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Le Monde, le 10/12/2019
Marie Jégo (Istanbul, correspondante)
Athènes redoute la mainmise d’Ankara sur les gisements gaziers dans l’est de la Méditerranée.
Les tensions s’accumulent dans l’est de la Méditerranée, où la découverte de gisements de gaz attise les disputes entre plusieurs Etats, dont la Grèce et la Turquie, en conflit depuis des décennies pour le partage des ressources, des eaux, du plateau continental, de l’espace aérien.
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a remis de d’huile sur le feu en signant, le 27 novembre, un accord maritime contesté avec Faïez Sarraj, le chef du gouvernement libyen reconnu par l’ONU, qui donne à la Turquie l’accès à des zones économiques revendiquées par la Grèce et par Chypre.
« Avec cet accord, nous avons poussé au maximum le territoire sur lequel nous avons autorité. Nous pourrons ainsi mener des activités d’exploration conjointes », a déclaré M. Erdogan lors d’un entretien diffusé lundi 9 décembre par la télévision publique, TRT. Il s’est dit prêt à dépêcher de nouveaux navires de forage en Méditerranée orientale, en mer Noire, et aussi dans les eaux internationales.
« Nouvelle carte politique »
Autant de déclarations irritantes pour la Grèce, Chypre, Israël et l’Egypte, qui s’opposent aux visées turques. Liés entre eux par des grands projets énergétiques, ces Etats dénoncent la mainmise d’Ankara sur une zone prometteuse, craignant que l’accord ne vienne compliquer le projet de construction du gazoduc EastMed (Israël, Chypre, Grèce, Italie), destiné à acheminer le gaz méditerranéen vers l’Europe.
Le mémorandum est une « violation grossière des droits de la Grèce », que ni Athènes ni l’Union européenne (UE) ne sauraient accepter, avait expliqué le premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, au président Erdogan, en marge du sommet de l’OTAN, qui s’est tenu à Londres les 3 et 4 décembre. Ulcérée par ce qu’elle considère comme une atteinte à sa souveraineté, la Grèce a expulsé, vendredi, l’ambassadeur de Libye, et a recherché le soutien de l’UE.
L’accord figurait lundi à l’ordre du jour de la réunion des ministres des affaires étrangères de l’Union, à Bruxelles. Il est « problématique », a reconnu Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne, bien décidé à « étudier cette question de très près, étant clair que tout accord doit respecter le droit international ». Il faut y voir avant tout « un message politique », a déclaré Çagatay Erciyes, un responsable du ministère turc des affaires étrangères. « La Turquie montre qu’elle ne peut être marginalisée dans la Méditerranée orientale et que rien ne peut être réglé sans sa participation », a-t-il expliqué. La presse progouvernementale turque a décrit pour sa part l’émergence d’une « nouvelle carte politique ». Pressées de la faire reconnaître, les autorités turques ont adressé plusieurs demandes écrites à l’ONU.
Obsédé par la projection de la puissance turque au-delà des frontières du pays – en Syrie, en Libye, en mer Egée, en Méditerranée –, le président Erdogan n’a eu aucun mal à convaincre son allié libyen, Faïez Sarraj, de se ranger à ses côtés. Pourtant, la Libye, riche en pétrole, n’a aucun intérêt dans l’immédiat à exploiter une zone économique exclusive jamais revendiquée.
Luttes d’influence
L’empressement du chef libyen à servir les ambitions d’Erdogan s’explique par les contreparties qui lui ont été offertes par Ankara, à savoir le renforcement du soutien militaire et logistique turc à son gouvernement d’accord national (GNA). Une aide qui tombe plutôt bien, au moment où ses forces sont en conflit avec les troupes de Khalifa Haftar, basées dans l’est du pays. La Turquie n’a jamais ménagé son soutien au GNA, auquel elle fournit depuis longtemps des drones de surveillance et d’attaque, ainsi que des véhicules blindés.
Les nouvelles luttes d’influence pour le contrôle des ressources énergétiques font de la Méditerranée orientale un nouveau point chaud. Voici des mois qu’Ankara est critiqué en raison des explorations pétrolières et gazières menées par ses navires au large de Chypre, en dépit des avertissements et des menaces de sanctions venus de l’UE. Divisée depuis 1974 entre la République de Chypre (grecque), la seule reconnue internationalement, et la République turque de Chypre du Nord (RTCN), reconnue par la Turquie seulement, l’île s’est lancée dans l’exploration de ses ressources énergétiques malgré l’échec, acté en 2017, des négociations en vue de sa réunification.
Invités par les autorités chypriotes, les géants de l’énergie, Total, ENI, ExxonMobil, American Noble Inc, sont désormais actifs au large de Chypre. Une activité insupportable pour la Turquie, farouchement opposée à ces forages tant qu’un accord sur le partage des bénéfices du gaz n’a pas été conclu avec les Chypriotes turcs. En riposte, des bateaux de forage turcs ont été envoyés dans la zone, sous escorte de navires de guerre, ce qui ne fait que rajouter aux tensions.
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