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L’Express avec AFP,  le 03/11/2015
Aussi adulé que détesté, Recep Tayyip Erdogan règne depuis treize ans sans partage sur la Turquie, et rêve de rester seul maître à bord jusqu’en 2023. Malgré la contestation grandissante, les Turcs lui ont redonné la majorité absolue ce dimanche.
Recep Tayyip Erdogan tient sa revanche. Le président turc se prépare à former un gouvernement entièrement à sa main après la victoire écrasante de son Parti de la justice et du développement (AKP) aux élections législatives, ce dimanche. Cette victoire referme une parenthèse dans son règne sans partage sur la Turquie, cinq mois après le revers retentissant concédé lors du scrutin du 7 juin, sur lequel son rêve de « super-présidence » s’était fracassé.
Contre tous les pronostics, son parti islamo-conservateur s’est largement imposé en raflant 49,4% des suffrages et une majorité absolue de 316 des 550 sièges du Parlement.
« La volonté de la nation s’est exprimée en faveur de la stabilité (…) j’ai toujours dit ‘une nation, un drapeau, un pays, un Etat », s’est réjoui Recep Tayyip Erdogan à l’issue d’une visite très symbolique à la mosquée d’Eyup. C’est là que se rendaient les nouveaux sultans de l’Empire ottoman pour prier. Comme un pied de nez aux opposants du président turc, qui le qualifient parfois de « sultan ».
Le spectre du « chaos » agité
Ce succès a été unanimement accueilli comme l’expression du désir de stabilité des électeurs turcs, dans un pays confronté depuis la fin de l’été à la reprise du conflit kurde et à la menace jihadiste, après l’attentat-suicide qui a fait 102 morts devant la gare centrale d’Ankara il y a trois semaines. Pendant toute la campagne, le président et son Premier ministre Ahmet Davutoglu se sont posés en seuls garants de la sécurité et de l’unité du pays, agitant le spectre du « chaos » en cas d’absence de majorité absolue d’un seul parti.
Sans surprise, les investisseurs se sont réjouis lundi matin du retour annoncé au « gouvernement d’un seul parti » à la tête du pays. La bourse d’Istanbul a ouvert sa séance sur une hausse de plus de 5%, alors que la livre turque, qui avait perdu plus de 20% de sa valeur depuis le début de l’année, a enregistré un sursaut de plus de 4% face au dollar et l’euro. « Ce scrutin va mettre un terme à la période de transition qui régnait en Turquie et devrait permettre un renforcement de l’économie du pays », a pronostiqué l’analyste Valeria Bednarik, de la firme FXstreet.
« Rester seul maître à bord » jusqu’en 2023?
Mais l’opposition s’est inquiétée de ce retour en force de Recep Tayyip Erdogan, régulièrement épinglé pour ses dérives autoritaires. « C’est la victoire de la peur », a titré lundi le quotidien Cumhuriyet, fer de lance de la critique du régime turc. « Personne ne doit se considérer au-dessus des lois », a mis en garde dès dimanche soir le chef du parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate, arrivé en 2ème position ce dimanche), Kemal Kiliçdaroglu, appelant le pouvoir à « respecter la suprématie du droit ».
Quatre jours à peine avant le scrutin, le raid spectaculaire lancé par la police, en direct devant les caméras pour prendre le contrôle de deux chaînes de télévision proches de l’opposition à Istanbul a suscité l’indignation dans le monde entier. « Il est fort probable que la Turquie ne devienne maintenant encore plus autoritaire en terme de liberté de la presse et de respect du droit », a estimé Natalie Martin, spécialiste de la Turquie à l’université Trent de Nottingham (Grande-Bretagne).
Mais, publiquement, Recep Tayyip Erdogan s’amuse de ceux qui le traitent de « dictateur ». Le « grand maître », comme l’appellent ses fidèles avec déférence, a plusieurs fois avoué sa volonté de garder les rênes du pays jusqu’en 2023 et le symbolique centenaire de la République. « Il fera tout pour rester le seul maître à bord », a prévenu l’ex-éditorialiste vedette du quotidien Milliyet, Kadri Gürsel. « Même s’il doit risquer la paix, la cohésion sociale et la stabilité économique du pays pour parvenir à ses fins ».
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