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AFP – 27/11/2014
Derrière la porte de cet immeuble gris d’Istanbul, l’espoir. Chaque jour, les réfugiés d’Irak se pressent au siège de la petite communauté chaldéenne de Turquie, que le pape François visite cette semaine, en quête d’un coup de pouce vers l’exil et une nouvelle vie.
Cet après-midi, ils y sont encore des dizaines à patienter. Jusque dans les couloirs. Des hommes et des femmes, chrétiens pour la plupart, que la guerre et l’insécurité lancinantes ont contraint à quitter Mossoul ou Bagdad pour les rues de la plus grande ville turque. Souvent après de très longs détours.
Parmi eux, une mère de cinq enfants. «Je suis restée cinq ans en Syrie, ça fait un mois maintenant que je suis en Turquie», confie Hanna (les noms des réfugiés ont été changés pour respecter les règles d’anonymat du HCR), «je viens voir le père François pour qu’il m’aide à aller en Australie, je veux que mes filles y fassent leurs études».
François Yakan est le vicaire de la communauté chaldéenne. Depuis qu’il a fondé son association d’aide culturelle et sociale (Ka-Der en turc) en 2005, il se penche lui-même sur la situation de chacun des réfugiés.
Demandes d’enregistrement auprès du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), factures impayées à régler, logement des nouveaux arrivants ou simplement aide alimentaire d’urgence, rien ne lui échappe.
«La situation des réfugiés est insupportable», dénonce le prêtre dans un délicieux français.
«Leurs demandes d’exil peuvent prendre des années parce que les pays d’accueil manquent et parce qu’il y a trop de demandes ici en Turquie», rouspète-t-il. «En général, leurs familles déjà à l’étranger les aident mais ils n’ont pas le droit de travailler et encore moins de couverture sociale. Alors c’est très dur».
Face à lui justement, un couple de Mossoul, Faer et Asmaa. Opéré du cœur à quatre reprises déjà , il agite les factures d’un hôpital stambouliote qu’il sait qu’il ne pourra jamais payer, et elle pleure à chaudes larmes.
«On est sur les routes depuis 2008. D’abord au Liban, maintenant ici, et on ne sait plus où aller», sanglote l’épouse, «on n’en peut plus».
– «Les Syriens aussi…» –
Le père Yakan décroche derechef son téléphone pour solliciter l’aide d’une association turque partenaire. «On va négocier une réduction, eux ils faut les aider», glisse-t-il, «le problème, c’est qu’on ne peut pas aider tous ceux qui en ont besoin».
Comparé à celui des grandes ONG humanitaires, son budget semble dérisoire. Autour de 150.000 euros par an, guère plus, exclusivement consacrés à l’aide d’urgence. Pour tout le reste, il faut compter sur la générosité de la communauté chrétienne d’Istanbul et sur les dons d’autres œuvres ou institutions.
C’est le cas notamment de Caritas Luxembourg ou encore d’Echo, l’office d’aide humanitaire de l’Union européenne (UE) pour un projet qui permet à Ka-Der de nourrir plus de 800.000 Syriens chaque année, sur le territoire syrien-même.
«Comme si les Irakiens ne nous suffisaient pas, nous aidons aussi maintenant les populations syriennes», soupire François Yakan.
Même si son activité s’apparente parfois à un chemin de croix humanitaire, le vicaire est particulièrement fier de ses résultats. En près de dix ans, son association a prêté main forte à 55.000 réfugiés qui ont ensuite tous trouvé un pays d’accueil.
Une réussite éclatante si on la rapporte à la taille de la communauté chaldéenne de Turquie, que François Yakan se plaît à présenter comme la «première Église catholique» de l’histoire, qui ne compte que… 816 membres dans tout le pays.
«Quand je regarde ce qu’on a fait, je me dis heureusement qu’on a osé (…) créer une association pour sauver tous ces gens», se réjouit l’évêque, «notre rôle est de protéger la foi de tous les Chrétiens d’Orient, qui sont précisément persécutés à cause d’elle».
Alors que la menace qui pèse sur eux s’est encore aggravée avec l’offensive des jihadistes du groupe État islamique (EI) en Irak et en Syrie, le père François attend donc un sérieux coup de main de la visite du pape.
«Son arrivée en Turquie est bon signe pour la paix au Proche-Orient», juge-t-il. «Et pour les Chrétiens du Proche-Orient, notamment ceux qui sont sur les routes de l’exil et les milliers de réfugiés que nous avons en Turquie, c’est aussi un signe d’espoir».
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