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Le Point, le 28/10/2015
Réputées opposées au régime, Bugün TV et Kanaltürk ont été fermées. « C’est un jour noir pour la démocratie en Turquie », ont réagi des manifestants.
SOURCE AFP
Discours de Tarik Toros, le rédacteur en chef de Bugün TV, le 27 octobre 2015. Image d’illustration. Discours de Tarik Toros, le rédacteur en chef de Bugün TV, le 27 octobre 2015. Image d’illustration. AFP©OZAN KOSE
Écran noir sur deux chaînes turques. En direct devant les caméras, des policiers en tenue antiémeutes ont pris d’assaut à l’aube le siège stambouliote de deux chaînes, Bugün TV et Kanaltürk, dont la maison-mère avait fait l’objet lundi d’une mise sous tutelle judiciaire très controversée. Ces deux chaînes sont proches de l’opposition au président, Recep Tayyip Erdogan. La holding Koza-Ipek est réputée proche de l’imam Fethullah Gülen, devenu « l’ennemi public numéro 1 » du chef de l’État, Recep Tayyip Erdogan, depuis un retentissant scandale de corruption qui a visé son entourage durant l’hiver 2013.
Appuyées par des canons à eau et des gaz lacrymogènes, les forces de l’ordre ont forcé le barrage des salariés qui défendaient le bâtiment puis ont investi, avec un des nouveaux administrateurs, la régie des deux télévisions. Aux alentours de 16 h 30 locales (14 h 30 heure française), les téléspectateurs de Bugün TV et Kanaltürk ont subitement vu apparaître un écran noir. « Nous allons bientôt fermer, c’est une question de secondes », avait prévenu quelques instants auparavant le rédacteur en chef de Bugün TV, Tarik Toros, qui s’est opposé toute la journée à la prise de contrôle de sa chaîne. Escorté hors de la régie par des policiers, Tarik Toros s’est vu signifier son licenciement par une note manuscrite, a rapporté la presse turque.
Des incidents avec des manifestants
Cette interruption des programmes a suscité de vives controverses. « C’est un jour noir pour la démocratie et la liberté en Turquie », proclamait une banderole déployée sur le site de Bugün TV. Toute la journée, des incidents ont opposé devant leur siège les forces de l’ordre et les centaines de manifestants, dont des députés de l’opposition. Plusieurs personnes ont été arrêtées, a rapporté la chaîne de télévision privée NTV. Un photographe de l’AFP a été insulté et frappé au visage par un policier en civil.
La justice turque a prononcé lundi la mise sous tutelle de Koza-Ipek, accusée selon un procureur d’Ankara de « financer », « recruter » et « faire de la propagande » pour le compte de Fethullah Gülen, qui dirige depuis les États-Unis un influent réseau d’ONG, de médias et d’entreprises qualifié par les autorités d’« organisation terroriste ». Le président Erdogan reproche à son ex-allié d’avoir bâti un « État parallèle » pour le renverser et a multiplié depuis les poursuites judiciaires et les purges contre ses partisans. Après celle de Bank Asya, le 10e réseau bancaire du pays également proche de Fethullah Gülen, la prise de contrôle de Koza-Ipek a suscité de nombreuses inquiétudes.
La persécution des organes de presse à un niveau inquiétant
« Des élections arrivent […]. Il se peut que notre voix devienne elle aussi difficile à entendre dans les deux ou trois jours qui viennent », a déclaré le coprésident du Parti démocratique des peuples (HDP, pro-kurde) Selahattin Demirtas, qui s’est rendu sur place. « Le pouvoir a montré aujourd’hui ce qu’il adviendra de ce pays si on ne met pas un terme à cette oppression dimanche », a renchéri sur son compte Twitter un député du Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate), Eren Erdem. À Bruxelles, l’Union européenne (UE) s’est déclarée « préoccupée » par l’intervention de la police turque et a appelé au « respect de la liberté d’expression ».
Les tensions entre les médias et les autorités, déjà fortes, ont été exacerbées ces dernières semaines par la reprise du conflit kurde et les législatives du 1er novembre. Le quartier général stambouliote du quotidien Hürriyet a été la cible le mois dernier de deux attaques de manifestants favorables au chef de l’État et l’un de ses chroniqueurs vedettes, Ahmet Hakan, passé à tabac devant son domicile.
« La persécution des organes de presse critiques a atteint un niveau extrêmement inquiétant à cause des élections », s’est alarmée mercredi l’ONG Reporters sans frontières, qui place la Turquie 149e sur 180 au classement mondial de la liberté de la presse. Le gouvernement prend des « mesures exceptionnelles pour faire taire les médias critiques », a condamné Emma Sinclair-Webb de Human Rights Watch (HRW), déplorant un geste « sans précédent depuis le coup d’État militaire de 1980 ». Le gouvernement turc se défend pour sa part de vouloir étouffer les médias et Recep Tayyip Erdogan répète régulièrement que la presse de son pays est « la plus libre du monde ».
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