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Le Point, le 26/08/2021
LETTRE TURQUE
Par Guillaume Perrier
Les incendies et les inondations qui ravagent le pays soulignent cruellement l’incapacité de ses dirigeants à gérer l’urgence climatique.
L’été n’est pas clément pour la Turquie. Après de terribles incendies de forêt qui ont embrasé toutes les zones touristiques du sud et de l’ouest du pays et causé les pires dommages aux massifs forestiers depuis trente ans, de violentes crues et des inondations ont frappé la région de la mer Noire, au nord, engloutissant plusieurs villes et faisant plus d’une centaine de morts ou de disparus. Ces catastrophes naturelles en cascade que subit la Turquie, comme d’autres pays cet été, sont bien sûr le signe inquiétant du dérèglement climatique et la conséquence du réchauffement de la planète… Mais pas uniquement. Elles ont aussi mis en évidence une gestion défaillante des situations de crise, une absence de planification de telles catastrophes, pourtant prévisibles, voire, parfois, le détournement des budgets alloués à la lutte contre les incendies ou le bétonnage de zones théoriquement inconstructibles.
Désorganisation, incompétence et corruption, ce cocktail a attisé la colère d’une population durement frappée et souvent laissée seule face à la catastrophe. Dans la région de Manavgat, près d’Antalya, où 60 000 hectares de forêt sont partis en fumée, les habitants ont ainsi dû lutter eux-mêmes contre l’avancée des flammes, utilisant des citernes de fortune ou des bouteilles d’eau potable… Les autorités ont mobilisé plus de 5 000 pompiers, mais l’équipement s’est révélé bien insuffisant. La Turquie n’est pas équipée en Canadair et a dû louer deux avions à la Russie. Dans un premier temps, Ankara a refusé l’aide des pays étrangers. Une enquête a même été ouverte par la justice après la diffusion sur les réseaux sociaux d’un hashtag #HelpTurkey (Aidez la Turquie)… Finalement, devant l’ampleur du désastre, Ankara s’est résolu à accepter des équipes de secours venues d’Iran, d’Azerbaïdjan, mais aussi de pays de l’Union européenne, dont la France.
Du thé pour les habitants choqués
Le 1er août, 112 feux sont déclarés, il faut trouver un bouc émissaire. À Antalya, le président Erdogan dénonce « les traîtres qui sont allés jusqu’à mettre [leur] pays en feu » et accuse « l’organisation terroriste », le PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan), d’avoir délibérément causé ces incendies pour ouvrir un nouveau front contre la Turquie… La guérilla a démenti toute implication et l’enquête n’a pour le moment montré aucun lien… La veille, Erdogan avait choqué par son attitude à Marmaris, station balnéaire de la côte égéenne touchée par les incendies. Au milieu d’un cortège de dizaines de véhicules, il jetait des paquets de thé depuis son bus présidentiel à des habitants sous le choc.
La Turquie, affirment les détracteurs d’Erdogan, disposait autrefois d’une agence de lutte contre les incendies (THK) dotée de bombardiers d’eau. Plus aucun n’est en service. Pire, l’Agence nationale turque des forêts a dépensé dix fois moins d’argent dans la lutte contre les incendies que dans le financement d’un club de basket-ball, Ormanspor… La pression immobilière, le bétonnage des côtes et les bonnes affaires de promoteurs peu scrupuleux n’ont rien arrangé. Dans la région de Kastamonu, sur la mer Noire, c’est l’un des nombreux barrages hydroélectriques construits sur la rivière qui a été pointé du doigt par les habitants après les inondations meurtrières.
Située à un carrefour géographique, la Turquie est particulièrement exposée aux phénomènes climatiques extrêmes. Et ce qui est reproché au dirigeant turc par une jeunesse sensible à l’urgence climatique, c’est surtout le manque d’anticipation. Face à ces crises, les défenseurs de l’environnement appellent à un sursaut et fixent comme priorité la ratification de l’accord de Paris de 2015 sur le climat. « C’est la première étape. Nous devons prendre part à la lutte mondiale contre le changement climatique », exhorte Emine Özkan, porte-parole du parti des Verts en Turquie. La Turquie est l’un des six pays qui n’ont pas approuvé formellement ce traité, le seul parmi les membres du G20.
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