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Libération, le 12/03/2020
Par Jacques Pezet 12 mars 2020 Ã 11:30
Une enquête approfondie du bureau de recherche Forensic Architecture met à mal les déclarations des autorités grecques, qui qualifiaient de «fake news» une vidéo montrant le décès d’un migrant syrien, lundi 2 mars, à la frontière gréco-turque.
Question posée le 06/03/2020
Bonjour,
Votre question fait référence à la rumeur concernant un migrant mort le 2 mars, supposément tué par des policiers grecs à proximité de la frontière gréco-turque, et dont le décès a beaucoup fait réagir.
Depuis lundi, la Grèce et la Turquie s’accusent l’une l’autre de désinformation à ce sujet. Ainsi, lundi, le porte-parole du gouvernement grec, Stelios Petsas, a réagi sur Twitter en écrivant : «La vidéo montrant un décès à la frontière gréco-turque est une fake news. Nous appelons tout le monde à la prudence lorsqu’il s’agit de rapporter des nouvelles qui renforcent la propagande turque.» Dans un second tweet, il assure qu’«aucun coup de feu n’a été tiré par les forces frontalières grecques contre des individus qui tenteraient d’entrer illégalement en Grèce. Dire le contraire n’est rien d’autre qu’une désinformation grossière et délibérée : ce sont des fausses nouvelles.»
Video showing fatality on Greek-Turkish border is fake news. We call upon everyone to use caution when reporting news that furthers Turkish propaganda. #fakenews #fakeTurkishPropaganda
— Stelios Petsas (@SteliosPetsas) March 2, 2020
No shots have been fired by Greek border forces against any individuals attempting to enter Greece illegally. The contrary amounts to no more than gross and deliberate misinformation: Fake News.#fakenews #fakeTurkishPropaganda
2 407
21:59 – 2 mars 2020
Informations sur les Publicités Twitter et confidentialité
Mardi, l’agence Reuters a rapporté que le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, a accusé les forces grecques de «tirer sur les migrants» et d’en avoir tué trois, sans donner de détails.
La vidéo en question (que nous avons choisi de ne pas mettre en lien) a été partagée par de nombreux internautes lundi matin. Elle montre un homme, le visage recouvert de sang, allongé par terre et entouré par un groupe d’hommes. Selon plusieurs versions publiées sur les réseaux sociaux, il s’agirait bien d’un réfugié tué par les policiers grecs, non pas par un coup de feu mais par une balle en caoutchouc.
Des journalistes contredisent les autorités grecques
Parmi les personnes qui ont partagé cette vidéo, on retrouve la journaliste de la chaîne émiratie Al Aan TV, Jenan Moussa, qui publie de nombreuses informations sur la situation à la frontière gréco-turque sur Twitter. Dans les heures qui suivent la parution de la vidéo, elle confirme le décès en s’appuyant sur d’autres vidéos obtenues, ainsi que le témoignage de proches, dont la famille de la victime. Il s’agit d’un Syrien de 22 ans, originaire d’Alep et qui vivait en Turquie depuis cinq ans. La journaliste va également réagir aux propos du porte-parole du gouvernement grec en assurant que la vidéo qu’elle a relayée n’est pas une fausse information, et que l’homme devrait être bientôt enterré en Syrie, photo du cercueil à l’appui.
<blockquote class= »twitter-tweet »><p lang= »en » dir= »ltr »>1/ Dear Sir,<br><br>It's a trend to dismiss any unwelcome story as fake news.<br><br>But this wasn't fake news. Just proper reporting by me.<br><br>Family of dead man, Mohammad Arab, tells me: In next hours body +coffin (see pic) will reach Turkey-Syria border, then to Syria for burial.<a href= »https://twitter.com/akhbar?ref_src=twsrc%5Etfw »>@akhbar</a> <a href= »https://t.co/l0dDJ5E8Uf »>https://t.co/l0dDJ5E8Uf</a> <a href= »https://t.co/zUOZud1pqn »>pic.twitter.com/zUOZud1pqn</a></p>— Jenan Moussa (@jenanmoussa) <a href= »https://twitter.com/jenanmoussa/status/1235128960142495744?ref_src=twsrc%5Etfw »>March 4, 2020</a></blockquote> <script async src= »https://platform.twitter.com/widgets.js » charset= »utf-8″></script>
Jenan Moussa n’est pas la seule journaliste à avoir confirmé la mort de cet homme. Le correspondant en Turquie de la chaîne britannique Channel 4 indique que l’homme serait mort après avoir été «touché au cou par une balle en caoutchouc, tirée par la police grecque» et s’appuie sur «un témoin qui confirme que le jeune homme s’est effondré après avoir été frappé». Le journaliste a également réalisé un autre reportage, dans lequel il rapporte les déclarations de médecins turcs qui ont traité des blessures causées par balles (sans préciser s’il s’agit de balles en caoutchouc).
Eye witness to the death of a 22yr old Syrian migrant on the Turkish/Greek border today tells us what he saw https://t.co/Oi44v6ymve
— Paraic O’Brien (@paraicobrien) March 2, 2020
Enquête approfondie d’un groupe de recherche londonien
Jeudi 5 mars, Forensic Architecture, un groupe de recherche de l’université de Londres, qui utilise l’analyse architecturale (c’est-à -dire la prise en compte des bâtiments et de l’environnement sur des photos ou vidéos) pour enquêter sur les cas de violations des droits de l’homme dans le monde, a publié une enquête vidéo approfondie (attention, certaines images peuvent choquer) sur la situation du Syrien décédé.
Forensic Architecture a retrouvé les sources de plusieurs vidéos enregistrées lors du décès du jeune homme et vérifié leurs métadonnées. La vidéo, largement partagée sur les réseaux sociaux, a été enregistrée lundi 2 mars à 8 h 35. A partir des éléments visuels disponibles sur les vidéos, le groupe de recherche londonien a pu géolocaliser la scène, qui s’est bien déroulée à proximité de la frontière gréco-turque. Sur une autre vidéo, on peut voir que l’homme a ensuite été conduit dans une ambulance à l’hôpital d’Ipsala, à quelques kilomètres de la frontière. L’enquête vidéo, sans apporter la preuve formelle que le jeune homme est mort d’un tir grec, se termine par des images montrant des policiers et des militaires grecs faire usage de leurs armes. «L’armée et la police grecques ont été vues utilisant des armes contre des personnes essayant de traverser la frontière le même jour. Et des personnes armées ont été déployées en tant que forces de réserve dans le delta de l’Evros, près du lieu du décès.»
Dans un communiqué accompagnant son enquête, Forensic Architecture et une dizaine d’ONG condamnent «fermement l’instrumentalisation des migrants et des réfugiés par l’UE et la Turquie, ainsi que les opérations grecques et européennes déployées pour les empêcher d’atteindre le sol européen. Aucun objectif politique ne peut justifier des violations aussi flagrantes». Le bureau de recherche annonce qu’il a l’intention «de documenter et de poursuivre en justice les responsables des violations des droits des migrants et des réfugiés, ainsi que ceux des militants qui agissent en solidarité avec eux».
Les résultats de l’enquête de Forensic Architecture ont été rapportés par certains médias grecs, comme les médias de gauche Avgi ou Efsyn ainsi que par le journal Documento, qui conclut en notant que le travail du groupe de recherche londonien «nécessite une enquête sérieuse de la part du gouvernement grec».
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