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Le Parisien, le 30/12/2016
Longtemps modèle de laïcité, Ankara accroît la pression sur les femmes.
La mosquée Eyüp Sultan d’Istanbul fut l’une des premières édifiées après la chute de Constantinople en 1453. Pour y accéder, le visiteur doit se courber sous un immense drapeau turc. Tout un symbole dans ce pays dont la République, fondée en 1923, a pourtant fait de la laïcité un de ses piliers fondamentaux. Longtemps citée en exemple pour la place qu’elle faisait aux femmes, la Turquie de culture musulmane ferait-elle volte-face ? D’abord considéré comme « islamiste modéré » à son accession au pouvoir en 2003, le président Erdogan est désormais désigné comme « islamo-conservateur ».
Certaines considèrent avoir gagné le combat de la réislamisation
En avril, un membre de l’AKP au pouvoir a proposé que la future Constitution — qu’Erdogan appelle de ses vÅ“ux pour forger un régime présidentiel — soit expurgée de toute référence à la laïcité, provoquant une levée de boucliers de l’opposition. « La laïcité se réduit comme peau de chagrin, accuse Sezgin Tanrikulu, député du Parti républicain du peuple (CHP), fondé en 1923 par Mustafa Kemal. L’objectif du président Erdogan, c’est d’élever des générations de croyants. » En 2010, l’interdiction du voile à l’université a été levée, comme elle l’a été au Parlement. Et depuis cet été, les policières peuvent exercer voilées, la barbe étant désormais permise à leurs homologues masculins.
« En tant que femme voilée, je me sens plus en sécurité avec l’AKP », encense Ayda*. Avec d’autres, elle tient un stand face à la mosquée Eyüp Sultan. Des gâteaux délicieusement sucrés, un thé fumant pour se réchauffer y sont vendus au profit des réfugiés d’Alep. « Nous avons enfin le droit de travailler dans les institutions », se félicite-t-elle, masquant difficilement un sentiment de revanche. De nombreuses femmes turques considèrent ainsi avoir gagné un combat. « Le problème, c’est que cette réislamisation se fait aux dépens des autres », réplique, anonyme, une autre femme.
« Il reste beaucoup de progrès à faire », soupire pour sa part Evine. La famille de cette lycéenne de 16 ans est originaire de la ville de Batman, au sud-est du pays. « A la campagne, la femme est encore trop souvent au service de son mari », dénonce l’adolescente. Elle-même doit composer avec son père, qui lui interdit d’avoir des amis garçons, « car il ne faut jamais laisser la flamme à côté de la poudre à canon ».
« Les familles conservatrices font en sorte que leurs filles étudient, tente de se rassurer Zeynep, 35 ans. C’est vrai aussi qu’on est encore trop souvent jugées sur nos apparences. Dans ma ville d’origine, je ne peux pas me balader en débardeur. » A Istanbul, la jeune femme se sent libre. Avec deux amies, Zener, 30 ans, et Sinem, 23 ans, elle refait le monde au café, cigarette au bec. Elles sont guide touristique, prof de plongée et employée dans le secteur aérien. Trois métiers liés au tourisme, en chute libre. Cette insécurité économique les préoccupe. « Pour dix heures de travail, on me propose 1 600 livres turques (TL) (NDLR : 434 €), désespère Zener. Mon loyer est de 1 200 TL (NDLR : 325 €). Tout ça nous rend tous nerveux. Avec l’AKP, c’est l’ensemble de nos libertés qui est menacé. »
* Le prénom a été changé.
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