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Le Monde, 2.4.2015
Marie Jégo
la cérémonie des funerailles Mehmet Selim
Un procureur turc, Mehmet Selim Kiraz, retenu en otage pendant des heures par deux hommes armés au tribunal de Çaglayan (partie européenne d’Istanbul), est mort, mardi 31 mars, ainsi que ses ravisseurs, à l’issue de l’opération lancée par la police pour le libérer.
En début d’après-midi mardi, le groupuscule marxiste clandestin appelé Front révolutionnaire de libération du peuple (DHKP-C) annonçait que ses militants avaient capturé le procureur Mehmet Selim Kiraz. La revendication, publiée sur Internet, était accompagnée d’une photo montrant le magistrat prisonnier, une arme braquée sur la tempe.
Les militants du DHKP-C déclaraient vouloir le  » punir de mort « , afin de venger la mort d’un adolescent, Berkin Elvan, 15 ans, grièvement blessé par la police au moment des manifestations antigouvernementales de la place Gezi à Istanbul, en juin 2013. Blessé à la tête par le tir d’une cartouche de gaz, il avait passé de longs mois dans le coma avant de décéder le 11 mars 2014 des suites de ses blessures. Sa mort avait soulevé une vague d’indignation dans le pays.
Cible de choix
Sur son site Internet Halkin Sesi, le DHKP-C exigeait que les policiers responsables fassent des aveux à la télévision et que leurs supérieurs soient jugés par des  » tribunaux populaires « . Le procureur Kiraz, qui enquêtait sur les circonstances de la mort du jeune garçon, était une cible de choix pour les extrémistes du DHKP-C.
Selon la version officielle, les assaillants auraient revêtu des robes d’avocats pour mieux cacher leurs armes et pénétrer au sein du tribunal de Çaglayan. Leur entrée aurait été facilitée par le fait que les portiques de détection ne fonctionnaient pas en raison d’une panne d’électricité qui a paralysé plusieurs heures les transports et la vie quotidienne de plusieurs villes du pays (Istanbul, Ankara, Izmir, Erzurum). Certains y ont vu la main des extrémistes ; d’autres, tel le chef du Parti républicain du peuple (CHP, opposition), Kemal Kiliçdaroglu, ont mis en cause la responsabilité des services secrets turcs (MIT) dans la panne.
Après des heures de négociations, la police est intervenue mardi en fin de journée, tuant les deux ravisseurs du magistrat, tandis que lui-même était grièvement blessé. Une équipe de négociateurs était sur place, mais apparemment, six heures de pourparlers n’ont rien donné.
 » Nous avons fait notre possible  » pour obtenir la reddition des assaillants, a dit le chef de la police stambouliote, Selami Altinok, précisant que ses hommes étaient intervenus juste après  » des tirs  » survenus dans la pièce où le procureur était retenu prisonnier. Grièvement blessé à la tête et à la poitrine, Mehmet Selim Kiraz a été hospitalisé en urgence, mais il a succombé à ses blessures quelques heures après son admission. Peu avant l’intervention des forces spéciales, le vice-premier ministre Yalçin Akdogan avait interdit aux télévisions de diffuser la moindre image de l’événement. Une fois l’opération achevée, le premier ministre Ahmet Davutoglu a fait une déclaration dans laquelle il a dénoncé une attaque contre la  » démocratie  » à quelques mois des législatives du 7 juin.
Ce drame ramène sur le devant de la scène le groupuscule DHKP-C, pris d’un regain d’activité ces derniers mois. Le 2 janvier, le groupe avait revendiqué une attaque avortée à la grenade contre des policiers, devant le palais de Dolmabahçe, lieu touristique non loin des bureaux du président Recep Tayyip Erdogan à Istanbul. La police a interpellé une vingtaine de proches du DHKP-C, mercredi matin. Le 6 janvier, il avait revendiqué l’attentat-suicide commis par une  » veuve noire  » daghestanaise, Diana Ramazova, 19 ans, morte ainsi que deux policiers dans un commissariat de Sultanahmet.
Considéré comme une organisation terroriste par l’Union européenne, la Turquie et les Etats Unis, le DHKP-C est un groupuscule hyperviolent dont les revendications restent floues. Marxiste et anti-occidental, il est soutenu financièrement par une partie de la diaspora installée en Europe. Il est à l’origine de l’attentat-suicide perpétré en février 2013 contre l’ambassade des Etats-Unis à Ankara.
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