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Le Figaro, le 30/05/2019
Par Delphine Minoui
En provoquant un nouveau vote à Istanbul, Recep Tayyip Erdogan n’a fait que contribuer à consolider ses adversaires. Et surtout, à accentuer les fissures qui prévalent depuis quelque temps au sein de son parti, l’AKP.
À Istanbul
Il aurait pu se contenter de féliciter le candidat victorieux de l’opposition. Il aurait pu tendre une main conciliatrice pour désamorcer les tensions. Au contraire, en provoquant un nouveau vote à Istanbul, Recep Tayyip Erdogan n’a fait que contribuer à consolider ses adversaires. Et surtout, à accentuer les fissures qui prévalent depuis quelque temps au sein de son parti, l’AKP. «Après seize années au pouvoir, le parti craque de l’intérieur. Certains membres osent critiquer sa gestion politique. Ce n’est pas nouveau. Mais c’est la première fois que des voix s’élèvent aussi ouvertement», relève le politologue Ilhan Uzgel.
Depuis l’annulation, le 6 mai, des résultats du scrutin d’Istanbul et l’organisation d’un nouveau vote, le 23 juin, une vague de critiques émane de l’intérieur du parti. Habituellement peu disert, l’ancien président turc Abdullah Gül s’est empressé de fustiger, sur son compte Twitter, la décision du Haut Comité électoral (YSK). L’ex-premier ministre Ahmet Davutoglu a, lui, insisté sur «l’importance d’élections libres et justes pour la démocratie». «La décision de l’YSK va à l’encontre de la loi et heurte ce point de référence», a-t-il insisté sur les réseaux sociaux. Après le revers de l’AKP dans plusieurs grandes métropoles du pays, Ahmet Davutoglu avait déjà provoqué la surprise en publiant un «manifeste» de plus d’une dizaine de pages dans lequel il appelait la mouvance politique à tirer les leçons de sa défaite. «Les élections du 31 mars nous ont communiqué beaucoup de messages de la population, et, si nous ne les assimilons pas, de graves conséquences attendent le Parti de la justice et du développement et notre peuple. Nous devons voir en face le faible attrait de notre peuple pour notre parti, qui est apparu clairement après la perte des municipalités d’Ankara et d’Istanbul», avait-il prévenu.
Dans cette sortie remarquée, Ahmet Davutoglu avait également émis des inquiétudes face au recul des libertés individuelles, en évoquant en filigrane la stigmatisation des opposants – taxés de soutien au «terrorisme». «Personne ne doit perdre son emploi ou être menacé en raison de ses opinions, et il faut protéger la liberté de critique et d’expression jusqu’au bout», avait insisté celui qui, selon la rumeur, nourrit le dessein de créer un nouveau parti.
«Personne ne doit perdre son emploi ou être menacé en raison de ses opinions, et il faut protéger la liberté de critique et d’expression jusqu’au bout»
Ahmet Davutoglu (AKP), ex-premier ministre
Le malaise est profond. «Quand l’AKP est arrivé au pouvoir, en 2002, le parti était animé par le souci d’un juste équilibre entre la question sécuritaire et la liberté d’expression. Aujourd’hui, cet équilibre est rompu au profit de l’argument sécuritaire», regrette Kemal Oztürk, du quotidien progouvernemental Yeni Safak. Pour cet ancien conseiller d’Erdogan, qui affiche aujourd’hui son désaccord avec l’AKP (dont il est toujours membre), «l’alliance politique scellée avec le MHP (ultranationaliste, NDLR) a porté préjudice à notre parti en l’éloignant de son identité d’origine». La concentration des pouvoirs entre les mains d’un réseau clientéliste pose également problème. «Certaines personnes au sein de l’AKP pensent que, si elles perdent Istanbul, elles perdent leur pouvoir», estime Kemal Oztürk. «Nous devons nous concentrer sur de vastes réformes économiques et démocratiques», insiste, pour sa part, la Tusiad, l’association des hommes d’affaires turcs, dans un communiqué.
Pour nombre d’observateurs, ces dissensions internes sont avant tout symptomatiques de la dérive de l’AKP, «qui n’a plus rien d’un parti politique, mais plutôt d’une organisation au service d’Erdogan», remarque le journaliste turc Murat Sevinç. Pour autant, la fronde ne doit pas être surestimée. «Quitter l’AKP, tempère-t-il, n’est pas une mince affaire. Ceux qui l’envisagent savent qu’ils peuvent être accusés de trahison. Un nouveau parti politique pourrait voir le jour, mais en prenant le risque de se confronter au pouvoir et à 95 % des médias qui sont sous contrôle de l’État.»
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