « La marche nocturne des féministes », c’est quelque chose qui se déroule chaque 8 mars à Istanbul.
Et chaque année nous avons plus de gens qui participent à cet événement, même s’il y a le danger des violences policières. En fait c’est quelque chose que l’on voit beaucoup, particulièrement sur les réseaux sociaux : il y a beaucoup de jeunes femmes qui rejoignent le mouvement, qui prennent conscience de leurs droits ; mais de l’autre côté, vous avez ces attaques très misogynes, très sexistes de la part du gouvernement.
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