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Libération avec AFP, le 26/04/2018
Rencontre le 25 avril 2018 à Ankara entre deux dirigeants de l’opposition, Mmme Meral Aksener du Bon parti, et Kemal Kilicdaroglu, du CHP social-démocrate Photo ADEM ALTAN. AFP
Prise de court par la convocation d’élections anticipées dans deux mois seulement par le président Recep Tayyip Erdogan, l’opposition en Turquie s’efforce de surmonter ses divisions pour présenter un front uni dans l’espoir de déloger le chef de l’Etat.
M. Erdogan a créé la surprise en annonçant la semaine dernière que les élections législatives et présidentielle prévues en novembre 2019 seraient avancées au 24 juin prochain.
Bien que pris au dépourvu, les partis d’opposition se sont voulus sereins, se disant confiants en leurs chances de l’emporter face à M. Erdogan et son parti, devenus une machine à remporter les scrutins depuis 2002.
Pour y parvenir, ils multiplient les rencontres et les tractations afin de se donner les moyens de barrer la route à M. Erdogan qui, s’il devait l’emporter, serait doté de pouvoirs élargis sans précédent aux termes d’un amendement constitutionnel approuvé par référendum en avril 2016.
Faut-il présenter un candidat unique de l’opposition à la présidentielle, se ranger en cas de second tour derrière celui qui réalisera le meilleur score au premier, où encore soutenir une personnalité en dehors de l’opposition capable de rivaliser avec M. Erdogan? Les conjectures vont bon train, mais aucune décision commune n’a été annoncée à ce jour.
Dans un spectaculaire geste de solidarité, la principale formation de l’opposition, le Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate) a annoncé dimanche que quinze de ses députés avaient rejoint le tout jeune Bon parti (Iyi Parti) afin qu’il ait les 20 élus nécessaires pour former un groupe au Parlement et prendre part aux élections.
Fondé en octobre dernier, ce parti est dirigé par Meral Aksener, une figure dissidente du Parti d’action nationaliste (MHP), présentée par des analystes comme la candidate la mieux placée pour rivaliser avec le président Erdogan.
«Ce que nous avons fait est une contribution, bien au-delà du Bon parti, à toute la démocratie», a déclaré à la presse mercredi Kemal Kiliçdaroglu, chef du CHP, après avoir reçu Mme Aksener qui l’a chaleureusement remercié.
Malgré ses rencontres avec différents partis, le CHP semble vouloir se ranger derrière son propre candidat, dont l’identité doit être révélée dans les prochains jours.
– ‘Négociations’ –
«Une alliance est en train d’être fondée avec pour seul objectif l’opposition à Recep Tayyip Erdogan, avec des négociations peu claires, sans dignité, sans couleur, sans identité claires», s’est agacé mardi M. Erdogan en réagissant au «prêt» de députés du CHP au Bon parti.
Le Parti de la justice et du développement (AKP) de M. Erdogan s’est lui-même allié pour ces élections avec les ultranationalistes du MHP.
Pour Soner Cagaptay, chercheur au Washington Institute of Near East Policy, Meral Aksener serait une sérieuse concurrente pour M. Erdogan puisqu’elle coche de nombreuses cases: de droite, nationaliste et conservatrice musulmane.
Elle pourrait, selon lui, rogner sur les voix de l’AKP d’Erdogan et convaincre les électeurs du MHP déçus de l’alliance avec l’AKP.
Un autre nom souvent évoqué pour unir l’opposition est celui de l’ancien président et cofondateur de l’AKP, Abdullah Gül.
«Les rumeurs à propos de Gül sont fondées», estime Berk Esen, professeur associé à l’université Bilkent, à Ankara. «Le Parti de la Félicité (SP, conservateur) pousse pour sa candidature, également soutenue par le leadership du CHP».
«Je ne pense pas que Gül puisse stimuler les électeurs de l’opposition en raison de sa complaisance à l’égard d’Erdogan lorsqu’il était président», prévient toutefois M. Esen.
– ‘Encore loin’ –
Alors que M. Gül ne s’est pas encore exprimé publiquement sur la question, plusieurs responsables du CHP ont fermement nié vouloir se rallier à lui et Mme Aksener a affirmé qu’elle maintiendrait de toute façon sa candidature à la présidence.
Pour sa part, le co-président du Parti démocratique des peuples (HDP, prokurde, troisième formation au Parlement), Sezai Temelli, a affirmé au quotidien Hürriyet mercredi que M. Gül pourrait être «envisagé», mais que la base électorale de son parti ne pourrait pas voter pour la nationaliste Mme Aksener.
Dans ce contexte, le HDP envisage même de présenter comme candidat le charismatique prédécesseur de M. Temelli, Selahattin Demirtas, incarcéré depuis novembre 2016.
«Nous sommes encore loin (des élections)», tempère néanmoins M. Cagaptay. «Deux mois en Turquie représentent deux siècles de tout autre système politique».
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