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Le Figaro, le 19/03/2016
Par Delphine Minoui , Thierry Oberlé
Selon le gouverneur d’Istanbul, l’attaque visait en fait un bâtiment officiel, «la sous-préfecture du quartier de Beyoglu.
Il est 11h sur Istiklal. L’heure où les «Champs Elysées» d’Istanbul se réveillent avec nonchalance, sous le va-et-vient des badauds du samedi. A l’entrée de l’avenue, le nez sur la place Taksim, un vendeur ambulant de «simit», ce petit pain rond traditionnel, hèle les premiers touristes du week-end. Soudain, son chariot tressaute sous l’impact d’une explosion. Un bruit soudain, à la fois sourd et violent. Les regards se figent. Aux balcons, des visages inquiets se penchent à travers les rideaux. Lové au début de la rue, l’Institut français referme aussitôt ses portes. Devant l’édifice, quelqu’un crie que la déflagration a eu lieu plus loin, probablement vers le centre commercial Demimoren, très fréquenté les jours fériés. Paniqués, des passants courent vers Taksim, à contre-sens de l’explosion. «C’était sans doute une bombe», avance une femme, blême d’angoisse. A la vitesse de l’éclair, les ambulances affluent sur les lieux. Les hélicoptères rasent le ciel. Un premier bilan fait état d’au moins 4 morts et une trentaine de blessés. Parmi les morts figurent deux Israéliens et un Iranien.
Quelques minutes après la déflagration, le gouverneur de la mégalopole turque, Vasip Sahin confirme la rumeur: «C’est bien un attentat suicide, une attaque terroriste», dit-il en précisant que le kamikaze a également été tué dans l’attaque. Toujours d’après lui, ce dernier visait probablement un bâtiment officiel situé dans le voisinage, «la sous-préfecture du quartier de Beyoglu». Très vite, la police s’empresse de quadriller les accès à Itiklal, une artère piétonne qu’empruntent, au quotidien, des centaines de milliers de personnes. La scène est tristement familière dans la Turquie d’aujourd’hui: il y a moins d’une semaine, un autre attentat-suicide a causé la mort de 36 personnes au centre d’Ankara, la capitale administrative du pays. Il a été revendiqué par les Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK), un groupe radical proche du PKK, la guérilla kurde, en représaille aux opérations menées par l’armée et la police turques contre la rébellion dans plusieurs villes du Sud-Est anatolien. Dans leur communiqué, ces derniers avaient promis de viser des sites touristiques.
Le quartier a rapidement été bouclé.
L’attentat n’a fait l’objet d’aucune revendication
A Tünel, à l’autre extrémité d’Istiklal, le vieux tramway rouge qui remonte la rue, est à l’arrêt. Sur la place, une voiture diffuse des chants patriotiques. Ses propriétaires des militants nationalistes, ont posé un drapeau turc sur le capot. Pour eux, il ne fait aucun doute que le kamikaze était un indépendantiste kurde. Mais pour l’heure, l’attentat n’a fait l’objet d’aucune revendication. Interviewé par l’agence Reuters, des officiels turcs y voient la main du PKK ou de l’Etat islamique. Certains journaux progouvernementaux penchent, eux, pour la piste djihadiste. En janvier, les autorités avaient déjà pointé du doigt les combattants de Daech lors de l’attentat qui avait secoué, à Istanbul, le quartier touristique de Sultanahmet et causé la mort de 12 touristes allemands. Elles imputent également le premier attentat d’Ankara, en octobre dernier, à l’Etat islamique.
Dans ce contexte particulièrement tendu, le pays est, depuis l’an dernier, en état d’alerte maximum. Ces derniers jours, l’Allemagne avait même mis en garde contre un “risque d’attaques imminentes”. Ses représentations avaient même été fermées, jeudi, dans plusieurs villes du pays, en raison “d’indications concrètes et sérieuses “de possibles attaques contre les intérêts allemands dans le pays”. Vendredi, le consulat d’Istanbul, situé près de la place Taksim, et les deux écoles allemandes de la ville étaient restés fermés. Ce samedi, nombreux sont les stambouliotes qui avaient d’ailleurs opté pour la prudence en restant chez eux. Pour les autres, les sorties du week-end ont rapidement été écourtées. Peu après l’attentat, le quartier d’Istiklal était inhabituellement vide et les restaurants abandonnés par la plupart des touristes. «Je séjourne pour un week end de trois jours au Mama Shelter (ndlr: un hôtel du quartier Istiklal). La déflagration a été très puissante. On nous a demandé de rester cloîtrés. Je ne vais plus bouger. J’attends maintenant mon vol de retour pour rentrer en France», confie Patrice Alcaras, un touriste français.
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