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Alternatives Economiques, le 03/09/2018
YANN MENS
D’une rugueuse voix de basse, Recep Tayyip Erdogan a appelé ses compatriotes à la rescousse le 10 août dernier : « Changez en livres les euros, les dollars et l’or que vous gardez sous vos oreillers en vous rendant dans nos banques. » Certains Turcs ont répondu présent, mais cela n’a pas suffi à redresser sensiblement le cours de la monnaie nationale sur le marché des changes, où elle avait déjà perdu 40 % de sa valeur face au dollar depuis le 1er janvier.
Endettés en devises
En réalité, loin de thésauriser, les ménages turcs sont débiteurs. Car leur président les a incités à s’endetter pour nourrir la croissance. De fait, depuis que Recep Tayyip Erdogan est arrivé au pouvoir en 2003, le pays, qui se relevait alors d’une grave crise financière, a connu en moyenne des niveaux de croissance relativement élevés (entre 5 % et 6 % par an). Surtout, après 2008, la Turquie a profité des taux de crédit très bas fixés par les banques centrales des pays occidentaux dans le but de stimuler la croissance de leurs propres économies.
Après 2008, la Turquie a profité des taux de crédit très bas fixés par les banques centrales des pays occidentaux
Les investisseurs ont cherché des placements rémunérateurs un peu partout, notamment dans des pays émergents. L’afflux d’argent bon marché a incité les entreprises turques à s’endetter en devises, faute d’épargne locale, et souvent à court terme. Le gouvernement a poussé à la roue en apportant des garanties publiques aux emprunts. Parallèlement, pour favoriser les travaux d’infrastructure pourvoyeurs d’emplois, il a multiplié les partenariats public-privé.
Décrochage
Mais dans le même temps, l’économie turque peinait à exporter suffisamment. Le déficit de sa balance courante s’est creusé jusqu’à dépasser désormais 5 % du produit intérieur brut (PIB). La hausse récente des cours du pétrole a alourdi la facture des importations. Aujourd’hui, reprise aidant aux Etats-Unis et en Europe, les banques centrales des pays occidentaux se disposent à remonter leurs taux d’intérêt, comme l’a déjà fait la Réserve fédérale américaine. Certains pays émergents ne sont plus si attractifs. Résultat, la livre turque a progressivement décroché depuis le début de l’année, accroissant le coût de remboursement des emprunts souscrits en devises.
Pour tenter d’enrayer sa chute, la banque centrale turque a un peu relevé ses taux au printemps dernier, mais cela n’a pas suffi à convaincre les investisseurs. Beaucoup s’attendaient à ce qu’elle le fasse de nouveau en juillet, d’autant que l’inflation a atteint 15 % en glissement annuel. Mais le nouveau ministre des Finances (et gendre du chef de l’Etat) a annoncé que ces taux ne bougeraient pas. Recep Tayyip Erdogan ne veut pas étouffer la croissance, qui a contribué à sa récente réélection. Duel à coups de taxes.
Trump, bouc-émissaire commode
Pour expliquer les difficultés de son pays, le président turc a trouvé un bouc-émissaire commode et obligeant. Donald Trump a en effet décidé de sanctionner Ankara, qui a embastillé un pasteur évangélique américain accusé de complicité avec les ennemis de Recep Tayyip Erdogan (le principal parti kurde et la confrérie de l’imam Fethullah Gülen). Le 10 août, Washington a doublé les taxes sur les exportations turques d’acier et d’aluminium aux Etats-Unis. Ankara a répliqué en augmentant les siennes sur les voitures, les cigarettes ou les alcools américains. Donald Trump a dégainé de nouvelles menaces…
Si elles n’enrayent pas la chute de la livre, les autorités turques pourraient, comme en 2001, être contraintes de faire appel au Fonds monétaire international (FMI), dont les Etats-Unis sont le premier actionnaire. Une humiliation pour Recep Tayyip Erdogan et ses supporters nationalistes.
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