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Le Monde, le 22/04/2021
Par Marie Jégo (Istanbul, correspondante)
Ruhsar Pekçan était depuis quelques jours sous les feux des projecteurs, accusée d’avoir favorisé des entreprises familiales, alors que le président turc Recep Tayyip Erdogan doit faire face à des critiques sur sa gestion économique du pays.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a limogé, mercredi 21 avril, Zehra Zümrüt Selçuk et Ruhsar Pekçan, les deux ministres femmes de son gouvernement.
Zehra Zümrüt Selçuk a perdu le ministère de la famille et du travail, qui a été divisé en deux. Elle a été remplacée par Derya Yanik, une responsable du parti présidentiel de la Justice et du développement (AKP) à Istanbul, qui, chargée de la famille, est désormais l’unique ministre femme du cabinet. A la tête du ministère du travail, le président a nommé Vedat Bilgin, l’un de ses anciens conseillers.
Ruhsar Pekçan, la ministre du commerce, a été démise de ses fonctions pour être remplacée par Mehmet Mus, un député de l’AKP. Le décret présidentiel ne précise pas la raison de son remplacement mais Mme Pekçan était depuis quelques jours sous les feux des projecteurs, accusée par différents médias de népotisme.
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Tout a commencé avec la publication d’articles par le site Internet OdaTV, accusant la ministre d’avoir accordé des contrats avantageux à des entreprises détenues par elle et par son mari. En cause, l’achat, pour son ministère, de produits désinfectants proposés à la vente par des entreprises appartenant au couple. A cet effet, plusieurs contrats d’une valeur totale de 9 millions de livres turques, soit plus de 900 000 euros, ont été signés.
Tout a été fait « dans le respect des règles », a déclaré la ministre dans un communiqué publié avant son limogeage, dans lequel elle justifie son achat par le « prix inférieur » du produit désinfectant fabriqué par les entreprises familiales, comparé aux prix proposés par la concurrence.
Campagne critique
En cette période de disette économique et de mécontentement populaire, ces accusations ont été reprises en boucle par les médias et sur les réseaux sociaux. L’éviction inattendue de Mme Pekçan suggère que le président, dont la popularité décline dans les sondages, ne veut pas risquer de nouvelles critiques de l’opposition sur sa piètre gestion de l’économie.
« L’économie est ma spécialité », disait-il en décembre 2020, un mois après avoir accepté la démission de son gendre, l’impopulaire ministre du trésor et de l’économie, Berat Albayrak, qui a rendu son tablier au moment où la livre turque s’effondrait par rapport au dollar. Pour défendre la monnaie, Berat Albayrak a favorisé l’utilisation par la Banque centrale d’une bonne partie de ses réserves en devises, sans parvenir pour autant à enrayer sa chute.
Un choix dénoncé par le parti Républicain du peuple (CHP, opposition) qui mène depuis plusieurs jours une campagne critique de sa gestion, avec le slogan « Où sont passés les 128 milliards » de dollars, une somme qui, selon le CHP, s’est évaporée des caisses de la Banque centrale entre 2019 et 2020 au profit d’entreprises proches du pouvoir.
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Des affiches porteuses de ce slogan ont envahi les murs d’Istanbul et d’Ankara, au grand dam du gouvernement qui a envoyé la police les arracher.
Criant au « mensonge » et à la « trahison », le numéro un turc a rejeté les griefs de l’opposition. « Cet argent n’a pas été donné en cadeau à qui que ce soit, il a simplement été transféré à divers acteurs économiques », a t il déclaré mercredi à Ankara.
Reconnaissant que 165 milliards de dollars avaient été utilisés pour sauver la monnaie entre 2019 et 2020, M. Erdogan a souligné que la Banque centrale disposait de près de 90 milliards de dollars de réserve et était prête à les utiliser « si nécessaire ». Peu après le discours présidentiel, la livre turque locale a perdu environ 0,7 % de sa valeur par rapport au dollar, attestant du manque de confiance des investisseurs.
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