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Le Parisien, le 23/06/2015
Des députés au Parlement turc, le 23 juin 2015 à Ankara Des députés au Parlement turc, le 23 juin 2015 à Ankara (AFP/ADEM ALTAN)
Le Parlement turc issu des élections législatives, qui ont vu le parti du président Recep Tayyip Erdogan perdre sa majorité absolue, a entamé ses travaux mardi alors que les discussions battent leur plein pour former un gouvernement de coalition.
Cette séance inaugurale, ouverte à 15h00 locales (12h00 GMT), est pour l’essentiel protocolaire: comme le veut l’usage, les 550 députés prêtent serment, l’un après l’autre, lors d’une cérémonie qui doit se prolonger jusqu’au coeur de la nuit.
Président par intérim car doyen d’âge, le député Deniz Baykal, du Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate) a ouvert la séance en prêchant l’apaisement après les vives tensions de la campagne électorale. « Nous ne pouvons plus continuer avec la polarisation du pays », a-t-il lancé devant l’assemblée.
Son message n’a été qu’à moitié entendu puisque les députés de l’opposition se sont ostensiblement abstenus d’applaudir l’entrée de M. Erdogan dans l’hémicycle.
Une fois conclu le cérémonial du serment, la « Grande assemblée nationale » entrera dans le vif du sujet en procédant à partir du 30 juin à l’élection de son président, défi imposé par les résultats des législatives.
Après avoir dirigé le pays sans partage depuis 2002, le Parti de la justice et du développement (AKP, islamo-conservateur) a subi le premier coup d’arrêt de son histoire en ne recueillant que 40,6% des voix, une baisse de près de 10 points par rapport aux législatives de 2011, et 258 sièges de députés.
Ce revers a sonné comme un échec personnel pour M. Erdogan, qui a fait ouvertement campagne, contre tous les usages constitutionnels, pour l’AKP afin de décrocher la majorité qualifiée nécessaire à l’instauration d’un régime présidentiel fort.
Derrière l’AKP, le CHP a obtenu 25,1% des voix et 132 sièges, devant le Parti de l’action nationaliste (MHP, droite) avec 16,4% et 80 sièges puis le Parti démocratique des peuples (HDP, prokurde), grand vainqueur du scrutin avec 12,9% et 80 sièges aussi.
– Conditions –
Faute de majorité absolue pour une seule formation, la bataille pour le « perchoir » du Parlement doit donner une première idée des dispositions des quatre partis à nouer des alliances pour doter l’assemblée d’un président et, ensuite, former un cabinet de coalition.
Une alliance entre l’AKP et le MHP semble être le scénario privilégié par les commentateurs.
« Il semble qu’une coalition AKP-MHP soit plus facile à constituer », a ainsi estimé le ministre de l’Economie, Nihat Zeybekçi, qui s’est déclaré confiant sur la possibilité d’un « compromis » entre les deux formations.
Mais les négociations s’annoncent très délicates car, jusque-là , les formations représentées au Parlement ont toutes posé des conditions a priori inconciliables.
Pour s’unir à l’AKP, les trois partis d’opposition ont exigé de M. Erdogan qu’il respecte ses obligations d’impartialité imposées au chef de l’Etat par la Constitution. Une demande d’ores et déjà refusée par son camp. « Il va continuer à s’exprimer sur les questions politiques », a assuré mardi le vice-président de l’AKP, Mustafa Sentop, estimant que « c’est son devoir ».
« Rien n’est encore certain et défini », a tempéré sous couvert d’anonymat à l’AFP un responsable du MHP, ajoutant que « des intentions ont été annoncées par les uns et les autres mais pour l’instant aucun contact officiel n’a été engagé ».
Davutoglu a répété dimanche qu’il « ne ferme la porte à personne » pour la formation d’un nouveau gouvernement, attendu avec impatience par les milieux financiers qui s’inquiètent des effets d’une instabilité prolongée sur une économie déjà à la peine.
La menace d’un retour aux urnes pourrait toutefois convaincre les différents protagonistes de mettre de l’eau dans leur vin. Mardi, un vice-président du CHP, Akif Hamzaçebi, a promis de « trouver un compromis pour éviter des élections anticipées ».
Erdogan a rappelé ce week-end que si aucun gouvernement n’était constitué dans un délai de 45 jours, « le peuple tranchera ».
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