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La Libération avec AFP, le 15/01/2016
Le président turc Recep Tayyip Erdogan (C), le 15 janvier 2016 à Istanbul Photo OZAN KOSE. AFP
Le gouvernement turc a lancé vendredi la chasse aux signataires d’une pétition réclamant la fin des opérations controversées de l’armée contre la rébellion kurde qui a suscité l’ire du président Recep Tayyip Erdogan, ravivant les critiques sur sa dérive autoritaire.
Sur ordre de la justice, la police turque a interpellé à Kocaeli (nord-ouest) 14 universitaires qui avaient apposé leur nom au bas de cet «appel pour la paix». A Bolu (nord), les forces de l’ordre ont perquisitionné les domiciles de trois autres signataires de la pétition, ont rapporté les médias locaux.
Dans tout le pays, des enquêtes judiciaires ont été ouvertes pour «propagande terroriste», «insulte aux institutions et à la République turque» et «incitation à violer la loi» contre les signataires de la pétition, qui risquent de un à cinq ans de prison.
Lundi, près de 1.200 d’entre eux ont signé une «initiative des universitaires pour la paix» réclamant la fin de l’intervention des forces de sécurité turques contre les partisans du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans le sud-est à majorité kurde du pays.
Dans ce texte, ils dénoncent «un massacre délibéré et planifié en totale violation des lois turques et des traités internationaux signés par la Turquie».
Épaulées par des chars, l’armée et la police turques ont investi il y a un mois les villes sous couvre-feu de Cizre et de Silopi ainsi que le district de Sur à Diyarbakir, pour en déloger des partisans armés du PKK qui s’étaient retranchés dans certains quartiers.
Les combats y ont causé la mort de nombreux civils et l’exode d’une partie des habitants.
Cette pétition, également signée par des intellectuels étrangers comme le linguiste américain Noam Chomsky, a provoqué la fureur des dirigeants turcs.
Pour la troisième fois de la semaine, M. Erdogan a accusé vendredi les signataires d’être complices des «terroristes» du PKK et justifié les poursuites lancées contre eux. «Ceux qui se rangent dans le camp des cruels sont eux-mêmes cruels et ceux qui soutiennent les auteurs de massacres sont complices de leurs crimes», a-t-il dit.
– «Traîtres» –
Dans les colonnes du journal Yeni Safak, un des porte-voix favoris du pouvoir, l’éditorialiste Ibrahim Karagül a lui appelé les étudiants à «boycotter les cours de ceux qui soutiennent le terrorisme et se cachent derrière le mot de paix».
Dans la foulée de ces attaques, la traque des signataires a débuté dans tout le pays.
Plusieurs universités ont ouvert des enquêtes disciplinaires, notamment à Mersin et à Gaziantep (sud). Dès jeudi, une professeure avait été licenciée à Düzce (nord-ouest).
Sur les réseaux sociaux, des étudiants ont partagé les photos d’écriteaux vengeurs visant certains de ses collègues. «Des traîtres comme toi n’ont pas leur place sur le glorieux sol turc», indique l’un d’eux accroché à l’université de Konya (centre).
Cette offensive a relancé le procès en dérive autoritaire instruit contre l’homme fort du pays, accusé de vouloir museler la presse et les critiques.
Ces opérations de police «sont très dangereuses et inacceptables», a dénoncé le Parti républicain du peuple (CHP, opposition sociale-démocrate). Elles «plongent la Turquie dans les ténèbres», a renchéri le Parti démocratique des peuples (HDP, prokurde).
La représentante de l’ONG Human Rights Watch (HRW) en Turquie Emma Sinclair Webb a jugé sur Twitter les arrestations d’universitaires «scandaleuses».
«Exprimer son inquiétude sur la violence ne signifie pas soutenir le terrorisme. Critiquer le gouvernement n’est pas la trahison», a quant à lui jugé l’ambassadeur des Etats-Unis à Ankara, John Bass, dans une déclaration publiée sur les réseaux sociaux.
Après plus de deux ans de cessez-le-feu, les combats ont repris l’été dernier entre les forces de sécurité turques et le PKK. Ils ont fait voler en éclats les discussions ouvertes fin 2012 pour tenter de mettre fin au conflit, qui a fait 40.000 morts depuis 1984.
Erdogan, qui a promis «d’éradiquer» la rébellion, a depuis multiplié les poursuites judiciaires pour «propagande terroriste».
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