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Le Monde, le 15.12.2015
Par Cécile Ducourtieux (Bruxelles, bureau européen) et Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, bureau européen)
Le ministre des affaires étrangères turc, Mevlüt Çavusoglu, le 14 décembre à Bruxelles.
L’Union européenne (UE) a relancé officiellement le processus d’adhésion de la Turquie, lundi 14 décembre, à Bruxelles, lors d’un conseil européen des ministres des affaires étrangères. En échange, Ankara – qui recevra aussi 3 milliards d’euros – s’est engagé à réduire le flux de migrants, notamment syriens et irakiens, vers l’Europe.
Trois ministres turcs – des affaires étrangères, des affaires européennes et un vice-premier ministre – accompagnés d’une importante délégation, s’étaient déplacés. La négociation était programmée depuis avril mais avait été reportée pour cause d’élections. Il s’agissait d’ouvrir le chapitre 17 sur la politique économique et monétaire du pays.
Le but officiel de cette 11e conférence d’adhésion était, onze ans après leur démarrage et deux après leur gel, de relancer les négociations pour qu’Ankara, à coup de réformes successives, se rapproche assez des standards européens pour pouvoir, un jour, prétendre en faire partie. Sebastian Kurz, le chef de la diplomatie autrichienne, a toutefois eu la franchise de reconnaître qu’il s’agissait surtout de « faire en sorte que la Turquie nous aide pour que les réfugiés ne viennent pas en Europe ».
Jeu de dupes ? En partie : le président en exercice du conseil, le Luxembourgeois Jean Asselborn, a rappelé que l’Europe avait besoin de la Turquie comme « partenaire stratégique » pour l’immigration, la lutte contre le terrorisme, le commerce ou la sécurité énergétique. La Commission européenne – qui poursuit aussi des négociations avec la Serbie – met donc un peu en sourdine l’affirmation de son président selon laquelle il n’y aura pas de nouvel élargissement avant la fin de son mandat, en 2020. Ce que certains ont traduit par  » plus jamais « .
Prête à  » tout faire  »
 » Une nouvelle phase de l’accession est ouverte « , déclarait, lundi soir, le commissaire à l’élargissement, Johannes Hahn, tout en soulignant qu’Ankara devrait répondre à  » certains manquements  » sur les droits de l’homme, l’Etat de droit et la liberté d’expression. La délégation turque s’est déclarée prête à  » tout faire  » pour adhérer, mais s’est montrée évasive, sur la liberté de la presse notamment.
D’autres questions délicates ont été abordées au cours d’une rencontre entre les ministres des Vingt-Huit et le chef de la diplomatie turque, Mevlut Çavusoglu. Certains responsables comptaient évoquer le financement du terrorisme, et notamment l’exportation de pétrole par l’organisation Etat islamique (EI) à partir des zones qu’il contrôle.  » On en a parlé « , a sobrement commenté la haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères, Federica Mogherini, sans livrer plus de détails. Lors de sa récente passe d’armes avec son homologue turc, le président russe Vladimir Poutine a accusé Recep Tayyip Erdogan de bénéficier directement de ce trafic.  » Aucune preuve n’a été avancée et la Turquie nous assure qu’elle n’est pas engagée dans le financement de Daech – acronyme arabe de l’Etat islamique – « , a indiqué M. Asselborn.
Dans l’immédiat, les réunions entre dirigeants turcs et européens vont se multiplier. Le premier ministre Ahmet Davutoglu pourrait même être présent lors du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement, jeudi 17 et vendredi 18 décembre, à Bruxelles. La Commission déposera, au printemps, un rapport sur la possibilité d’ouvrir d’autres discussions en vue d’une adhésion. Ce processus obéit à des règles très codifiées. Il est divisé en 35 chapitres, dont l’ouverture nécessite l’unanimité des Etats membres. Quinze ont été ouverts jusqu’ici avec Ankara, un seul – la politique scientifique – refermé. Chypre, dont la partie nord est contrôlée par la Turquie, en bloque six depuis 2009, dont la justice, les droits fondamentaux et la politique étrangère et de défense.
La répression de la minorité kurde et la multiplication des atteintes à la liberté de la presse constituent d’autres obstacles à une vraie relance des négociations, même si les deux parties rivalisaient d’amabilités lundi soir. L’ONG Reporters sans frontières évoquait au même moment l’arrestation du directeur du quotidien Cumhuriyet et de son représentant à Ankara. Accusés d’espionnage, ils risquent la prison à vie pour avoir révélé des livraisons d’armes à des groupes islamistes en Syrie par les services secrets turcs.
 » On aurait pu accélérer le processus d’adhésion il y a quelques années, quand Erdogan donnait des gages à l’Europe et modernisait le pays. Mais aujourd’hui…  » soupire, dubitatif, un diplomate.
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